SANT� Un centre m�dico-psycho-p�dagogique pour B�ni Ourtilane L�Association Ibtissama a lanc� en 2008 le projet d�un centre p�dagogique pour accueillir les enfants handicap�s et les armer psychologiquement pour la vie de tous les jours, mais aussi les instruire et les soigner. Ce centre est aujourd�hui devenu r�alit� gr�ce � la g�n�rosit� de ses membres, mais aussi en partie financ� par les pouvoirs publics (la wilaya de S�tif, la commune de B�ni Ourtilane, l�Agence pour le d�veloppement social, Sonelgaz etc.) Le centre, b�ti sur un terrain de 1,65 ha, issu lui aussi d�une donation d�une famille de la r�gion, est pourvu de toutes les commodit�s et installations n�cessaires pour pouvoir accueillir prochainement jusqu�� 120 pensionnaires, et r�alis� selon les normes internationales, comme le soulignera Monsieur Mouhoub Bousseksou, pr�sident de l�Association Ibtissama - lui-m�me atteint de c�cit� depuis l��ge de six ans et dont la philosophie est de consid�rer le handicap comme une motivation et non un obstacle. Le centre a �t� inaugur� ce samedi 15 d�cembre 2012 par la ministre de la Solidarit� nationale et de la Famille, Souad Bendjabalah, en visite de travail, et par le wali de S�tif, Abdelkader Zoukh. Ils ont �t� accueillis par des youyous et par une foule nombreuse de tous �ges, venus participer � cet �v�nement. Une chorale de jeunes ch�rubins a chant� les louanges des g�n�reux bienfaiteurs qui ont tout donn� pour voir r�aliser ce centre. Lors de sa visite, Mme la ministre a �t� guid�e par M. Djamel Eddine Chelghoum, porteur du projet depuis ses d�buts, g�n�reux donateur et l�un des fondateurs et actuel secr�taire g�n�ral de l�Association Ibtissama. Ce centre abrite, entre autres, des classes de cours, des ateliers, une salle de sport et d�une piscine et un espace pour l�h�bergement et la restauration. Autant d�am�nagements qui serviront � �duquer et suivre la scolarit� des pensionnaires, leur fournir des formations et les r��duquer, mais aussi leur offrir un espace de d�tente et de loisirs. Cette r�alisation d�montre tout le potentiel qui peut d�couler d�une association et d�une participation de tous, de la bonne volont� de la g�n�rosit� et de la solidarit� qui est le ciment de la soci�t�. B�ni Ourtilane a �t� � la hauteur de ses ambitions. Un enseignement � m�diter mais surtout � suivre� R. R. L�Association Ibtissama L�Association Ibtissama est � caract�re d�utilit� publique. Elle prend en charge les besoins sp�cifiques des personnes en situation de handicap au niveau de la da�ra de B�ni Ourtilane. L�action de cette association, fond�e sur les principes d��galit� et de pleine participation, vise la prise en charge effective des aspirations et besoins r�els du b�n�ficiaire, selon l��ge, le sexe, la nature et la gravit� du handicap ainsi que la situation familiale et sociale, et ce, pour mieux d�fendre ses droits, le prot�ger, le former, le promouvoir, l�int�grer et le faire participer aux activit�s culturelles et sociales. ILS SE SONT ALLI�S AU RCD ET AU RPR MALGR� LEUR TUTELLE Les �lus RND � l�APC de Tizi-Ouzou assument leur choix Le spectaculaire retournement de situation qui a pr�valu lors de l��lection du pr�sident de l�APC de Tizi-Ouzou n�en a pas fini de susciter commentaires, souvent passionn�s, chez les uns et mises au point chez d�autres, notamment au RND qui, il est vrai, a focalis� l�attention, lui qui a endoss� la perte de la mairie de Tizi-Ouzou. On se doutait qu�il n�allait pas demeurer sans r�ponse, le violent r�quisitoire du premier responsable du parti d�Ahmed Ouyahia � Tizi- Ouzou contre �ses� �lus ayant accord� leurs voix aux alli�s que sont le RCD et les ind�pendants parrain�s par le RPR, et de retourner ainsi la situation qui s�annon�ait, jusqu�au tout dernier instant, favorable au trio FLN-FFS-RND qui avait scell�, plus d�une semaine apr�s les �lections du 29 novembre, avec beaucoup de bruit, une alliance pour �prendre� cette mairie tant d�sir�e. La suite, tout le monde la conna�t : les �lus du RND ont �t� vou�s aux g�monies, accus�s de tra�trise et d�autres charges. Dans son �lan, sans doute pouss� par l�aigreur de la d�faite, voire un sentiment de culpabilit� sur l�issue inattendue, le RND est all� jusqu�� placarder � travers la ville de Tizi-Ouzou son v�h�ment communiqu�, vilipendant litt�ralement ses �lus. Ceux-ci, sans doute offens�s par la litt�rature de ce fameux communiqu�, et surtout offusqu�s par ce qui appara�t comme un revirement de position chez le premier responsable du parti d�Ahmed Ouyahia, affirment dans une r�plique, dont nous d�tenons une copie, que les �lus RND ont convenu d�une alliance RCD-RPRRND avec le consentement explicite et pr�alable du secr�taire de wilaya, et ce, en pr�sence de plusieurs militants, colistiers et cadres du parti en date du 1er d�cembre au si�ge du RND. �Nous venions d�arracher deux vice-pr�sidences de l�APC, une pr�sidence de commission et une d�l�gation de mairie. Un message dict� par notre secr�taire de wilaya nous a �t� envoy� quelques minutes plus tard nous demandant de signer et cacheter ce protocole d�accord clair, net et pr�cis�, expliquent les trois �lus du RND. �A la surprise g�n�rale, le 8 d�cembre, le secr�taire de wilaya nous fit parvenir une note nous instruisant de signer un second accord sans tenir compte du pr�c�dent. Nous ne pouvions trahir nos engagements et nos principes, car une parole donn�e ne se reprend pas !� �crivent ceux que le secr�taire de wilaya a qualifi�s de tra�tres. Accusation que plus d�un millier de citoyens de la ville de Tizi-Ouzou n�ont pas entendue de la m�me oreille puisque une p�tition de soutien � M. Nesnas Mohamed, le t�te de liste RND, et ses deux camarades �lus � la mairie, a �t� sign�e en l�espace de quelques jours � peine, confortant ainsi le choix de ces �lus qui, disent-ils, sont d�sormais focalis�s sur ce qui les attend comme �uvre pour redonner � Tizi-Ouzou son image et que les citoyens ne soient plus r�duits � se retrouver d�battre des �. ordures m�nag�res. M. Azedine TIZI-OUZOU/LE P/APC N�EST PAS ENCORE INSTALL� Risque de d�bordements � M�kira Les quinze �lus � l'APC de M'kira, une commune relevant de la da�ra de Tizi-Gheniff, au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, ont �t� emp�ch�s encore une fois, avant-hier dimanche, de proc�der � l'�lection de leur pr�sident. En effet, ils n'ont pas pu acc�der au si�ge de la da�ra o� devait se d�rouler l'�lection � 14h, a-t-on constat� sur place. Quelques dizaines de partisans du FFS, seule liste ayant obtenu lors du scrutin du 29 novembre dernier le pourcentage l�gal (35% des si�ges) lui permettant de pr�senter un candidat � la pr�sidence de l'assembl�e, avec six (06) si�ges sur un total de quinze (15), se sont rassembl�s devant le si�ge de cette institution bloquant ainsi l'acc�s aux �lus. Les manifestants ont r�clam� des neuf (09) �lus restants (4 RCD, 3 Ind�pendants et 2 FLN) de renoncer � leur engagement de ne pas si�ger avec la t�te de liste FFS, rendu public au lendemain du scrutin du 29 novembre dernier. Devant la r�sistance et la d�termination de ces derniers � aller au bout de leur d�marche, les partisans du FFS les ont insult�s, menac�s et m�me agress�s, sous le regard des policiers qui s�paraient les manifestants des neuf �lus suscit�s. Apr�s environ deux heures d'attente dans cette ambiance �lectrique, les neuf �lus ont quitt� les lieux vers 16h. A en croire certains d�entre eux, ils comptent d�poser une plainte contre leurs agresseurs car ils affirment les avoir identifi�s. Hier lundi en fin de matin�e, les �lus devaient proc�der � l'�lection au niveau du si�ge de la wilaya, mais les six (6) �lus FFS ne se sont pas pr�sent�s, a-t-on appris de source s�re. Pourtant, leurs supporters ont fait le d�placement et se sont rassembl�s devant le si�ge de la wilaya. A souligner que les �lus sont convoqu�s pour une deuxi�me r�union demain mercredi, au si�ge de la wilaya, ajoute-t-on de m�me source. Rappelons enfin, que les partisans du FFS avaient ferm� le si�ge de leur APC, o� devait se d�rouler l'�lection, � trois reprises, les 10, 12 et 13 de ce mois. Kaci Moussa B�JA�A Les gardes communaux se rassemblent devant le si�ge de la wilaya Plusieurs dizaines de gardes communaux ont repris, hier, le chemin de la protestation � travers un rassemblement observ� devant le si�ge de la wilaya pour crier leur col�re devant �la sourde oreille� des pouvoirs publics qui tardent � satisfaire leur plateforme de revendications. �Nous avons sauv� la R�publique des griffes du GIA et aujourd�hui apr�s dix-sept ans de loyaux services, on fait face � un v�ritable m�pris des autorit�s qui ne semblent pas prendre r�ellement en charge notre dossier�, explose un membre du collectif des gardes communaux de la wilaya de B�ja�a tout en signalant au passage que certains de ses camarades attendent depuis plus de quatre mois le versement de leurs indemnit�s de retraite. Entre autres exigences mises en avant dans la plateforme de revendications des gardes communaux : �L�arr�t de la pression exerc�e par le d�l�gu� de wilaya pour la signature du pacte avec les autorit�s militaires et l�ouverture d�une enqu�te nationale sur la gestion du dossier des gardes communaux�. Sur un autre chapitre li� � leur situation socio�conomique, les protestataires demandent un droit de priorit� au logement social, la prise en charge des familles des victimes du terrorisme, la r�gularisation de la situation des retrait�s sans salaires depuis plusieurs mois et la r�habilitation de la prime de rendement�. A. K. DISTRIBUTION DE 1598 LOGEMENTS � M�SILA L'affichage des listes des b�n�ficiaires s'est fait au milieu de la nuit ! La ville de M'sila a connu dans la journ�e de dimanche une effervescence inhabituelle, suite � l'affichage de la liste des b�n�ficiaires de logements sociaux. Il s�agit de 1 598 unit�s attribu�es aux b�n�ficiaires, parmi lesquels des c�libataires et des chefs de famille. Une satisfaction indescriptible pour ceux qui ont pu, cette fois-ci, r�aliser le r�ve d�une vie, et la d�solation pour d�autres, surtout ceux ayant d�pos� des demandes voil� plus d'une dizaine voire une vingtaine d'ann�es. C�est ce que nous avons appris aupr�s des citoyens rencontr�s t�t le matin, avant m�me la pri�re de l'aube sur les placettes o� sont affich�es les listes. Les responsables de la da�ra ont proc�d� � l'affichage des listes au milieu de la nuit. Cette �trange proc�dure a suscit� le courroux de plus d'un parmi les citoyens qui se sont rassembl�s devant les si�ges de la mairie et de la da�ra de M'sila, entour�s des �l�ments des services de s�curit� pour faire face � d��ventuelles escarmouches. Impossible de lire � l'aise toutes les listes affich�es, seulement dans quelques endroits de la ville qu'on peut compter sur les doigts d'une main et devant une foule compacte. La gente f�minine a r�fut� cat�goriquement cette mani�re d'afficher les listes de b�n�ficiaires de logements sociaux. Le chef de da�ra, Abbes Abdelghani, a d�clar� que ses services ont re�u 12 000 demandes entre 1991 et 2010, la priorit� a �t� donn�e aux plus d�munis dont le salaire ne d�passe pas les 24 000 DA. Un travail qui a connu cette fois-ci l'implication des comit�s de quartier. Comme a essay� ce m�me responsable de calmer les esprits en d�clarant qu'un deuxi�me quota de 800 logements, dont l'�tude des dossiers d�j� d�pos�s verra le jour d�s le d�but de la nouvelle ann�e. A. La�di AIN DEFLA 3 revendeurs de drogue sous les verrous, en 2 jours Il s�agit en fait de 2 op�rations distinctes men�es par les �l�ments de la Brigade de Recherches et Investigations relevant de la direction de la S�ret� de wilaya de Ain Defla. La premi�re a eu pour cadre, la ville de Ain Lechiakh. En effet, vendredi dernier, dans la soir�e, lors d�une patrouille p�destre de routine, les policiers ont eu leur attention attir�e par un individu suspect qui semblait se dissimuler, au regard des agents de l�ordre. Il est quand m�me interpel�. Apr�s la v�rification de son identit�, il est fouill�. Les policiers d�couvrent sur lui une plaquette de kif trait� et des �joints� pr�par�s, pr�ts � la vente. Emmen� au si�ge de la S�ret� de la da�ra, et interrog� sur l�origine de la drogue, les enqu�teurs arrivent � obtenir l�identit� du fournisseur qui, � son tour, un jeune homme �g� de 28 ans, r�sidant dans la m�me localit�, est interpel�. Les policiers d�couvrent sur lui, une arme blanche. L�interpellation a alors �t� suivie d�une perquisition de son domicile. On y d�couvre quelques 34 grammes de drogue pr�d�coup�s destin�s � la revente, � diff�rents revendeurs. Le procureur de la R�publique de Khemis Miliana territorialement comp�tent � qui les deux accus�s ont �t� pr�sent�s dimanche dernier, les a plac�s en d�tention provisoire. La seconde affaire a �t� men�e � El Abadia, a l�ouest de Ain Defla. Agissant sur informations faisant �tat d�un individu qui se livrait au commerce de la drogue, dans les milieux des jeunes en op�rant de nuit, pour ne pas �tre rep�r� par les services de police. Les enqu�teurs op�rent alors une perquisition au domicile du mis en cause et y d�couvrent, indique-t on, quelques 44 g de kif trait� contenus dans une bo�te d�emballage de margarine cach�e dans l�anfractuosit� d�un mur. La drogue �tait d�coup�e en doses pr�tes � �tre �coul�es. Le mis en cause qui �tait en fuite, a fini par �tre arr�t�. D�f�r�, dimanche dernier au parquet d�El Attaf, accus� de commerce de drogue, le jeune homme �g� de 32 ans, demeurant � El Abadia, a �t� plac� sous mandat de d�p�t. Ces deux affaires dans des communes comme El Abadia et Ain Lechiakh, ne sont pas les seules signal�es. Ce ne sont l� que des preuves de plus qui signifient clairement que le commerce de la drogue n��pargne aucun milieu, aucune localit� m�me les plus recul�es, ciblant surtout le milieu des jeunes, ce qui laisse pr�sager qu�apr�s la consommation du kif trait�, le passage aux drogues dures, des hallucinog�nes et m�me de la coca�ne n�est pas � exclure, si rien n�est fait pour tarir les grandes sources d�approvisionnement de ces petits �ruisseaux� de produits qui empoisonnent les jeunes et les moins jeunes, d�truisant leur pr�sent, leur avenir et m�me touchant leurs familles et leurs proches.