Deux �tudiantes ont �t� enlev�es, tard dans la soir�e de samedi dernier, par des individus � bord d�un camion frigorifique en plein centreville de Sidi-Bel-Abb�s. C�est un citoyen qui a �t� t�moin de l�action qui a appel� le num�ro vert de la gendarmerie. Aussit�t, les �l�ments de la gendarmerie ont entam� les recherches dans tous les axes routiers qui auraient pu �tre emprunt�s par les ravisseurs. Une demi-heure apr�s, le camion est intercept� pr�s de la ferme dite Sidi Youcef, dans la localit� de Sid Khaled, dans wilaya de Sidi-Bel- Abb�s. Les ravisseurs ont �t� arr�t�s et les deux �tudiantes lib�r�es. Les mis en cause seront incessamment d�f�r�s devant le procureur de la R�publique de Sidi-Bel-Abb�s. A. M. RELIZANE Le transport scolaire, un probl�me qui persiste toujours Le transport scolaire constitue un vrai souci pour les �l�ves de plusieurs localit�s rurales de la wilaya de Relizane. Les �coliers, tous paliers confondus, des localit�s et hameaux de Ouled Ahmed (Sidi Kettab), Tliouanet (A�n Rahma), Toua�tia (Bendaoued), notamment, sont contraints de parcourir � pied, quotidiennement, des kilom�tres pour rejoindre l��cole. Un vrai parcours du combattant pour ces �l�ves dont un grand nombre est issu des couches d�favoris�es. Des parents d'�l�ves sont unanimes � dire qu'ils ont du mal � assurer une scolarit� normale � leur prog�niture, notamment pour les familles nombreuses, l'�loignement de l'�tablissement n�cessitant le recours � un moyen de transport payant. Selon nos interlocuteurs, un moyen co�teux pour un p�re de famille qui est souvent contraint de d�penser quotidiennement plus de 300 DA comme frais de transport pour les enfants scolaris�s. En d�pit des efforts consentis par les pouvoirs publics pour la prise en charge de la question du transport scolaire, � travers l�attribution d�un nombre assez cons�quent de bus scolaires, notamment dans les r�gions rurales � travers les diff�rentes actions de solidarit� nationale initi�es par le ministre de la Solidarit� nationale et les autorit�s locales, ces derni�res ann�es, force est de constater que ces efforts butent sur des probl�mes inh�rents � la gestion courante de ces bus dont la capacit� ne r�pond nullement aux besoins des communes, sachant qu�une bonne partie de la population habite des zones �parses. A. Rahmane TRANSPORT URBAIN � IMAMA Le calvaire de la ligne 24 Un responsable d�clarait il y a quelques mois sur les ondes de Radio Tlemcen qu�il n��tait pas question d�augmenter le prix du ticket de transport, suite � la gr�ve des transporteurs priv�s et que si cela devait arriver, ce serait avec le consentement de la Direction des transports. Celle-ci, � l��poque, exigeait une meilleure qualit� de service et le respect des clauses par les transporteurs priv�s qui, jusqu�ici, ne semblent pas �tre inqui�t�s. L�augmentation a eu lieu et les conditions de transport n�ont gu�re chang�. Mais ceci n�est rien devant le calvaire des habitants des 400 logements, qui n�ont de cesse, depuis des ann�es, de lancer un appel aux responsables des transports. La ligne 24 est compl�tement d�sert�e. Il y a � peine deux ou trois bus qui desservent le centre-ville et les quartiers du Champ de tir, alors que la ligne 14 est largement couverte par une cinquantaine de bus. Ce sont des citoyens en col�re qui nous ont rendu visite pour d�noncer cette politique de deux poids deux mesures. �Personne ne comprend pourquoi la Direction des transports ne r�agit pas � cet appel de d�tresse, car le probl�me de transport menace notre emploi�, dira cette dame qui risque d��tre licenci�e par son patron : �J�arrive toujours en retard et j�ai peur de me retrouver au ch�mage avec deux enfants � charge.� Un jeune qui vient tout juste de trouver un emploi apr�s des ann�es de ch�mage, fait la moiti� du chemin � pied pour prendre la ligne 14. Ces derniers temps, les citoyens de ces quartiers qui deviennent de plus en plus isol�s, appellent souvent Radio Tlemcen pour r�clamer leur droit au transport, et comme un malheur n�arrive jamais seul, l�unique bus de l�entreprise publique Etut a lui aussi d�sert� cette ligne. Le malaise couve. �Cette population est � bout de nerfs, nous dit un jeune, si cette situation persiste, nous allons prouver aux autorit�s qui nous d�laissent que nous sommes l� et nous ferons entendre notre voix�. Selon des informations, les citoyens des 400 logements et des quartiers avoisinants sont pr�ts � organiser une marche de protestation et paralyser toutes les autres lignes de transport. Est-ce trop demander aux responsables concern�s que de r�partir �quitablement les moyens de transport ? M. Zenasni TLEMCEN Les forestiers lancent le d�bat R�unis, pour la premi�re fois, dans un colloque national afin de d�battre la situation de leur secteur, les forestiers de tous horizons et de toutes g�n�rations ont battu le rappel des effectifs : cadres dirigeants (anciens et actuels), cadres syndicaux et chercheurs se sont donn� rendez-vous, deux jours durant, au parc national de Tlemcen (Lella Setti), pour se regarder, enfin, en face et se dire toutes les v�rit�s sur la situation chaotique, sur tous les plans, que conna�t le secteur. Organis�e sous le haut patronage du ministre de l�Agriculture et du D�veloppement rural, par la F�d�ration nationale des travailleurs des for�ts, de la nature et du d�veloppement rural et la Direction g�n�rale des For�ts, en pr�sence de tous les responsables (gestionnaires et syndicalistes), cette rencontre de deux jours permis aux repr�sentants de la corporation de dresser un constat amer en mettant, pr�cis�ment, le doigt sur la plaie, pour, esp�rait-on, aller au-del� de ce constat et proposer les solutions idoines et remettre le secteur sur les rails. D�anciennes personnalit�s du secteur, � l�instar de MM. A�ssa Abdellaoui (ancien ministre), Abderrahmane Taouret (ancien wali et ex-DG du Bureau national des �tudes foresti�res), M. Titah (ex- DGF), mais aussi le secr�taire g�n�ral du minist�re de l�Agriculture et un membre du secr�tariat national de l�UGTA, repr�sentant respectivement Rachid Bena�ssa et Abdelmadjid Sidi Sa�d, l�actuel DG des for�ts, M. Neouel, ont rehauss� de leur pr�sence ces assises nationales. Ainsi donc, la premi�re journ�e a �t� r�serv�e � d�enrichissantes communications, alors que la deuxi�me a vu le d�roulement de six travaux d�ateliers. Dans sa communication d�ouverture, M. Guentari Mohamed, historien et ancien moudjahid, enseignant- chercheur � l�Universit� d�Oran, a qualifi� les forestiers de �martyrs vivants de l�Alg�rie ind�pendante �, un qualificatif re�u par une salve d�applaudissements. M. Cheriet, dans une communication intitul�e �pour une gestion durable du patrimoine forestier�, estime que la for�t repr�sente une composante essentielle du milieu rural. Elle est donc indissociable de toute politique de d�veloppement visant les territoires ruraux. Pour lui, le patrimoine forestier alg�rien se r�partit en 1,440 million d�hectares de for�t, 2,4 millions de maquis et 263 000 de jeunes reboisements. Monsieur Bachir Kadik, un vieux routier du secteur et pr�sident de l�Association alg�rienne de phytosociologie, a, lui, tir� la sonnette d�alarme. D�ici quelques ann�es, a-t-il mis en garde, notre pays ne disposera plus de for�ts de ch�nes-li�ges, par manque de gestion foresti�re claire. M. Briki Athmane, membre ex�cutif de la F�d�ration nationale des forestiers, a pr�sent�, quant � lui, une communication tr�s �os�e� de la part d�un partenaire social pas toujours bien vu, ni trop accept�, par la tutelle. Il soutient que ces assises ont �t� report�es, � maintes reprises, pour permettre au ministre de tutelle, le docteur Rachid Bena�ssa, d�assister, mais en vain ! Abdelkader Rachedi, directeur central � la DGF, s�est interrog� sur la perception que nous avons, aujourd�hui, des for�ts et ce qu�on veut faire de ce patrimoine. �Peut-on et avons-nous les moyens d�aller au-del�, au moment o� un d�ficit criant en vrais forestiers se fait de plus en plus sentir ?� a-t-il conclu.