L�Alg�rie enregistre entre 3 000 et 4 000 nouveaux cas d�insuffisants r�naux par an. 7 000 malades sont sur une liste d�attente pour une transplantation r�nale et 16 000 trait�s par h�modialyse. Ces patients ont une chance sur 10 000 pour �tre greff�s, selon le pr�sident de la Soci�t� alg�rienne de n�phrologie dialyse. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - En raison d�une p�nurie d�organes, l�acc�s � la transplantation r�nale reste le grand combat des insuffisants r�naux. L�Alg�rie r�alise 150 greffes par an. Or pour satisfaire le nombre de patients en attente d�une greffe, soit 7000, 500 transplantations r�nales doivent �tre r�alis�es annuellement. Le professeur Tahar Rayane, pr�sident de la Soci�t� alg�rienne de n�phrologie, dialyse et transplantation qui s�exprimait, hier, lors de la c�l�bration de la Journ�e mondiale du rein, est formel : �On ne meurt pas du probl�me d�insuffisance r�nale en 2013�. La seule chance pour ces patients pour survivre, c�est de trouver des donneurs. Pour le professeur Rayane qui souligne que le taux de d�c�s des insuffisants r�naux est de 10% �le don d�organes doit �tre une cause nationale�. La lutte des sp�cialistes de la sant� est d��largir le cercle des donneurs hors milieu familial, mais surtout de sensibiliser sur le don d�organes. C�est d�ailleurs le r�le de l�Agence nationale de greffe d�organes et de tissus qui a ouvert ses portes le mois d�ao�t dernier. En septembre prochain, c�est l�Institut national du rein qui sera �galement op�rationnel. La prise en charge des maladies n�phrologiques ne peut que s�am�liorer, estime le professeur Rayane. L�insuffisance r�nale touche �galement les enfants. Environ 80 � 100 enfants n�cessitent une transplantation annuellement. Les sp�cialistes expliquent que les maladies responsables d�une insuffisance r�nale terminale au cours de l�enfance et de l�adolescence sont cong�nitales dans la moiti� des cas et dans 20%, c�est h�r�ditaire. Le d�pistage et la prise en charge des enfants se font dans 80% des cas � un stade terminal. C�est pourquoi les sp�cialistes de la sant� appellent au d�veloppement du d�pistage �chographique ant�natal qui permet d�identifier les enfants � risque. Selon les professionnels de la sant�, �au cours de ces dix derni�res ann�es, des progr�s majeurs ont pu �tre r�alis�s dans le traitement des maladies r�nales, mais aussi dans la prise en charge de l�insuffisance r�nale chronique chez l�enfant en termes de dialyse miniaturis�e ou de transplantation par donneur vivant apparent�. Le probl�me, soul�vent-ils, reste en termes de pr�vention. A ce sujet, le professeur Rayane appelle les personnes � risque (diab�tiques, hypertendus, personnes souffrant d�infections, enfants n�s avec un poids inf�rieur � la moyenne) � faire des bilans r�guliers. �Plus t�t on diagnostique plus t�t on peut ralentir la maladie et r�duire le nombre de personnes � greffer� a-t-il indiqu�.