AFFAIRE HACENE FELLAH AU TRIBUNAL D�ANNABA Les peines r�duites de moiti� en appel La peine prononc�e en premi�re instance � l�encontre de Hac�ne Fellah, op�rateur �conomique activant dans la r�cup�ration et la commercialisation des d�chets ferreux et ex-vice-pr�sident de l�APW d�Annaba (RND), a �t� r�duite de moiti� lors du proc�s en appel. Elle passe de 10 ans de prison ferme � 5 ans, assortie toutefois d�une amende de 5 milliards de dinars (bien 5 milliards de DA). Ouvert � 9h, ce jeudi, au tribunal criminel d�Annaba, le proc�s n�a pris fin que vers 19h avec la prononciation du verdict. Apr�s le pourvoi en cassation introduit par le collectif des avocats de la d�fense, cette affaire a �t� requalifi�e. De crime, elle passe � d�lit. Dans cette affaire, il est reproch� � Hac�ne Fellah, la fraude et l��vasion fiscale, faux et usage de faux de documents commerciaux, l�octroi d�avantages indus � de tierces personnes et la complicit� dans la dilapidation et d�tournement de biens priv�s. Le deuxi�me mis en cause, Dj B., directeur g�n�ral de l�entreprise Fersid d�ArcelorMittal El Hadjar, est, pour sa part, poursuivi pour dilapidation de biens priv�s et d�avoir b�n�fici� d�un avantage indu. Sa peine a �t� r�duite de 3 ans de prison ferme en premi�re instance � 2 ans de prison. Quant � M. S., chauffeur et garde du corps de Hac�ne Fellah, condamn� lors du premier proc�s � un an de prison ferme pour usurpation de fonction d�un corps constitu�, il a b�n�fici� lui aussi d�une r�duction de moiti� de sa premi�re peine. Le tribunal a prononc� un acquittement pour les deux op�rateurs dans la r�cup�ration des d�chets ferreux dont la peine a �t� fix�e en premi�re instance � 2 ans de prison ferme. Ils rejoignent les trois accus�s dans cette affaire, un ex-responsable et deux agents de s�curit� d�ArcelorMittal, poursuivis pour vol, et qui ont d�j� b�n�fici� d�un acquittement au cours du premier proc�s. A l�issue des auditions, le repr�sentant du minist�re public avait requis les m�mes peines que celles prononc�es lors du premier proc�s. A leur tour, les hommes du pr�toire ont mis tous les atouts du c�t� de leurs mandants � travers des plaidoiries o� rien n�a �t� laiss� au hasard, d�o� ces r�ductions de peine, notamment pour Hacene Fellah. La d�fense �tait constitu�e d�un groupe d�avocats chevronn�s du barreau d�Annaba dont notamment ma�tres Taleb Nouredine, ex-b�tonnier de la r�gion Est, Mohamed Salah Farah, Abderrazak Youcef Khodja et Abderrahmane Boutamine. Lors de leurs plaidoiries, ils ont insist� sur certains aspects qui n�ont pas �t� pris en consid�ration par l�instruction, selon leurs dires, et qui auraient permis aux accus�s de b�n�ficier de la libert�. Ils estiment que certains de ces aspects auraient totalement blanchi leurs mandants. Ainsi, pour la d�fense de Hacene Fellah, ma�tre Taleb rel�vera l�absence dans ce proc�s du notaire ayant �tabli une procuration d�une personne d�c�d�e, que l�un des r�cup�rateurs- livreurs a utilis�e pour livrer de la ferraille � son mandant. Le m�me proc�d� a �t� utilis� pour le registre du commerce et l�identification fiscale du d�funt. Comme il soulignera que l�expertise demand�e par la justice, contrairement aux affirmations du d�but attribuant � son mandant 1 200 milliards de centimes de fraude et l��vasion fiscale, puis 500 milliards, n�a finalement relev� que la somme de 8 milliards de centimes. Par son questionnement, sa gestuelle et ses envol�es lyriques qui donnent encore plus de noblesse au m�tier d�avocat, celui qui est habitu� � d�fendre des accus�s dans des affaires toujours aussi lourdes les unes que les autres, a su plaider pour r�duire la peine de son mandant de moiti�. Par son argumentation, il donna un cour magistral de sciences juridiques aux pr�sents dans la salle du tribunal criminel de la cour de justice d�Annaba. A. Bouacha R�SIDENCE UNIVERSITAIRE 2000 LITS POUR FILLES Des conditions d�h�bergement qui laissent � d�sirer � El Tarf Selon des �tudiantes qui r�sident � la cit� universitaire 2000 lits pour filles, les conditions d�h�bergement ne sont pas acceptables et ne refl�tent gu�re les investissements consentis par le minist�re de tutelle. �Le chauffage central ne fonctionne pas et nos chambres se sont transform�es en v�ritables chambres froides pour fruits et l�gumes, en ce d�but de saison hivernale. Nous avons souvent recours, pour un peu de chaleur, aux bouteilles de gaz butane de 3 kg. Aussi, l�hygi�ne fait cruellement d�faut, il faut savoir que les femmes de m�nage ne font pas s�rieusement leur travail. C�est souvent une t�che ex�cut�e � la va-vite�, ont affirm�, mordicus, des �tudiantes de la cit� en question. Et d�ajouter pour mieux enfoncer le clou : �M�me la nourriture est en de�� de nos attentes, et ce, nonobstant les montants colossaux consacr�s par l�Etat � ce volet. Beaucoup d��tudiantes cuisinent dans leurs chambres. �tudier demande de la bonne nourriture, c�est un grand effort c�r�bral.�. Ainsi, le quotidien des �tudiantes de la r�sidence 2000 lits est p�nible � bien des �gards et les responsables concern�s n�ont rien entrepris de concret pour y rem�dier. D. A. JIJEL Une anarchie organis�e � Taher Le commerce informel dans la �ville� de Taher prend de plus en plus de l'ampleur, en d�pit de la d�marche pr�n�e par les pouvoirs publics visant la r�sorption de ce commerce spontan� qui �chappe � toutes formes de contr�le et qui repr�sente un important manque � gagner pour le Tr�sor public. Le visiteur de cette ville sera frapp� par l'anarchie qui r�gne � chaque coin de rue de la troisi�me commune de la wilaya en mati�re de population : des trottoirs sont squatt�s par de nombreux vendeurs � la sauvette qui imposent leur loi face � l'absence de l'Etat. Ils vendent n'importe quoi et n'importe comment : une vraie pagaille au su et au vu de tous. Les avis sont unanimes � dire que cette ville, ou plut�t ce souk est le mod�le-type de l'anarchie organis�e : des trottoirs de diff�rentes art�res du centre-ville sont constamment squatt�s par une �arm�e� de vendeurs � la sauvette qui exposent leurs diff�rentes marchandises dans des conditions d'hygi�ne d�plorables : on trouve des produits p�rissables � 18 heures et des marchandises expos�es � m�me le sol transgressant � toutes les conditions de la pratique commerciale. En empruntant le chemin de wilaya 135 reliant la da�ra de Taher � celle de Chekfa, nous avons �t� d�sagr�ablement surpris par ce qui se passe � la sortie Est de ladite ville : le lieu de stationnement des bus desservant les lignes Taher-Chekfa, Djimar - Chehna s'est transform� en un souk � ciel ouvert o� on trouve des ustensiles de cuisine et des l�gumes et fruits, des sous-v�tements pour femmes, des voitures et camions stationn�s dans les deux sens. Des vendeurs � la sauvette dressent leurs �tals devant les portes d�acc�s de bus desservant la ligne Taher-Djimar, Taher, Chekfa, Taher-Zouitina. Nous avons du mal � se frayer un chemin au milieu de cette Dlala qui se tient quotidiennement sous le nez des agents de l'ordre. Pour anecdote, le march� hebdomadaire de cette commune se tient chaque lundi au milieu du chemin de wilaya 135 reliant la da�ra de Taher � celle de Chekfa. Un choix qui exprime la gestion hasardeuse de la chose publique dans une commune dont le pouvoir de d�cision demeure entre les mains d'un puissant lobby d'affairistes qui intervient m�me dans l'�laboration du plan de circulation. A cet effet, le nouveau maire aura du pain sur la planche pour remettre de l'ordre dans ce souk, p�jorativement parlant, et lutter contre� ce lobby intouchable� dont les parrains font la pluie et le beau temps dans une commune o� la loi est un vain mot. Une commune o� on a du mal � trouver des mots pour exprimer ses...... maux. Bouhali Med Cherif EL TARF Un nouveau site touristique de premier plan gr�ce � la technique des g�otubes La placette mitoyenne � la plage appel�e commun�ment la Piscine, sise au centre-ville d�El Kala, est en train de se transformer au fil du temps, en un lieu de rendez-vous et de rencontres incontournable pour les romantiques et les amoureux de la grande bleue. Il faut savoir que la placette en question a vu le jour, gr�ce � une op�ration de protection et de confortement des talus de la plage la Piscine, dans le cadre du programme sectoriel d�centralis�, et ce, pour un montant de 80 millions de dinars. Cette op�ration a permis la construction d�un ouvrage en b�ton pour la protection du rivage, et ce, afin d��viter de potentiels affaissements de terrain avec tous les d�g�ts possibles, pouvant menacer directement les habitations adjacentes � ladite plage. Au pied dudit ouvrage, une muraille de plusieurs m�tres de hauteur a �t� �rig�e par l�entreprise r�alisatrice les �tablissements Djeffal Hocine, qui a proc�d� � la mise en place de g�otubes au pied des fondations. Ces g�otubes sont une structure tubulaire en g�otextile qu�on immerge dans le sable, en vue de provoquer l�amortissement des vagues �rosives et l�ensablement de la plage en question. Une technique novatrice qui peut �tre g�n�ralis�e aux autres plages situ�es au c�ur de la ville d�El Kala, � l�image du site la Grande Plage et la plage El Mordjane dont l�am�nagement est en train de conna�tre une multitude d�affaissements et de d�formations de terrain. De fait, la ville d�El Kala doit �tre prise dans son ensemble pour une �tude approfondie de son littoral, d�s lors qu�elle subit une �rosion c�ti�re. Cette avanc�e de la mer est due � plusieurs facteurs dont la construction du nouveau port de p�che, l�exploitation irrationnelle de la zone c�ti�re (vol de sable, etc.) et l��l�vation naturelle du niveau de la mer. Ainsi, le projet de confortement du talus de la plage la Piscine est un mod�le � m�diter et � prendre en consid�ration, dans la protection du littoral. Daoud Allam T�L�PHONIE MOBILE Nedjma ouvre son espace VIP � S�tif L�op�rateur de t�l�phonie mobile Nedjma vient de renforcer son r�seau de vente au profit de sa client�le de la r�gion est du pays par l�inauguration, jeudi, de son premier espace VIP, situ� � la cit� des 1006 logements. La c�r�monie d�ouverture de ce nouvel espace, le troisi�me du genre � l��chelle nationale apr�s ceux d�Alger et d�Oran, a eu lieu en pr�sence du wali de S�tif et du directeur de la poste et des technologies de l�information et de la communication. A l�instar des deux autres espaces VIP Nedjma, celui de S�tif offre les m�mes commodit�s d�accueil pour les prestations de service en mati�re de t�l�phonie mobile au profit des personnalit�s et entreprises. La boutique Nedjma de S�tif pr�sente des am�nagements int�rieurs en espaces ind�pendants r�serv�s aux clients VIP et particuliers, con�us de fa�on � assurer une meilleure prise en charge des dol�ances de chaque cat�gorie. En plus des services qui sont prodigu�s habituellement aux clients, tels que la facturation, la commercialisation des produits et services Nedjma, la configuration de t�l�phones portables, cet espace dispose d�une borne automatique pour le rechargement de cr�dits Storm ou l�achat de cartes de recharge Nedjma self-service. A cet effet, Nedjma cl�ture l�ann�e 2012 en force en totalisant 104 espaces Nedjma op�rationnels, 66 City-Shops, 17 Shops-in-Shop et 270 espaces services Nedjma (ESN) r�partis � travers le territoire national. Des espaces conviviaux qui rapprochent davantage Nedjma de ses clients dans les diff�rentes r�gions du pays. Imed Sellami SKIKDA Projets r�cemment lanc�s, d�faillances d�j� constat�es L�ann�e n�est pas cl�tur�e et d�j� des travaux r�alis�s, r�cemment, commencent � pr�senter des d�faillances. Il suffit d�arpenter la ville pour s�en convaincre. Tous contents de relever que beaucoup de projets de rev�tement de routes ont �t� entam�s, les citoyens n�en furent que d�pit�s de voir la r�apparition imm�diate des nids-de-poule et autres caract�ristiques de sous-d�veloppement. Les conducteurs ne se seraient pas encore familiaris�s avec des voies bien bitum�es que d�j� le chancellement � bord des v�hicules a refait surface. La pente de la cit� Bakir Tebbal (Ex-Esp�rance) menant vers Bouyala, en passant par la cit� Rabah-Debbah, en est l�illustration parfaite. Connaissant l�intensit� du trafic, la vitesse de rallye caract�risant les moyens de transport en commun et l�absence de trottoirs pour les passants, trois facteurs d�j� g�n�rateurs de dangers auxquels est venu se greffer l��tat d�plorable des routes, on ne peut que, et l� n�est nullement notre v�u, inscrire des pr�monitions d�h�catombe dans l��laboration de nos bilans. Les exemples sont l�gion. A notre humble avis, lancer des projets c�est bien, bien les r�aliser et les entretenir, c�est mieux. Zaid Zoheir LUTTE ANTI-DROGUE � GUELMA Des centaines d�arrestations et une importante saisie de kif trait� et de psychotropes La cellule de communication de la S�ret� de wilaya a communiqu� cette semaine, le bilan de la lutte contre le trafic de stup�fiants. Ce bilan recense les derni�res statistiques disponibles en la mati�re, arr�t�es au 30 novembre dernier. Le nombre d'infractions � la l�gislation sur les stup�fiants a connu un accroissement cette ann�e, avec 234 affaires trait�es. En comparaison, 164 faits avaient �t� recens�s pour l�ann�e 2011. Les indicateurs paraissent en hausse, qu'il s'agisse du trafic ou de l'usage des stup�fiants. Cette �volution est due vraisemblablement � l�accroissement de la pression exerc�e par les �l�ments de la police judiciaire de Guelma, qui a fait progresser le nombre d�interpellations, et donc d'affaires �lucid�es. Cette action de lutte anti-drogue lanc�e ces derniers mois a permis �galement, la saisie de plus de 4 kg de kif trait� et de 1 973 comprim�s psychotropes, apprend-on de m�me source.