Les embouteillages dans la capitale ont fait r�agir, hier, les sp�cialistes de la DGSN, des m�decins et des psychologues qui ont tir� la sonnette d�alarme, en attirant l�attention sur les risques et effets du stress caus� par l�encombrement des rues et voies rapides. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Des experts, sont intervenus hier, au forum du quotidien Echa�b, assurant que les embouteillages ont atteint dans la capitale des proportions alarmantes, mena�ant m�me directement et indirectement la sant� des automobilistes. M. Tatachek, sous-directeur de la pr�vention et de la circulation � la Direction g�n�rale de la S�ret� nationale, a rappel�, de ce fait, que dans la capitale, le parc automobile a atteint 6 367 896 v�hicules, rendant la circulation particuli�rement difficile. Ceci alors que le r�seau routier, en d�pit de son d�veloppement au cours des derni�res ann�es, n�arrive toujours pas � contenir le flot de v�hicules, a expliqu� l�intervenant. �Au cours des ann�es pr�c�dentes, nous observions et prenions en charge les embouteillages aux heures de pointe, alors qu�actuellement, les rues sont congestionn�es � longueur de journ�e. Ceci ne r�pond � aucune logique�, a expliqu� le repr�sentant de la DGSN, qui s�interrogera aussi sur la destination des v�hicules et le fait qu�autant d�automobilistes soient sur la route sans interruption, aux heures de travail notamment. Le sp�cialiste expliquera que la circulation accentue le stress chez les automobilistes et leur nervosit�. Cette situation aboutit souvent, selon lui, � des conflits entre les automobilistes. �Apr�s avoir �t� bloqu�s dans les embouteillages, les automobilistes ont aussi tendance � acc�l�rer d�s que la route se lib�re et peuvent ainsi �tre souvent � l�origine d�accidents graves. En ville, des d�g�ts mat�riels sont ainsi enregistr�s et en dehors des agglom�rations, les accidents sont m�me mortels�, souligne M. Tatachek. Il dira, par ailleurs, que l�utilisation des v�hicules particuliers au lieu des transports publics accentue le ph�nom�ne des embouteillages. Les pi�tons, selon le sp�cialiste, avec leur comportement, aggravent la situation et ralentissent souvent la circulation, notamment dans les grandes art�res. Il recommandera ainsi, en vue de r�duire les embouteillages, que soient privil�gi�s les ronds points au lieu des intersections, d��viter la r�alisation de ralentisseurs sans respect des normes, le respect et la maintenance des feux tricolores et d��viter les op�rations d�entretien des rues ainsi que les travaux en tous genres sur la voie publique. M. Tatachek attirera aussi l�attention sur l�entretien des avaloirs qui, selon lui, doit �tre fait bien avant la saison hivernale. Par ailleurs, ce sont 300 000 v�hicules qui p�n�trent quotidiennement dans la capitale depuis les autres wilayas. Pour sa part, le professeur Bengounia�, du service �pid�miologie et m�decine pr�ventive au CHU Mustapha-Pacha, estime que le stress r�sultant des embouteillages peut causer des pathologies plus ou moins graves, allant des diff�rentes allergies, provenant des gaz, � des maladies cardio-vasculaires, le diab�te et l�hypertension art�rielle.