Un nouveau pôle urbain intégré s'étendant sur une superficie de 150 hectares, implanté sur le site de Aïn Nahass, dans la commune d'El Khroub est en cours de réalisation. Selon les concepteurs du projet, confié à une société de réalisation chinoise, pas moins de 6 400 logements pouvant recevoir jusqu'à 39 000 habitants sont projetés sur ce site. Lancé par le Premier ministre Abdelmalek Sellal lors de sa dernière visite à Constantine, le nouveau pôle urbain d'Aïn Nahass devrait rompre selon ses concepteurs, avec les anciennes pratiques de réalisation et de suivi. Selon le DLEP de Constantine, le projet sera soumis à un rigoureux suivi à tous les niveaux. Objectif annoncé : ne pas refaire les mêmes erreurs commises lors de la réalisation de la nouvelle- ville Ali Mendjeli, réalisée, en effet, amputée des équipements d'accompagnement de base. Un préalable d'ailleurs sur lequel a beaucoup insisté le Premier ministre, instruisant les responsables de la wilaya à prévoir dès l'entame du projet et parallèlement à sa réalisation, l'implantation des équipements d'accompagnement. Aussi, l'étude conçue par le bureau d'étude public, l'Urbaco, projette la réalisation d'une dizaine de structures à caractère culturel, sportif et éducatif. Il sera question entre autres de deux centres de formation professionnelle, d'une galerie d'exposition, d'une salle de cinéma, d'une polyclinique, d'une salle de sport spécialisée et d'une douzaine de lycées, écoles primaires et autres CEM. Une grande placette où sera implantée une aire de récréation, constituera le centre du pôle urbain conçu selon les responsables de la DLEP de manière à répondre aux besoins élémentaires des populations. Inscrit dans le cadre du programme quinquennal de logements 2009-2014, la réalisation de ce programme a été confiée à une société chinoise. Le système de construction retenu par les autorités locales est celui semi industriel. Selon les informations fournies par ces dernières, ce procédé, plus performant, permettra de gagner du temps et par là-même la réception du programme dans les délais. F. B. DIRECTION DE L'EDUCATION DE SKIKDA 4 196 candidats pour 54 postes d'emploi La disproportion entre l'offre et la demande demeure toujours posée dans les concours de la Fonction publique. La preuve nous a été donnée, encore une fois, au début février par la Direction de l'éducation de la wilaya de Skikda. 4 196 dossiers ont été déposés pour seulement 54 postes répartis entre 6 grades. Le poste d'adjoint économe s'est taillé la part du lion avec 2146 candidats pour 16 postes, suivi par celui d'intendant avec 1 246 candidats, après le rejet de 4 dossiers, pour 5 postes. En guise de renforcement des laboratoires, 2 postes d'adjoint principal au laboratoire et 25 d'adjoint technique ont été ouverts, 174 et 24 candidats ont respectivement concouru. Comme on le remarque dans le deuxième cas, fait assez rare, l'offre a dépassé la demande, ce qui a fait que les postulants ont été admis d'office. Les deux autres fonctions concernées par le concours d'accès sont conseiller d'orientation scolaire (570 candidats pour 2 postes) et aide-bibliothécaire (32 candidats pour 4 postes). Une commission est à pied d'œuvre pour l'étude des dossiers depuis la première quinzaine du mois de février. Initialement constituée des représentants de la Direction de l'éducation, elle a été élargie, à l'initiative du directeur de l'éducation, à des services autres que celui de la scolarité et des examens, ainsi qu'aux représentants des syndicats autonomes. La nouveauté réside également dans le fait que les représentants de la presse et ceux des institutions élues (APN, APW et APC) peuvent assister aux séances de traitement des dossiers. Zaïd Zoheir Le prix du poulet de chair en chute libre à Batna Le poulet, cédé à 160 dinars le kilogramme, connaît depuis deux semaines une «dégringolade continue», dans la wilaya de Batna, a-t-on constaté hier. En l'espace de deux semaines, les prix du poulet de chair ont enregistré une chute que les professionnels de la filière avicole expliquent par «l'abondance de l'offre», favorisée par le soutien de l'Etat aux produits entrant dans l'alimentation des poussins. Pour les services agricoles de la wilaya, la chute est due, aussi, à l'apparition de nouveaux investisseurs dans la filière avicole qui sont aujourd'hui au nombre de plus de 2 000 opérateurs. Le cours moyen du poulet vivant, à Batna, a atteint les 130 DA/kg à la ferme, alors que quatre jours auparavant, il se situait aux alentours de 160 DA/kg. Le kilogramme de poulet de chair vidé et conditionné est cédé dans les échoppes de la ville à 200 DA, contre un prix oscillant entre 400 et 450 DA il y a seulement quelques jours.Il faut dire qu'au-delà de l'aspect conjoncturel, le secteur avicole a fait preuve jusqu'à présent, dans la wilaya de Batna, d'un «dynamisme de bon aloi», considère- t-on à la Direction des services agricoles, soulignant l'importance de la production (30% de la production nationale) qui est passée de 30 000 quintaux en 2009 à 200 000 quintaux à la fin de l'exercice 2012. Selon M. Abdelhakim Tamagoulet, cadre à l'Oravie (Groupe avicole de l'Est), à Batna, ce recul des cours des viandes blanches est «tout simplement le résultat d'une abondance de la production, à un moment où la demande est demeurée faible». Une faiblesse qui ne devrait pas durer trop longtemps si l'on considère les attroupements qui commencent à se former devant les marchands de volailles du centreville de Batna, les consommateurs n'hésitant pas à commander plusieurs poulets. «C'est une aubaine dont j'entends bien profiter pour constituer ma provision car on n'est pas à l'abri d'un retournement de situation», déclare Mme Nacira, une ménagère d'une quarantaine d'années. Saïd A., propriétaire d'un point de vente de poulets vivants au quartier populaire de Bouakal, voit partir comme des petits pains ses poulets qu'il a ramenés de Aïn- Touta. «Moi, dès lors que j'y trouve mon compte, la baisse du prix ne me dérange pas, au contraire, elle renforce ma clientèle», avoue ce commerçant. APS OUVERTURE DE LA 4e EDITION DU FORUM INTERNATIONAL SUR KATEB YACINE À GUELMA L'auteur et le mouvement national en débat Kateb Yacine, romancier et dramaturge, visionnaire à succès, est considéré grâce à son roman Nedjma,comme l'un des pionniers de la littérature algérienne moderne, d'expression française. Ses œuvres comportent du courage, de la persévérance et de la détermination à agir debout. Elles expriment la révolte farouche des consciences insoumises, contre toutes les formes d'injustice. Du 24 au 27 février à la salle de cinéma El Intissar de la ville de Guelma, l'Association de promotion du tourisme et de l'action culturelle de la wilaya de Guelma organise un colloque consacré cette année à la détermination et l'engagement de Kateb Yacine dans le mouvement national. Une palette de spécialistes nationaux venus de Tiaret, Guelma, Oran et Alger, de France, et de Tunisie, prendront part à ce forum. Il s'agit de Charles Bonn, professeur à l'Université de Lyon, Mahieddine Kadi, de l'Université d'Oran, Henni Mansour (Tunisie), Bouziane Benachour, journaliste et dramaturge (Oran), et Lakhdar Maougal, chercheur au CRASC (Alger), selon les organisateurs. Il sera question tout au long de ce colloque des idées et du travail d'écriture de Kateb dans la lutte pour l'indépendance de l'Algérie, précise-t-on.