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GUERRE AU MALI
La France ose, les Africains suivent
Publié dans Le Soir d'Algérie le 13 - 01 - 2013

D�clench�e vendredi, l�offensive de l�arm�e malienne, appuy�e par l�aviation militaire fran�aise, contre les groupes islamistes qui avan�aient vers le centre du Mali s�est poursuivie durant la nuit et la journ�e du samedi. Face au d�luge de feu des avions de chasse fran�ais, les groupes terroristes ont d� abandonner leurs positions acquises jeudi. Les premiers bilans font �tat de plusieurs terroristes tu�s et des voitures et arsenaux militaires d�truits. Dans les combats, la France a perdu un pilote d�h�licopt�re, un lieutenant.
Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - La France, qui a vite fait d�accompagner son effort de guerre d�un forcing diplomatique ininterrompu, a soutenu, samedi, que son intervention militaire au Mali est �une op�ration bilat�rale franco-malienne�. Le ministre fran�ais de la D�fense, Jean-Yves le Drian, s�est pr�sent� devant la presse pour rendre compte de ce que la France a entrepris d�s vendredi. Il a affirm� que la France a utilis� ses avions de chasse pour stopper des caravanes terroristes. Des raids qui ont �t� effectu�s, a-t-il dit, aux environs de 16 heures. Jean-Yves le Drian a �galement inform� que des soldats fran�ais, quelques centaines, ont �t� d�ploy�s � Bamako pour s�curiser et la capitale malienne et les ressortissants fran�ais s�y trouvant. L�op�ration militaire ainsi engag�e contre les groupes terroristes ayant tent� de pousser vers le centre du Mali et qui ont pu prendre la ville de Konna jeudi est loin d��tre une intervention �clair. Le ministre fran�ais de la D�fense a affirm� qu�elle durera �aussi longtemps que n�cessaire �. Elle pourrait m�me s�intensifier, puisque Jean-Yves le Drian a soulign� que des avions Rafales sont en alerte en niveau de la M�tropole. L�offensive franco-malienne contre les groupes terroristes, � laquelle des troupes nig�rianes et s�n�galaises auraient pris part, aurait �t�, � en croire les bilans avanc�s, fructueuse. Pr�s d�une centaine de terroristes aurait �t� �limin�e et un important arsenal de guerre d�truit lors des raids a�riens des h�licopt�res fran�ais. Tomb�e jeudi aux mains des groupes terroristes venus du Nord-Mali, la ville de Konna a �t� r�cup�r�e. Lors du premier jour des affrontements, la France a perdu un lieutenant pilote d�h�licopt�re. Soutien politique international Etant intervenue militairement sans se r�f�rer au Conseil de s�curit� de l�ONU, la France a pris le risque de subir une lev�e de boucliers au plan international. Rien de cela n�a �t�. Bien au contraire, l�Union europ�enne, les Etats-Unis et les pays de l�Afrique de l�Ouest lui ont exprim� leur soutien politique. La premi�re expression de reconnaissance ne pouvait venir que du pr�sident malien Dioncounda Traor� qui, samedi, a appel� le pr�sident Fran�ois Hollande pour le remercier. Au niveau occidental, Londres, Berlin et Washington n�ont pas h�sit� � saluer la d�cision fran�aise de s�engager militairement au Mali. Si Londres et Berlin ne font aucune annonce quant � une �ventuelle participation � cet effort de guerre, Washington, en revanche, a fait savoir, d�s samedi, qu�elle �tait pr�te � apporter un appui logistique � la France, notamment la mise � disposition de drones de reconnaissance. Au niveau du continent africain, la C�d�ao et l�UA se sont d�clar�es satisfaites de cette intervention fran�aise. Seule voix discordante, cependant, celle de Moscou qui a rappel� qu�il faille s�en tenir � la l�galit� internationale et se soumettre aux r�solutions du Conseil de s�curit� de l�ONU. Un Conseil de s�curit� que la France s�est rappel� apr�s coup, puisque samedi, elle lui a destin� une lettre dans laquelle elle lui demande de h�ter le d�ploiement de la force africaine, conform�ment � la R�solution 2085. La C�d�ao se pr�pare � investir le terrain L�intervention militaire fran�aise semble avoir mis en app�tit les contingents de la C�d�ao qui �taient sur un pied depuis un moment d�j�. M�me si la France ne dit pas qu�elle poussera son intervention y compris dans le territoire du nord du Mali, n�emp�che que les pays de l�Afrique de l�Ouest s�enthousiasment, eux, � ouvrir le front du Nord. Dans le lot des engagements exprim�s, c�est le Burkina Faso, dont le pr�sident Blaise Compaor� officie en m�diateur dans la crise malienne, qui annonce en premier la lev�e d�un bataillon fort de 500 hommes, avant que le Niger n�annonce � son tour la mise d�autant de soldats � la disposition de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma). Le ministre ivoirien � l�Int�gration, Ally Coulibaly, a inform�, samedi, que les premiers soldats de la force africaine pourraient arriver au Mali d�s ce dimanche. ��a s'acc�l�re, d�s dimanche les premiers �l�ments de la force de la Mission internationale de soutien (Misma) pourraient �tre aux c�t�s des troupes maliennes�, a-t-il d�clar�. Le pr�sident de la C�d�ao a autoris� d�ailleurs, d�s vendredi, l�envoi imm�diat des troupes au Mali. La solution militaire se met en place.
S. A. I.
�Une d�cision souveraine�, selon Amar Belani
L�Alg�rie a consid�r� l�intervention militaire fran�aise au Mali comme une d�cision souveraine des autorit�s maliennes. Dans une d�claration rendue publique samedi apr�s-midi, le porte-parole du minist�re des Affaires �trang�res, Amar Belani, a condamn� l�incursion des terroristes dans le centre du Mali, tout en exprimant un soutien non �quivoque au pouvoir de Bamako.
La diplomatie alg�rienne ne prend donc pas un chemin de traverse pour d�cliner une r�action directement inh�rente � l�intervention militaire fran�aise au Mali. Le porte-parole du minist�re des Affaires �trang�res, Amar Belani, a d�clar� que la d�cision des autorit�s maliennes de faire appel � l�aide militaire fran�aise est une d�cision souveraine. �Il faut surtout bien noter que c�est une d�cision souveraine du Mali qui a demand� l�aide des puissances amies pour renforcer ses capacit�s nationales de lutte contre le terrorisme.� Mais il reste que la situation au Mali pr�occupe les autorit�s alg�riennes. Amar Belani a affirm� que �l�Alg�rie condamne avec la derni�re �nergie les incursions et les attaques men�es par les groupes terroristes dans la r�gion de Mopti qu�elle consid�re comme une nouvelle agression contre l�int�grit� territoriale du Mali�, a affirm� Belani, poursuivant : �Face � ces nouveaux d�veloppements, elle exprime son soutien non �quivoque aux autorit�s maliennes de transition avec lesquelles le gouvernement alg�rien entretient des relations de coop�ration multiformes, y compris dans le domaine militaire. Elle tient � assurer le peuple du Mali de sa fraternelle solidarit� afin qu�il puisse recouvrer sa pleine souverainet� sur toute l��tendue de son territoire national.� En faisant cas de son soutien �non �quivoque� aux autorit�s maliennes de transition, l�Alg�rie souscrirait donc au choix fait par ces derni�res de solliciter l�aide militaire de la France pour stopper la progression des groupes terroristes vers le centre du Mali. L�Alg�rie se suffit ainsi de prendre acte des derniers d�veloppements au Mali. Le porte-parole du minist�re des Affaires �trang�res a, par ailleurs, rappel� dans sa d�claration que l�Alg�rie �a fermement appel� les diff�rents groupes de la r�bellion respectueux de l�int�grit� territoriale du Mali et n�ayant aucun lien avec le terrorisme � s�engager dans la recherche d�une solution politique� et que �l�Alg�rie inscrit son action dans la continuit�, la coh�rence et la globalit� de la R�solution 2085 du Conseil de s�curit� et dans le respect de sa mise en �uvre pour la prise en charge des dimensions politique, humanitaire et s�curitaire de la crise malienne�.


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