La PRI (Prime de rendement individuelle) semble aujourd'hui totalement désuète et met chaque trimestre les notateurs dans un grand embarras. En effet, bien que des critères aient été établis de manière individuelle pour permettre le calcul de cette prime, nul n'ignore que les notations ont pris un autre aspect, et les pourcentages attribués aujourd'hui aux travailleurs ne reflètent nullement le rendement de tout un chacun, provoquant, au contraire, des mécontentements. Pour ceux dont le taux leur est favorable, ils n'admettront plus une baisse de celui-ci même si le rendement a diminué au cours du trimestre. Quant à ceux qui pensent avoir bien travaillé et que leur notation ne représenterait pas ce qu'ils pensent obtenir, ce sera le même problème : mécontentement et menaces de diminuer leur rendement à l'avenir. Dans tous les cas de figure, la fronde est générale, et elle s'aggrave lorsque des responsables sont, pour des considérations diverses (dont le manque de courage), complaisants à l'égard de certains agents aux dépens d'autres. Les exemples sont nombreux pour enfin proposer, à l'instar de l'ex-PRC (Prime de rendement collective), d'introduire une moyenne de cette dite PRI dans le salaire de base, ce qui épargnera aux responsables des désagréments à chaque trimestre. Faut y réfléchir dans ce sens...