La polyclinique Hala�mi rouvrira-t-elle ses portes un jour ? L�h�pital de Khemis Miliana, construit en pr�fabriqu� depuis 1984, subit une pression tellement forte, depuis des ann�es, que la direction du secteur de la sant�, dans le cadre des r�am�nagements, a d�cid� de r�habiliter certaines polycliniques pour en faire des structures de soins pr�-hospitali�res afin de d�sengorger l�h�pital, et en les faisant fonctionner de jour comme de nuit. C�est ce qui a �t� d�cid� pour la polyclinique Hala�mi qui draine tous les patients des quartiers nord et ouest de la ville, soit plus de 40 000 habitants. Pour r�am�nager cette polyclinique, le march� a �t� sign� au profit d�un entrepreneur de A�n Defla, pour un montant de 17,687 Milliards de cts en date du 2 novembre 2011 suivi d�un ODS (ordre de service) dat� du 5/12/2011. Ledit march� stipule que les travaux confi�s � l�entreprise ne doivent pas exc�der 100 jours. Selon les informations que nous avons pu r�colter, pour entamer les travaux, les cl�s des locaux de la structure ont �t� confi�s � l�entrepreneur � la fin du mois de janvier 2012. A ce jour, soit pr�s de 10 mois apr�s, les travaux ne sont pas encore achev�s. En attendant et depuis l�ouverture du chantier, la polyclinique fonctionne dans une maison de jeunes, sise hay Boutane o� il a �t� constat� un afflux suppl�mentaire de demandeurs de soins de la cit� Salam qui compte plus de 5 000 foyers en plus de ceux de Dardara ouest avec autant de m�nages. Les conditions de travail et d�accueil dans cette structure qu�on dit provisoire sont des plus d�plorables. Au rez-de-chauss�e, les salles d�examens hommes et femmes ne sont s�par�es que par un rideau de fortune, � l��tage, la salle r�serv�e aux soins de r��ducation et celle o� sont prises en charge les personnes souffrant de troubles psychiatriques ne sont s�par�es aussi que par un autre rideau de fortune. C�est dire la qualit� des soins qui sont dispens�s sans compter les parents qui viennent p�riodiquement pour la vaccination de leurs enfants. Selon des membres du personnel, cette structure �provisoire � a eu � fonctionner sans �lectricit� et sans eau pendant pr�s de 2 mois. Pour conna�tre les raisons a l�origine de ce retard consid�rable, nous nous sommes rapproch�s du directeur du secteur de la sant�. Le responsable ne nie pas que le retard est consid�rable et il impute la faute au bureau d��tudes qui a tr�s mal diagnostiqu� et inventori� les travaux r�alis�s d�une part et � l�entreprise d�sign�e qu�il consid�re comme sous-qualifi�e et ne disposant ni d�un personnel qualifi� ni des moyens de r�alisation idoines. Ces insuffisances, fait-il remarquer ont induit des travaux suppl�mentaires � r�aliser hors march� et qui n�cessitent des �avenants�. Devant cette situation, la D S P a signifi� � l�entreprise, indique-t on, l�arr�t du chantier en attendant le feu vert du contr�leur financier pour la validation de l�avenant n�1 qui, aux derni�res nouvelles, n�a pas �t� engag�. Cependant, malgr� cet �tat de fait, le responsable du secteur promet que la polyclinique, si tout se passe bien, sera rouverte et op�rationnelle d�s janvier 2013. Qui vivra verra. Une autre situation non moins handicapante pour l�h�pital de la ville qui ne voit toujours pas venir la mise en service de son nouveau pavillon des urgences. Et pour cause� Alors qu�apparemment ce pavillon �tait pratiquement achev� et ses �quipements modernes install�s, les pluies du printemps dernier ont r�v�l� une tr�s grosse lacune : le toit du pavillon, dont l��tanch�it� avait pourtant �t� refaite auparavant, a laiss� passer toute l�eau qui a ruissel� � l�int�rieur des installations, alors nouveau devis, nouvelle fiche technique nouvelles proc�dures, nouvelles d�penses et au bout du compte, un consid�rable retard dont p�tit le citoyen demandeur de soins. A qui donc incombe la faute, � qui incombe la responsabilit� de telles situations ? Le directeur du secteur, le bureau d��tudes, ceux qui ont retenu les entreprises ? Ceux qui sont charg�s du contr�le et du suivi, ou tous ensemble ? De toute fa�on, le directeur de la sant� et de la population promet et s�engage � ce que non seulement la polyclinique et le nouveau pavillon des urgences soient op�rationnels d�s janvier prochain tout comme seront op�rationnelles, � cette date les polycliniques de Djelida, Bordj Emir Khaled et Bourached, qui connaissent les m�mes d�boires, si toutefois les travaux d�ici l�, seront achev�s et r�ceptionn�s. Un ultimatum ayant �t� lanc� aux promoteurs. A noter au passage que la polyclinique d�A�n Lechiakh a quand m�me �t� mise en service il y a de cela quelques mois. Karim O. B�JA�A Deux personnes tu�es et deux autres bless�es � l�arme � feu � Darguina Deux personnes ont �t� tu�es et deux autres gri�vement bless�es � l�arme � feu, dans la nuit de vendredi � samedi, au lieudit Amtik Ouzeboudj, non loin de la RN 9, dans la commune de Darguina � l�est du chef-lieu de la wilaya de B�ja�a, alors que leur cinqui�me compagnon au moment du drame est port� disparu, apprend-on de sources locales. Apr�s une nuit arros�e � Souk El Tenine, les victimes, dont l��ge ne d�passerait pas la trentaine, qui s�appr�taient � rejoindre leurs domiciles � bord d�un v�hicule de location en empruntant un raccourci ont �t� surprises sur leur chemin par des tirs nourris d�un groupe arm�, rapportent nos sources. S�agit-il d�un acte terroriste ? Plusieurs versions difficiles � v�rifier sont avanc�es localement. Des villageois croient savoir qu�il s�agit de tirs de militaires en op�ration de ratissage dans la r�gion. Les victimes qui n�auraient pas obtemp�r� aux somations des militaires, croyant avoir � faire � un groupe terroriste en prenant la fuite, ont �t� prises pour cible par les soldats, indiquent certains villageois. Les corps sans vie des deux passagers du v�hicule, d�c�d�s sur le coup, ont �t� transf�r�s � la morgue de l�h�pital de Kherrata alors que les deux autres jeunes gri�vement atteints par balle ont �t� �vacu�s � la structure sanitaire d�Amridj, pr�cisent les m�mes sources. Une enqu�te a �t� ouverte par les services de s�curit� pour faire la lumi�re sur cette tragique affaire, selon nos sources. A. K. M'SILA Deux morts et un bless� dans un accident de la route � El-Maadher Deux personnes ont �t� tu�es et une autre gri�vement bless�e dans un accident qui s'est produit hier matin vers 10 h, sur le CW n�4 dans la r�gion d�El-Maadher, pr�s de la ville de Boussa�da, impliquant un camion et un v�hicule l�ger. Le poids lourd, qui transportait trois personnes �g�es de 28, 27 et 32, a percut� de plein fouet une Peugeot 207, selon l�officier de la Protection civile, M. Sa�di. Les deux passagers du camion sont d�c�d�s. Leurs corps ont �t� d�pos�s � la morgue de l'h�pital de Bousa�da par les pompiers, tandis qu�une troisi�me personne a �t� admise aux services des urgences de la m�me structure hospitali�re. La gendarmerie a ouvert une enqu�te pour d�terminer les circonstances de ce tragique accident. A. La�di A�N TAYA Un effort pour la s�curisation des �tablissements scolaires Quand �a ne fonctionne pas, il faut naturellement le signaler. Mais quand �a marche, il faut tout aussi naturellement le signaler et l��crire ! Et c�est le cas avec les services de la DGSN de A�n-Taya. Les parents d��l�ves, notamment ceux des trois cycles, primaire, moyen et secondaire, vivaient jusqu�� ces derni�res semaines le cauchemar des entr�es et sorties de classes. D�linquants faisant le pied de grue de mani�re affich�e devant les portails, vente de produits douteux pour ne pas dire plus � quelques m�tres seulement de ces lieux de savoir et d�innocence, agressions en s�rie d�enfants et parfois m�me de leurs parents venus � leur secours par des bandes de jeunes voyous. Et l�, depuis quelques jours, changement de tableau. Et quel changement ! Des brigades fixes de policiers sont l� aux horaires de grosse influence � surveiller les mouvements et � veiller � la qui�tude de tous. La police y fait m�me des descentes surprises pour maintenir la pression sur la faune et affirmer le c�t� p�renne de cette op�ration. Du coup, ces derni�res heures, les �coles de A�n-Taya vivent une� plage de tranquillit� que savourent enfants, parents et habitants. Pourvu que �a dure !