Si les autorit�s sanitaires parlent d�une �pid�mie peu active avec une faible pr�valence, les associations de lutte contre le sida insistent sur l�urgence d�une r�elle sensibilisation des jeunes sur cette pathologie et de minimiser le poids des tabous. Ceci d�autant que la maladie est en progression. F-Zohra B. Alger (Le Soir) - La journ�e mondiale de lutte contre le sida est encore une fois, l�occasion pour le mouvement associatif activant sur le terrain de rappeler, que si le nombre de cas n�est pas tr�s important, la maladie avance quand m�me tant que la contamination continue. Ainsi, le premier mode de contamination en Alg�rie est la voie sexuelle. Un des moyens de lutte contre le sida reste le d�pistage. Il existe actuellement 55 centres de d�pistage sur le territoire national, alors que les centres de prise en charge au nombre de 15 devraient conna�tre un d�veloppement selon le mouvement associatif, vu que la maladie progresse. �D�non�ant le silence qui tue plus que la maladie�, les associations plaident pour une sensibilisation sur le VIH, � travers des campagnes d�information et lever ainsi les tabous qui touchent les malades et ralentissent les op�rations de d�pistage. Ils appellent ainsi, � un changement des comportements vis-�-vis de la maladie. Le nombre de cas annonc�s par l'Institut Pasteur depuis l'apparition de la maladie en Alg�rie, en 1985, s'�l�ve � 1345, tandis que celui des personnes s�ropositives est estim� � 6000 cas, alors que 73 nouveaux cas entre s�ropositifs et porteurs de sympt�mes ont �t� recens�s depuis le d�but de l�ann�e 2012 par le laboratoire de r�f�rence du VIH sida � l'Institut Pasteur. En ce qui concerne la strat�gie mise en place par le minist�re de la Sant�, elle s�inscrit dans le cadre de la riposte mondiale contre le sida et ce, conform�ment aux recommandations internationales ratifi�es par l�Alg�rie, notamment la nouvelle d�claration politique sur le sida adopt�e en juin 2011 fixant de nouveaux objectifs d�ici 2015. Il s�agit ainsi, de �r�duire de moiti�, la transmission du VIH par voie sexuelle et chez les consommateurs de drogues injectables, d�accro�tre l�acc�s � la th�rapie antir�trovirale pour que 15 millions de personnes re�oivent un traitement, de r�duire de moiti� la mortalit� due � la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH et d��liminer les nouvelles infections � VIH chez l�enfant�. Ainsi un groupe de travail a �t� mis en place � la Direction de la pr�vention du minist�re de la Sant�. Les experts noteront par ailleurs que les chiffres ne refl�tent qu�en partie l�ampleur de l��pid�mie VIH, ceci d�autant que le nombre de nouveaux diagnostics est en constante augmentation au cours des derni�res ann�es. Au niveau mondial, a �t� observ�e une chute de 50 % des nouvelles infections au VIH dans 25 pays, alors qu�il reste 1000 jours pour que soient atteints les objectifs mondiaux de la riposte au sida. Parmi les objectifs fix�s pour 2015, il s�agit de r�duire de moiti� la transmission du VIH par voie sexuelle, d��liminer la transmission verticale du VIH et r�duire de moiti�, la mortalit� maternelle li�e au sida ainsi que d�emp�cher toute nouvelle infection au VIH parmi les consommateurs de drogues. Parmi les objectifs, figurent aussi la n�cessit� d�assurer l�acc�s universel aux th�rapies antir�trovirales pour les personnes vivant avec le VIH admissibles au traitement et de r�duire de moiti�, le nombre des pays dot�s de lois et de pratiques punitives � l��gard de la transmission du VIH, du travail du sexe, de la consommation de drogues ou de l�homosexualit�.