Un fichier national d�assur�s regroupant les diff�rentes compagnies est en voie d��laboration. Il permettra selon les assureurs, d�identifier les �mauvais� conducteurs afin de r�duire le nombre d�accidents de la circulation et all�ger la facture des compagnies d�assurance. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Selon le repr�sentant de la Soci�t� nationale d�assurance (SAA), Abdelmalek Ben Laribi, le syst�me d�assurance bonus/malus, appliqu� depuis des ann�es, a montr� ses limites. Et d�expliquer : �L�ouverture du secteur des assurances � la concurrence et au d�veloppement de nouvelles soci�t�s d�assurance en Alg�rie a permis aux conducteurs r�cidivistes d��chapper � ce syst�me en passant d�une compagnie � une autre, et ce, en l�absence d�une interconnexion entre les diff�rentes soci�t�s.� Il rappelle ainsi que l�Union alg�rienne des assureurs et r�assureurs (UAR), s�attelle � mettre en place un fichier national des assur�s. Il sera accessible � toutes les compagnies d�assurance. �Cette gestion tournante permettra d�identifier les conducteurs r�cidivistes et de les sanctionner gr�ce au dispositif bonus/malus et, parfois m�me, leur refuser une assurance �, a-t-il pr�cis� hier, au forum du quotidien DK News � Alger. Soulignant que l�assurance automobile est la principale branche des assurances en Alg�rie, il ajoute que �les accidents de la circulation co�tent annuellement trente milliards de dinars aux assurances�. Un montant qu�il qualifie de �tr�s important� par rapport � d�autres march�s. Il pr�cise toutefois que �l�automobiliste alg�rien paye en moyenne 4 � 5 fois moins que l�automobiliste tunisien et l�automobiliste marocain�. Intervenant lors d�une rencontre consacr�e � la s�curit� routi�re et aux accidents de la circulation, le repr�sentant de la DGSN, le commissaire principal Ameur Na�t L�hocine a indiqu� que le trafic de marchandises en Alg�rie continue � s�effectuer essentiellement par voie routi�re. Il d�plore l�absence de moyens de transport palliatifs aux v�hicules. De son c�t�, le repr�sentant de la Gendarmerie nationale, le lieutenant- colonel Mouloud Ghmati, avance un taux de 90% des �changes de marchandises effectu�s par route. �Il faut d�velopper le transport maritime et ferroviaire qui peut d�sengorger le trafic routier�, dit-il. Il plaide, par ailleurs, pour la mise en place d�un laboratoire charg� de la v�rification de l�aspect s�curitaire des v�hicules et sa conformit� aux normes internationales.