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Et si on se mettait à repeupler nos forêts ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 27 - 02 - 2013

Dans une déclaration au Soir d'Algérie, l'ancien vice-ministre chargé des forêts entre 1984 1988 regrette de ne pas avoir fait plus en matière de reboisement. Il faut lui reconnaître cette franchise où il fait part d'une chose cachée depuis lors qui fait aveu de regrets. Il n'en demeure, qu'il faut inscrire à l'actif de son département les efforts déployés durant cette période du moment que seules les mesures radicales de reboisement devaient être réalisées après la fin de son mandat. Une opération à entreprendre dans des conditions les plus difficiles mais nécessaires pour réparer les dommages résultant de tant d'années d'abus. La tenue du Salon national de l'agriculture, Pins-Maritimes du 18 au 25 février derniers, est une occasion à saisir par les responsables de l'Institut national de la recherche forestière (INRF) pour soulever le problème du repeuplement des forêts détruites dans des incendies criminels ou accidentels. Le même ensemble de connaissances fondamentales qui favorisa les progrès constants de l'agriculture nourricière doit être impérativement appliqué au développement et à culture des arbres, sauf que la nature des forêts peut éventuellement rendre cette application différente. La politique des pouvoirs publics, pour plusieurs raisons, doit être l'initiateur du développement de la sylviculture. La période de croissance d'un arbre quel qu'il soit dépasse souvent la durée de vie de la personne, et les conditions d'exploitation nécessitent des efforts soutenus et sont beaucoup plus complexes pour les forêts que pour la culture des légumes et de plantes déterminés. Les forêts ont la même propriété que le «binder», la couche de liaison intermédiaire qui tend à renforcer la protection mécanique de la chaussée avant de réaliser son tapis en enrobé à chaud. La forêt stabilise le sol ainsi que le système hydrographique et bien au-delà de sa surface d'implantation. L'entretien des forêts doit nécessairement concerner non seulement un large segment de la population rurale mais l'ensemble des citoyens. L'histoire nous apprend que la région méditerranéenne avec la Chine et les pays de la Cordillère des Andes furent les plus touchés par les ravages intervenus dans le peuplement forestier.
Protéger les forêts
Nous sommes arrivés à un moment où il faut nécessairement prendre conscience de conserver les forêts et provoquer la multiplication des connaissances techniques à mettre en œuvre dans l'administration des forêts. Le monde forestier qui remonte aux temps féodaux, nous apprend que les premiers efforts consentis dans le domaine de l'administration scientifique sont nés du désir ardent de préserver l'habitat naturel de la faune ; et bien avant le XIXe siècle, en Europe, les gardes forestiers avaient commencé à observer le mode de croissance des arbres et mis au point un système d'élagage qui fournissait à chaque espèce la quantité de soleil, ombre, lumière, l'espace et le tapis végétal favorisant ainsi sa croissance et permettre à la forêt de conserver sa vitalité. Les compétences de l'Institut national de recherche forestière (INRF), organisme placé sous la tutelle du ministère de l'Agriculture, en la matière, ne sont plus à démontrer pour peu qu'on le dote de tous les moyens nécessaires pour se mettre au diapason de l'évolution des technologies nouvelles. Ses structures techniques et scientifiques : biotechnologie, phytosanitaire, entomologie, pathologie, pédologie et érosion, sont très bien étoffées par des spécialistes de premier plan. La protection des arbres contre le feu, les maladies et les insectes est un facteur primordial pour la conservation et la gestion des forêts, particulièrement dans des zones difficiles d'accès et souffrant éventuellement de fréquentes sécheresses qui exigent des mesures de sécurité tous azimuts. Car si l'on veut déceler immédiatement et combattre les foyers d'incendie, il est nécessaire qu'aucune partie de la forêt n'échappe au système de protection. En outre, les forêts ne sont pas seulement une source de vie, de revenus, mais aussi un élément majeur dans la conservation des sols et du système hydrographique, éventuellement de protection d'animaux dont elles constituent l'habitat. Ceci dit, l'adoption d'une politique nationale en matière de forêts commande tous les progrès de la sylviculture scientifique, même si nous ne sommes pas encore prêts à introduire la génétique dans l'entretien et la survie des forêts. Le repeuplement de nos forêts et leur sauvegarde exigent non seulement une intervention des autorités, mais aussi la coopération des citoyens. Ils impliquent de poursuivre une politique à long terme plutôt que se contenter de l'intérêt immédiat. Enfin, le niveau de conscience et de responsabilité sociale d'un peuple se mesure à la façon dont il traite son environnement.


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