L�Union europ�enne (UE) finance, par le biais de divers programmes, le d�veloppement de l��ducation en g�n�ral et de l�enseignement sup�rieur en particulier. L�un de ces programmes intitul� �Tempus� concerne 27 pays de la rive-sud de la M�diterran�e et des Balkans. Ce programme vise, selon Philipe Rufio, responsable aupr�s de l�Union europ�enne de la mise en �uvre pr�cis�ment de ce programme la modernisation, dans les pays qui y adh�rent, les syst�mes de l�enseignement sup�rieur afin d�y am�liorer les contenus. Pour Tairi Abdelaziz, vice-recteur de l�Universit� M�Hamed Bougara charg� des relations ext�rieures, de la coop�ration, de l�animation des manifestations scientifiques et de la communication, l�universit� alg�rienne est int�ress�e par l�appui � la mise en place des r�formes de l�enseignement sup�rieur particuli�rement le syst�me LMD. Cependant, comparativement � d�autres pays, maghr�bins notamment, l�Alg�rie, qui souscrit depuis 10 ans � ce programme, n�en profite que moyennement. C�est la conclusion que tout le monde fait. C�est aussi la conclusion que fait l�expert de l�UE lequel, en r�ponse � notre question, estime que notre pays pourrait �tre plus pr�sent. Pour rem�dier � cette d�faillance et mobiliser davantage les responsables des �tablissements alg�riens en vue de les encourager � initier des projets avec des universit�s alg�riennes ou �trang�res, une journ�e d��tude a �t� organis�e � la Biblioth�que centrale de l�universit� M�hamed Bougara de Boumerd�s (UMBB). Il est presque normal que l�organisation de cette rencontre de haut niveau �choit � l�UMBB, d�autant que l��tablissement est l�une des rares universit�s alg�riennes � tirer un maximum de projets, 7 de ce processus de mise � niveau. L�Universit� M�Hamed Bougara est par ailleurs r�put�e, pour son dynamisme en mati�re de coop�ration avec d�autres universit�s ; locales ou �trang�res. Les services de Tairi Abdelaziz, ont donc convi� � ce conclave, les vice-recteurs charg�s de la coop�ration de toutes les universit�s alg�riennes. Une d�l�gation d�experts de l�Union europ�enne conduite par Rufio ainsi que les coordinateurs (l�Alg�rien Allab et le Marocain Ammor) dans leurs pays respectifs de ce programme �taient pr�sents. �Ce n�est pas l�argent qui nous int�resse le plus, mais le plus grand b�n�fice de l�ouverture sur d�autres universit�s qui est plus b�n�fique�, nous a affirm� le professeur Allab, coordinateur alg�rien. �Nous avons not� que ce sont les universit�s marocaines qui sont ouvertes sur d�autres universit�s qui sont class�es au top des �tablissements universitaires�, dira de son c�t� Ammor. Effectivement, l�UE impose l�adh�sion de deux ou plusieurs universit�s du m�me pays lorsqu�il s�agit pour elle, de financer un programme � caract�re local et de deux ou plusieurs universit�s dans chaque pays, quand il s�agit d�un projet r�gional. En dehors des vastitudes de la politique politicienne, il semblerait que la coop�ration scientifique notamment marche bien avec nos fr�res et voisins marocains. Les universitaires des deux pays, qui m�nent des projets communs dans le cadre de Tempus en sont heureux. Est-ce que la crise �conomique et financi�re qui s�vit en Europe influera-t-elle n�gativement sur les programmes de soutien au d�veloppement de l��ducation et l�enseignement sup�rieur ? C��tait l�une des questions que nous avions adress�e � Philipe Rufion, chef de la d�l�gation de l�UE. Selon lui l�Organisation europ�enne va certainement restructurer, pour la p�riode 2014/2020, les divers programmes en un grand programme �Effectivement, la crise se traduit par des pressions importantes en mati�re budg�taire. Cependant, nous sommes raisonnablement optimistes, car l�UE consid�re que l��ducation est un investissement pour l�avenir �, conclura-t-il.