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LE SOIR DU CENTRE
Publié dans Le Soir d'Algérie le 15 - 12 - 2012


EL ATTAF : �LECTION DU P/APC
Le jeu malsain des procurations
Si a Khemis Miliana, � El Amra et dans bien d�autres communes, tout s�est jou� dans la transparence, les chefs de l�ex�cutif d�sign�s par la voie de l�urne et les r�sultats accept�s par les candidats concurrents, cela n�a pas �t� le cas � El Attaf, la deuxi�me grande commune de la wilaya.
D�j� � l�arriv�e de la d�l�gation officielle, charg�e de pr�sider la s�ance �lectorale � l�issue de laquelle allait �tre �lu le maire, la tension �tait palpable dans la foule amass�e devant le si�ge de la mairie. La salle assign�e � cette c�r�monie �tait d�j� trop petite pour contenir tous les pr�sents et on a ressenti tout de suite la lourde ambiance qui y r�gnait. Aussi tr�s vite, une fois l�appel des �lus effectu�, un membre a interpell� le wali pour mise en cause d�une procuration. �La signataire de cette procuration n�a aucune raison de d�l�guer une autre personne pour voter � sa place, et la personne concern�e se trouvait non loin de l�, sans aucune excuse pour ne pas se pr�senter �, s�est-il exclam�. En r�ponse le wali, pr�sident de la s�ance, a fait valoir : �Le proc�d� n�est pas une initiative locale mais il est inscrit et admis par le code �lectoral et qu�il n�avait pas de pouvoir pour refuser des procurations ou m�me les remettre en cause sauf en cas de vice de forme comme celui qui s�est produit � Boumedfa� o� le document �tait sign� par un chef de service et non par le SG de la commune ou tout autre agent d�ment qualifi�, comme le stipule le code �lectoral.�. Alors qu�on a cru un moment que le �contestataire� �tait convaincu, voil� que les cinq �lus de la liste ind�pendante El Amal, les quatre �lus d�El Moustaqbal, et les trois �lus de Fadjr El Djadid, soit douze des vingt-trois �lus, se l�vent et quittent la salle. Mais en sortant, des voix contestataires se sont �lev�es pour d�noncer le proc�d� et l�usage de la procuration. �C�est un proc�d� qui a ouvert la voie � la corruption des �lecteurs au moyen de la rachwa, � l�achat des voix avec la chkara (dessous de table)�. Le chef de l�ex�cutif a, avant de lever la s�ance et la reporter au lendemain mercredi, � 11h, d�clar� : �Ce n�est pas dans mes pr�rogatives d�aller v�rifier si ces absences sont justifi�es ou pas.� Il faut dire que ce proc�d� a souvent �t� utilis� ici et l�. On a entendu plus d�une fois des observateurs estimer qu��il s�agit l� d�une proc�dure paradoxale, � savoir vouloir combattre la corruption en lui ouvrant d�autres voies, le l�gislateur aurait pu y penser avant�. Une autre anecdote de ces �lections a eu pour cadre le comportement d�un des candidats � la pr�sidence de l�APC de A�n Defla mardi en milieu de matin�e, juste avant le d�but du 2e tour du vote, qui avait �t� pr�c�d� par un vote ballottage dimanche dernier. Ce candidat apostrophe le wali et lui dit �si vous �tes venu pour m�installer, oui nous rentrons dans la salle sinon ce n�est pas la peine, nous ne rentrons pas�. En d�finitive, les six �lus FLN et cinq des autres formations, soit onze au total, ont quitt� la salle. Le vote a quand m�me eu lieu et c�est Khelifi Ahmed de la liste ind�pendante Yousr, plac�e sous la houlette du P/APW sortant Nadjem Mohammed, ex Flenniste, dissident et opposant inv�t�r� de Belkhadem, initiateur du mouvement des redresseurs dans la wilaya de A�n Defla, a d�croch� la pr�sidence de l�APC avec les voix de sa liste auxquelles se sont ajout�es 6 autres voix de membres des autres formations ralli�es.
TIPASA
La Protection civile en conclave au Chenoua
Sous le th�me �s�curit� dans le cadre du travail collectif�, un important regroupement r�gional s�est tenu dans le complexe touristique Grand Bleu du Chenoua, dans la wilaya de Tipasa.
Ce regroupement, le 6e du genre, a �t� anim� par d��minents sp�cialistes, � l�instar du professeur Pierre Falzon, expert fran�ais en ergonomie du travail et chef de d�partement au Cnam de Paris, qui coop�re avec l�Universit� d�Alger, et Mme Zahi Chahrazade, une autre experte, enseignante au d�partement de psychologie du travail de l�Universit� d�Alger. Quinze wilayas du Centre alg�rien ont pris part � ce regroupement, constitu� essentiellement des psychologues de la Protection civile, de chefs de service, des chefs d�unit� et des officiers de la Protection civile. Le colonel Brouri Ali, m�decin et responsable au sein de la direction sociale de la Protection civile, pr�cisa dans sa communication que la Protection civile a enregistr� 458 accidents de travail lors de toutes ses interventions au cours de l�ann�e ayant entra�n� 10 d�c�s au sein de ses effectifs au niveau national. Selon ce responsable, �le standard international des risques est fix� � 2% de toutes les interventions op�r�es par les organes internationaux. L�Alg�rien se situe largement en de�� de cette norme et n�enregistre que de 0,02% d�accidents de ce type dans ses interventions. �Toutefois, poursuit l�intervenant, notre objectif est d�arriver � z�ro accident. C�est dans cette perspective que s�inscrit notre regroupement de ce jour�, a pr�cis� le colonel Brouri. Selon le m�me intervenant, �l�objectif du regroupement de ce jour porte aussi sur l�identification des liens qui interagissent entre ceux qui re�oivent l�ordre, comment cela est per�u, comment cela est re�u et comment cela est interpr�t�, ceci d�une part. D�autre part, ceux qui donnent l�ordre, la mani�re, les circonstances et l�environnement dans lequel cela est communiqu�. S�agissant des difficult�s li�es au travail de sauveteur et de secouriste, ce responsable pr�cise que ce m�tier reste le plus dur au monde, et qu�� ce titre, on n�a pas de normes mondiales du risque, du fait qu�il n�existe pas de conditions normales d�interventions, et partant, il existe des impond�rables li�s aux urgences et aux moyens existants. Dans ce cadre, il a �voqu� la catastrophe de Bab-El-Oued, �o� les citoyens, pour �chapper � la furie des eaux, se sont nich�s sur les toitures des bus en d�rive � une folle vitesse. Quels sont les moyens d�urgence pour leur venir en aide ? La question reste pos�e, car ce sont des situations impr�vues et impr�visibles�, conclut ce responsable. Concernant la composante des participants, M. Brouri Ali a pr�cis� qu�il y a 15 psychologues des wilayas du Centre, et qu�au niveau national, chaque direction de la Protection civile dispose d�au moins un psychologue. A la question relative aux cas de d�c�s au monoxyde de carbone, enregistr�s il y a une ann�e � Cherchell, o� une famille de 4 personnes fut d�cim�e, et le r�le et le droit de regard de la Protection civile quant � la v�rification de l�ad�quation des pr�alables, en vue de l�installation du gaz de ville, le colonel Brouri dira que �la Sonelgaz dispose d�une organisation et de standards r�glementant ce type d�installation, que leurs sous-traitants sont instruits dans ce sens et sont tenus de respecter les recommandations et instructions de s�curit�. Pour ce volet, �la Protection civile intervient notamment dans les commissions de contr�le des niches de propane dans les installations collectives ou industrielles �, ajoute le colonel Toutah, directeur de la Protection civile de Tipasa. A propos des perspectives de formation en mati�re de s�curit� et de protection du personnel de la Protection civile, plusieurs th�mes furent �voqu�s, notamment la m�decine de catastrophes, comme lors des s�ismes, dont l�Alg�rie a �t� l�initiatrice, compte tenu de ses exp�riences depuis le s�isme de Chlef, et son assistance � plusieurs pays dans le domaine. Les formations et les regroupements de ce type portent sur cette protection et les moyens utilis�s, � l�instar des gants, des souliers et des masques en p�riode de sinistre ou d�incendie.
Larbi Houari
TRAFIC D�ARMES
20 carabines et 22 500 balles saisies � Alger
C�est la plus importante saisie d�armes � feu et de munitions depuis des ann�es. Du reste, une quantit� jamais r�cup�r�e lors d�une op�ration � Alger m�me durant les ann�es de plomb.
Les enqu�teurs de la section de recherche du groupement de la Gendarmerie nationale viennent de d�manteler un r�seau de trafiquants qui a des ramifications � l�est d�Alg�rie et en Tunisie. Ils avaient un rep�re au sein du parc d�attraction de Ben Aknoun, une �choppe, � proximit� de laquelle se tenaient, jadis, des jeux de tir. Sauf que les �gadgets� saisis, expertis�s par l�Institut de criminologie et de criminalistique de Bouchaoui, sont bel et bien des armes � feu : �Des carabines � un seul canon de diff�rentes marques et calibres (4 � 5,5 mm).� Le r�seau, compos� de huit personnes, acheminait ces armes de Tunisie en transitant par T�bessa. Un relais � Bir El Ater les faisait parvenir � Alger o� les acheteurs se bousculent pour les acqu�rir � un prix moyen de 35 millions de centimes. Bilan de l�op�ration : 20 carabines et 22 500 projectiles saisis. Les mis en cause, �g�s de 30 � 55 ans, ont �t� pr�sent�s jeudi devant le procureur de la R�publique pr�s le tribunal de Bir Mourad Ra�s qui les a plac�s sous mandat de d�p�t.
L. H.
ARR�T� EN FLAGRANT D�LIT � AZAZGA
Il proposait des visas Schengen � 35 millions de centimes
Ayant eu vent d�une information faisant �tat qu�un monsieur qui se pr�valait d�une haute fonction lui permettant de �d�crocher� des visas � qui en voulait contre la modique somme de 35 millions de centimes, des enqu�teurs de la compagnie de gendarmerie d�Azazga, � une trentaine de kilom�tres � l�est de Tizi Ouzou, ont r�ussi, dimanche dernier, � localiser l�ind�licat individu puis � l�interpeller en flagrant d�lit d�escroquerie. Le bonhomme, natif de Oued-Souf, �g� d�une trentaine d�ann�es, faisait croire � ses victimes qu�il �tait responsable d�un club sportif appel� � prendre part � un tournoi en France en janvier prochain. Mais faute d�effectif, pr�tendait-il, il s��tait mis � collecter les dossiers de potentiels sportifs auxquels il promettait le s�same pour l�espace europ�en contre la somme de 35 millions de centimes. C�est dans un caf�, � Fr�ha, � une dizaine de kilom�tres d�Azazga, qu�une sourici�re a �t� tendue au gars � la Mercedes immatricul�e � Batna. La fouille du v�hicule a permis aux gendarmes de d�couvrir des passeports et des documents administratifs. Pr�sent� devant le parquet d�Azazga, ce recruteur de sportifs pas comme les autres a �t� �crou� pour escroquerie et usage de faux
A. M.
DJELFA (�DUCATION)
Le directeur install�... sous protection polici�re !
La wilaya de Djelfa vit ces derniers temps une situation insolite. La Direction de l��ducation a un directeur, mais qui ne peut exercer ses fonctions ni m�me entrer dans son bureau ! Le bras de fer entre les syndicats et ce nouveau directeur rend la situation intenable et plonge le secteur dans une crise sans pr�c�dent. Un collectif de six syndicats reproche au nouveau responsable de l��ducation (il �tait auparavant secr�taire g�n�ral de la wilaya de Blida), ses ant�c�dents de mauvais gestionnaire, et son refus de coop�rer avec les partenaires sociaux, cela avant m�me de commencer � exercer dans la wilaya de Djelfa. Install� par le wali, il a �t� emp�ch� de p�n�trer dans le si�ge de la Direction de l��ducation par les syndicalistes. Le secteur se retrouve ainsi compl�tement paralys�. Malgr� la venue de Khaldi Boubakeur, secr�taire g�n�ral du minist�re de l�Education, � Djelfa, et ses nombreuses tentatives de d�bloquer la situation, les syndicalistes campent sur leurs positions et ne veulent plus entendre parler du nouveau directeur. Voyant la situation empirer, le wali a ordonn� l�installation du nouveau responsable, sous escorte polici�re, pour ne pas p�naliser le secteur qui se pr�pare � entrer dans la phase importante de la pr�paration et du suivi des examens scolaires. Cette d�cision est per�ue comme sage et laissera la place � un dialogue plus constructif entre les deux parties en conflit, m�me si les syndicats ont lanc� un pr�avis de gr�ve de trois jours � partir du 17 d�cembre prochain.


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