Le secr�taire g�n�ral d�El Islah, Hamlaoui Akkouchi, a assimil� le �faste� r�serv� par Abdelaziz Bouteflika au pr�sident fran�ais Fran�ois Hollande lors de sa derni�re visite en Alg�rie aux �extravagances auxquelles s�adonnaient Isma�l Al Khedioui avec Napol�on III�. Un faste, dit-il, �pay� par des contribuables qui ne sont pas d�accord pour une amiti� avec la France avant que toutes les questions de la m�moire commune soient sold�es�. M. Akkouchi est all� plus loin, qualifiant de �masochisme� l�attitude de Bouteflika et de son gouvernement. �Au moment o� la France officielle criminalise les actes de la Turquie contre les Arm�niens � coups de lois et de d�clarations virulentes, les d�tenteurs du pouvoir en Alg�rie applaudissent les demi-mots de Hollande�, a-t-il d�clar�. Et d�ajouter : �Ici, les lois sont promulgu�es plut�t pour organiser l�accueil de M. Hollande. Montrez-moi un seul pays qui aurait promulgu� un d�cret pour accueillir un pr�sident �tranger ! Les Fran�ais n�oseront jamais se permettre, ne serait-ce qu�un centi�me du faste qui a �t� r�serv� � leur pr�sident en Alg�rie. Et ce, parce que les dirigeants fran�ais ont des comptes � rendre � leurs contribuables qui leur imposent des lignes rouges � ne pas franchir. Or, le pouvoir en Alg�rie ne se fixe aucune limite et agit en toute impunit�.� Aux yeux de M. Akkouchi, les engagements de la France dans les accords sign�s � l�issue de cette visite ne sont que �de la poudre aux yeux�, car rien ne nous assure qu�ils seront respect�s. �Je crois fort que ces accords n�iront pas loin. Il n�y a qu�� comparer avec le Maroc pour se rendre compte que les intentions de la France ne sont pas aussi sinc�res avec nous qu�avec nos voisins. Combien de conventions avons-nous sign�es avec la France et qui sont rest�es lettre morte ?�, s�est-il interrog�. Cette digression �voquant les accords �conomiques ne l�a n�anmoins pas trop �loign� de l�objet de son intervention : �Cette g�n�rosit� avec laquelle fut accueilli Hollande suppose une all�geance, engendre le m�pris, rend confuse cette relation dans l�esprit des g�n�rations futures et surtout humilie les moudjahidine. Le pouvoir s�est rabaiss� � un tel point qu�il a oubli� que notre ind�pendance a �t� arrach�e au prix du sang car la France ne nous l�avait pas offerte sur un plateau.� Bref, c��tait l�occasion, a-t-il conclu, pour les harkis de sortir dans la rue faire des baisemains � M. Hollande comme au temps de la colonisation�