Les habitants de la cit� r�sidentielle, sise au chef-lieu de Relizane, s��l�vent contre le vacarme provoqu� par le passage de nombreux camions de gros tonnage par la rue principale. Plus de cinq cents camions de 20 tonnes, transportant du tuf depuis la carri�re de Sidi M�hamed Benaouda, circulent sur la RN4 reliant Relizane � Sidi M�hamed Benaouda pour atteindre la carri�re. A partir de cinq heures du matin, les habitants de la cit� sont r�veill�s par le ronflement des moteurs de ces engins m�caniques qui traversent la ville, sans aucune g�ne ni impunit� de la part des autorit�s. Ces camions causent des d�sagr�ments dans le sommeil des riverains et m�me des risques d�accidents dus � l��troitesse de la rue principale de la ville, mettant en danger les automobilistes et les pi�tions, notamment les �coliers. Des solutions existent pour rejoindre la RN4 par l�emprunt de la nouvelle route r�cemment ouverte, indique-t-on. Mais devant le laxisme des responsables, les camionneurs pr�f�rent l�ancien passage pour gagner quelques kilom�tres. Toutes les r�clamations formul�es par les habitants sont rest�es vaines, clame-t-on parmi les citoyens. Selon nos sources, �une correspondance a �t� transmise � la wilaya demandant l�interdiction du passage des camions poids lourds par l�avenue principale�. Une tr�mie �vitant le centre-ville est en voie de r�alisation. Toutefois, une formule relative � la circulation routi�re � ce niveau est propos�e, ceci pour mettre fin au stationnement anarchique. A. Rahmane NA�MA Un programme pour la protection du camelin Le CDARS (Commissariat au d�veloppement de l�agriculture des r�gions sahariennes) est en train de r�aliser un programme sp�cial pour la protection, l�am�lioration et le d�veloppement des cam�lid�s : une des rares productions animales dans la r�gion. De ce fait, diff�rentes zones de parcours et de transhumance seront localis�es � travers les communes de Moghrar et Djeniene, o� seront lanc�es plusieurs op�rations de plantation d�esp�ces v�g�tales et des p�pini�res fourrag�res pour l�alimentation du dromadaire, nous dit-on. Un projet qui tient � c�ur au ministre de l�Agriculture, qui a annonc� � plusieurs d��levage du camelin � travers plusieurs r�gions du pays, une mesure qui rentre dans la politique du renouveau de l��conomie agricole et rurale. Elle constitue une ressource pour des milliers d��leveurs et contribue � la cr�ation de centaines d�emplois indirects. L�Alg�rie compte un effectif de quelque 200 000 dromadaires r�partis sur 17 wilayas sahariennes et steppiques, viande d�passe les 10 000 tonnes/an. Une enveloppe de 80 milliards de dinars a �t� alors d�gag�e par l�Etat pour 2012/2014 pour la contribution au d�veloppement de l�esp�ce animale, surtout des cam�lid�s. Jadis, le �bateau du d�sert�, m�me si aujourd�hui son r�le de voyageur du Sahara est tr�s r�duit chez les nomades, il pourrait plus ou moins contribuer � la rentabilit� de la production de viande, bien que la population de la r�gion ne soit pas habitu�e � sa consommation, pr�f�rant ainsi la viande ovine ou bovine B. Henine SIDI BEL-ABB�S/LA D�MOLITION DE LEUR BIDONVILLE PROGRAMM�E POUR AUJOURD�HUI Une vingtaine de familles sans abri D�apr�s une p�tition sign�e par une vingtaine de familles ayant toujours occup� le bidonville de la ferme Si Salah, � la sortie de la ville de Sidi Bel- Abb�s, ces derni�res interpellent les autorit�s supr�mes au sujet de leur situation de sans-abri � partir du 13 f�vrier 2013, date retenue pour la d�molition de leurs demeures de fortune sans avoir �t� relog�es avant l�op�ration. Les signataires disent lancer un appel de d�tresse car d�clarent-ils dans leur p�tition, �nous n�avons pas o� aller, nous qui avons �t� recens�s apr�s 2007. Nous avons re�u des convocations nous signifiant la d�molition du bidonville o� nous r�sidons et programm�e pour la journ�e du mercredi 13 f�vrier sans que nous ne soyons concern�s par une op�ration de relogement. La seule proposition qui nous a �t� faite par les autorit�s locales est celle de l�attribution d�une petite parcelle de terrain dans le cadre de l�habitat rural et d�une aide financi�re de 70 millions de centimes pour effectuer tous les travaux de construction d�une demeure.� Les contestataires �voquent la difficult� de concr�tisation de cette proposition de par le temps et l�aide financi�re propos�e �tant donn� le prix des mat�riaux de construction. Maintenant ajoutent-ils �les autorit�s passent � l��tape suivante malgr� notre refus, c�est-�-dire celle de la d�molition du bidonville sans que notre probl�me de relogement ne soit r�gl� Nos abris de fortune seront ras�s et nos enfants seront bien s�r dans la rue par le froid rigoureux de cet hiver. C�est pourquoi nous interpellons les hautes autorit�s � se pencher sur notre cas de pr�carit�. De son c�t� Le Soir d�Alg�rie, a tent� de prendre attache avec le chef de da�ra pour plus d�informations, mais malheureusement il �tait en r�union nous a-t-on r�pondu. A. M. Une famille de sept membres asphyxi�s par le monoxyde de carbone �vacu�e vers les urgences Une famille de sept personnes �g�e entre 3 et 82 ans, a �t� sauv�e d�une mort certaine par la Protection civile de Sidi Bel-Abb�s dans la nuit de lundi � mardi dernier, apr�s avoir inhal� du monoxyde de carbone d�gag� par un appareil de chauffage s�rement d�ficient. En effet, au cours de la nuit, la Protection civile qui a �t� alert�e, a proc�d� au sauvetage de sept personnes, toutes inconscientes, � cause des �manations du CO2 dans une demeure familiale dans le centre-ville de Sidi Bel-Abb�s. Les victimes ont �t� �vacu�es vers les UMC du CHU de Sidi Bel- Abb�s o� elles demeurent toujours sous surveillance m�dicale. A. M. GR�VE DES TRAVAILLEURS ALG�RIENS DE LA SOCI�T� DES FERTILISANTS DE MERSAT EL HADJADJ Sit-in devant l�Inspection du travail En gr�ve depuis le 6 janvier dernier, les travailleurs de la soci�t� Alg�rian Oman des fertilisants) de Mersat El Hadjadj, n�ont � ce jour pas trouv� de terrain d�entente avec leur direction, seules des promesses non encore concr�tis�es, et persistent et enfoncent chaque jour la soci�t� dans l'incertitude. Hier, les gr�vistes ont observ� un sit-in devant l�inspection du travail � Oran, et ce, apr�s avoir attendu l�obtention du PV de conciliation qu�ils n�ont toujours pas re�u. Ce document est indispensable pour prouver que la gr�ve observ�e depuis cette date n�a pas �t� concluante pour les travailleurs. Leur direction ayant exig� des travailleurs la reprise du travail, suite � quoi, elle promettait de n�gocier avec eux leurs dol�ances, n�a pas convaincu les travailleurs gr�vistes qui campent sur leur position de maintenir la gr�ve tant que les promesses ne sont pas tenues. Le collectif des travailleurs gr�vistes revendique un respect des droits fondamentaux des travailleurs et surtout la gestion des comp�tences qui n�ob�it, selon eux, � aucune r�gle de gestion avec une pr�f�rence affich�e clairement envers les travailleurs �trangers au d�triment des travailleurs alg�riens. Suite au sit-in, les gr�vistes devraient tenir aujourd�hui une rencontre avec les responsables de l�inspection du travail pour tenter de trouver un d�nouement � cette situation qui semble durer. Amel Bentolba A�N-T�MOUCHENT Pris sur le toit d'une bijouterie avec plus d'un kilo d'or � El-Maleh Les �l�ments de la police de la S�ret� de da�ra d'El-Maleh ont r�ussi, hier, � appr�hender un individu en flagrant d�lit de vol d'une bijouterie au centre-ville. La police qui effectuait une patrouille de routine aux environs de midi, a aper�u le mis en cause sur le toit bijouterie avec un sac � dos contenant environ 1,940 kg d'or, d�rob� de la bijouterie m�me. L'individu, originaire de la wilaya d'Oran (B. A.), �g� de 20 ans, a, selon une source officielle, profit� l�absence du bijoutier rentr� chez lui, pour prendre son repas de pour s�introduire dans la bijouterie, � partir du toit. Malheureusement, lors de sa sortie de la bijouterie, il a �t� aper�u toit par la police qui l'a poursuivi et r�ussi � l�arr�ter. Elle a trouv� dans son sac � dos, l'or vol�. Le mis en cause a toujours op�r� sorte et a, � son actif, d'autres vols similaires. Pr�sent� devant procureur de la R�publique, il a �t� �crou�.