TRANSPORT � TLEMCEN La col�re des lyc�ens Ceux qui ont pris la d�cision de l�augmentation du prix du ticket de bus n�ont pas un seul instant pens� aux cons�quences graves sur l�avenir des travailleurs et des �l�ves scolaris�s, notamment en milieu rural. Personne ne pourra scolariser ses enfants contraints de rejoindre des �tablissements situ�s loin de leur lieu de r�sidence. C�est le cas, notamment, des banlieues nord de la ville et des dairate de Sabra et d�Ouled Mimoun. Des lyc�ens ne pouvant pas faire face � cette augmentation sont oblig�s de recourir � l�autostop, le soir, afin de regagner leur domicile. Parfois ils attendent jusqu�� une heure tardive pour rentrer chez eux et cela avec tout le danger encouru. Cette situation ne peut pas durer longtemps. Avec les nouveaux tarifs de transport, un p�re de famille ne peut assurer la scolarisation de tous ses enfants. Les travailleurs qui se rendent au chef-lieu de la wilaya ne sont pas non plus �pargn�s par cette augmentation. A l�exemple d�un ouvrier qui gagne tout juste le SMIG, il d�pensera la moiti� de son revenu mensuel pour se d�placer. C�est ce que nous confient des travailleurs qui d�noncent l�absence des pouvoirs publics et le diktat des transporteurs priv�s. Abderrahmane, un travailleur dans la zone industrielle est oblig� de prendre deux bus pour rejoindre son poste de travail et ce n�est pas moins de 100 DA comme frais de transport qu�il est oblig� de d�bourser chaque jour. �Cela fait 10 ans que je travaille dans des conditions p�nibles pour subvenir aux besoins de mes deux enfants ; alors si c�est pour d�penser ma modeste paye pour le transport, je pr�f�re rester chez moi et grossir le rang des ch�meurs.� Tout le monde se pose la question sur cette augmentation du ticket de bus. Selon des usagers, une note �manant du syndicat des transporteurs est affich�e au public. Si, c�est le cas, on se demande o� sont les services concern�s. Si augmentation il y a, c�est la direction des transports qui est habilit�e � informer les usagers d�une telle d�cision. Depuis des ann�es, ce cr�neau a �t� abandonn� au priv� qui ne respecte pas souvent le cahier des charges. Il suffit de prendre un bus pour n�importe quelle desserte pour constater dans quelles conditions les gens sont transport�s. A rappeler que ces bus qui assurent le transport urbain ont une grande responsabilit� sur des vies humaines. Mais au fait, qui va rappeler � l�ordre tout ce beau monde qui prend en otage tout une population ? M. Zenasni Saisie de 23 q de kif � Sidi Boudjen�ne Les �l�ments du Darak al Watani sont parvenus � identifier un v�hicule signal� et qui transportait une quantit� de kif trait� de 23,5 q. Cette op�ration a �t� rendue possible gr�ce � des informations qui ont �t� exploit�es par la brigade de gendarmerie de la localit� frontali�re. A l�arriv�e des gendarmes, le v�hicule �tait immobilis� et le chauffeur avait d�j� pris la fuite. C�est le m�me sc�nario qui se r�p�te lors des grosses prises au niveau du trac� frontalier. Les trafiquants �tant tout aussi bien inform�s par leurs complices qui surveillent la transaction, depuis l�exp�dition jusqu�� son entr�e en territoire alg�rien. M. Z. MASCARA Visite du ministre de l�Am�nagement du territoire, de l�Environnement et de la Ville Amara Benyoun�s, ministre de l�Environnement, de l�Am�nagement du territoire et de la Ville, a effectu� hier lundi, une visite de travail dans la wilaya de Mascara. Au menu de celle-ci, figurait l�inspection de d�charges contr�l�es, le parc d�attraction, la for�t r�cr�ative et la grande r�alisation du Centre d�enfouissement technique d�El Keurt ainsi que les jardins Petit Lac et Grand lac de Tighennif qui n�en finissent pas d��tre visit�s. En attendant la concr�tisation des projets en cours ou les recommandations du premier responsable du secteur, ce sont moult pr�occupations citoyennes qui sont expos�es quotidiennement dans les villes de la wilaya et jusque dans ses douars les plus recul�s o� l��tat des lieux est parfois pr�occupant. Qu�il s�agisse de l�am�nagement de la gestion des villes ou de l�environnement, les exemples de d�gradation du cadre de vie sont l�gion. Des eaux us�es � ciel ouvert qui ont conduit les citoyens de wilaya � protester au niveau du chef-lieu, o� les conditions ex�crables des habitants du douar Ouled Alla de Tighennif, pour ne citer que ceux-l�, attestent de la malvie et de l�environnement peu reluisant qui est le leur. Quelques communes sortent du lot et sont un peu mieux log�es. La ville de Mascara elle m�me croule sous les ordures pr�sentes � longueur de journ�e sur la chauss�e. Le spectacle est affligeant. Se soucie-t-on des gens de certains douars qui souffrent le martyre pour rejoindre leurs �coles particuli�rement en hiver ? Pour les citoyens, chaque visite minist�rielle est porteuse d�espoir. En attendant, le discours des pouvoirs publics de faire de Mascara une �belle wilaya� reste un v�u pieu. Suffit-il de d�cr�ter l�hygi�ne en obligeant par exemple les commer�ants � installer des poubelles dans leurs locaux pour r�habiliter nos cit�s alors que l�on oublie l�essentiel ? La gestion rationnelle du ramassage des ordures, la r�habilitation des routes dans les villes et autres mesures ne pourront bien s�r aboutir que si elles sont accompagn�es par le civisme citoyen. L�, malheureusement, il faudra repasser. M. Meddeber ORAN 368 mineurs victimes d�attentat � la pudeur en 2012 Le ph�nom�ne d�agression sexuelle sur mineurs prend une ampleur de plus en plus inqui�tante � Oran. Rien que pour l�ann�e 2012, un total de 368 enfants victimes d�attentats � la pudeur a �t� recens�, selon les services de m�decine l�gale du centre hospitalo-universitaire d�Oran. Soit un enfant par jour est victime d�attouchements ou d�agressions sexuels. Ce chiffre a de quoi d�contenancer tout un chacun. La plupart de ces victimes, soit 291, ont subi des attouchements sexuels. On enregistre 22 cas d�agressions collectives et une soixantaine d�enfants victimes de viol. Ces victimes, selon les services de m�decine l�gale, sont �g�es de 4 � 13 ans. Des chiffres inqui�tants, mais leur divulgation r�v�le tout de m�me un point positif : cela prouve que les parents font � pr�sent fi des tabous et n�h�sitent pas � aller se plaindre aupr�s des services comp�tents. Certes, ces chiffres, aussi effrayants soient-ils, ne refl�tent pas tout � fait la r�alit�. De nombreux cas d�enfants sujets d�agressions sexuelles sont rest�s, jusqu�� ce jour, sous le couvert du secret, du tabou, et cela de peur du �qu�en dira-t-on�. En effet, bien des fois, les parents de ces malheureuses victimes, par crainte que l�affaire ne �s��bruite� dans la famille et l�entourage, pr�f�rent ne pas recourir � la justice, rajoutant ainsi � leur souffrance qui, elles, ne peuvent oublier de telles agressions physiques et psychologiques A. B. A�N-T�MOUCHENT Une bande de malfaiteurs mise hors d'�tat de nuire Une bande de cinq malfaiteurs qui terrorisait la population de B�ni-Saf a �t� mise hors d'�tat de nuire par la police, cette semaine. Suite � des plaintes d�pos�es par des victimes de ces malfaiteurs, qui op�raient dans divers quartiers de la ville c�ti�re au moyen de couteaux, de sabres et autres objets contondants pour d�poss�der les citoyens de leurs biens, les �l�ments de la S�ret� de la da�ra de B�ni-Saf ont d�clench� une enqu�te, exploitant toutes les informations fournies par les victimes. Ainsi, les �l�ments de la S�ret� de da�ra ont redoubl� de vigilance, en proc�dant � de longues surveillances au niveau des quartiers cibl�s par les voyous. Apr�s plusieurs jours, la police a r�ussi � identifier et arr�ter les cinq mis en cause. Il s'agit de : Z. A., M. B. B., S. M. A. et R. H., tous �g�s de 18 ans et B. M., 21 ans. Pr�sent�s devant le procureur de la R�publique de B�ni -Saf, ils ont �t� plac�s sous mandat de d�p�t. S. B. SIDI BEL-ABB�S Mise en service de deux stations-service sur l�autoroute Est-Ouest A la fin de la semaine derni�re, deux stations- service fixes ont �t� mises en service sur l�autoroute Est- Ouest au niveau de la localit� de Sidi Yagoub dans la wilaya de Sidi Bel-Abb�s. Ces stations offrent diverses prestations. Elles sont dot�es de pompes de distribution de carburant qui sont �quip�es de kits de r�cup�ration de fum�e et vapeur. Les stations sont aliment�es par l��nergie solaire produite par des panneaux photovolta�ques. Au niveau de ces stations, les usagers de l�autoroute Est-Ouest pourront effectuer des retraits de billets de banque au niveau des distributeurs. Ils pourront aussi s�arr�ter pour se reposer et permettre � leurs enfants de s��battre sur les aires de jeux am�nag�es. Des caf�t�rias et des �choppes de luxe seront aussi au service des automobilistes. L�on a appris que deux autres stations-service seront bient�t mises en service sur la m�me autoroute au niveau de la localit� d�A�n Berd, dans la wilaya de Sidi Bel-Abb�s. Au total, quelque 33 stations-service assureront les besoins et le confort des usagers de l�autoroute � travers tout le territoire, actuellement. A. M. Neuf Africains �crou�s pour s�jour ill�gal Suite � des informations parvenues � ses services faisant �tat de la pr�sence d�une dizaine d�Africains, pour la plupart des Maliens, au niveau d�un dortoir, en plein centre-ville de Sidi Bel-Abb�s, la gendarmerie a fait samedi dernier une descente au niveau de ce lieu d�h�bergement. Elle a intercept� neuf ressortissants africains en s�jour ill�gal. Lors de la perquisition de leur chambre, elle a d�couvert du mat�riel informatique, une imprimante et du papier, certainement destin�s � la fabrication de faux billets. Les mis en cause ont �t� arr�t�s et d�f�r�s devant le procureur de la R�publique qui les a �crou�s. A. M. 30 professeurs refusent d�assurer les cours � cause de l�absence de chauffage Trente professeurs du CEM Benghanem-Mekhfi, dans la localit� de Telagh, ont, dans la matin�e de dimanche, entam� un mouvement de gr�ve, refusant de rejoindre les classes, o� quelque 760 �l�ves les attendaient, � cause du froid dans les salles non chauff�es. Les enseignants, qui ont d�bray� dimanche dernier, disent �tre d�cid�s � continuer leur mouvement de protestation jusqu�� satisfaction de leur demande, � savoir des classes chauff�es pour pouvoir dispenser leurs cours, soulignant que leurs �l�ves transis de froid ne peuvent ni suivre ni assimiler les connaissances dispens�es.