Le flou continue d�entourer les circonstances de l�enl�vement et de l�assassinat de la petite Cha�ma. L�auteur pr�sum� est toujours activement recherch� par les services de s�curit�. La panique s�est empar�e des familles au moment o� les plus folles rumeurs circulent. Nawal Im�s- Alger (Le Soir) - Identifi� par la Gendarmerie nationale, l�auteur pr�sum� de l�enl�vement et de l�assassinat de la petite fillette de huit ans est toujours recherch�. Des sources proches du dossier affirment que le suspect n�aurait pas agi seul. Ce qui est certain, c�est qu�il fait partie du voisinage de la fillette. Il a �t� formellement identifi� gr�ce aux indices que la gendarmerie a pu r�colter sur le lieu du forfait. Ceci explique probablement le fait que la fillette n�ait pas particuli�rement r�sist� apr�s avoir ouvert la porte � celui qui deviendra son bourreau. Retrouv�e morte au lendemain de sa disparition, la petite fille pr�sentait des traces de violence sur diff�rentes parties de son corps. Des informations qui ont aliment� les folles rumeurs : la petite aurait �t� viol�e, des organes lui auraient �t� retir�s. Des informations pas du tout confirm�es mais qui ont eu pour effet d�instaurer un climat de psychose chez beaucoup de familles. La crainte de voir ce sc�nario se r�p�ter est palpable. Beaucoup de parents craignent le pire d�autant que selon les statistiques, les cas d�enl�vements se multiplient. Selon le pr�sident de la Forem, depuis 2001, il y a eu plus de 1 000 kidnappings. Ces chiffres font froid dans le dos puisqu�en 2006, 86 enfants sont morts apr�s leur enl�vement et 36 autres ont �t� enlev�s en 2012. Des chiffres fort inqui�tants en l�absence d�un syst�me d�alerte efficace. En Alg�rie, cette proc�dure est inexistante. Entre le moment o� se produit l�enl�vement et o� il est signal�, il se passe souvent plusieurs heures auxquelles il faut ajouter le temps que mettent les forces de s�curit� � d�clencher les recherches. Les sp�cialistes sont formels pourtant : lors d�un enl�vement, les premi�res heures sont les plus d�terminantes. Lorsque l�alerte est donn�e tout de suite, des indices peuvent �tre r�colt�s, des t�moignages peuvent �tre r�ceptionn�s et ils sont souvent d�terminants. Pourquoi les services de s�curit� tardent-ils � mettre en place un tel syst�me d�alerte ? Aucune r�ponse n�est apport�e � l�interrogation qui ressurgit � chaque enl�vement qui se termine de mani�re aussi tragique. On se souvient encore du petit Yacine, disparu � Bab Ezzouar puis retrouv� dans un puits � quelques m�tres de chez lui. Toutes les recherches avaient �t� vaines jusqu�� ce que des pompiers utilisent un chien renifleur habitu� � intervenir dans les s�ismes. Ce dernier avait permis d�effectuer la d�couverte macabre. Le corps du petit Yacine en d�composition avait �t� identifi� par son p�re. Tout comme l�affaire de Yacine � l��poque, celle de l�assassinat de la petite Cha�ma repose la probl�matique de la s�curit� des enfants dans les espaces publics.