Les deux chambres du Parlement seront inform�es par le gouvernement, d�s la pr�sentation de la prochaine loi de finances, du co�t annuel des subventions dites implicites, actuellement non budg�tis�es, a indiqu� mardi 12 mars 2013 � Alger le ministre des Finances. �Nous sommes en train de travailler actuellement au minist�re des Finances pour quantifier ces subventions pour que la prochaine loi de finances permette au Parlement de prendre connaissance du montant des subventions non budg�tis�es�, a-t-il ajout�, r�pondant � une question sur une �ventuelle budg�tisation des subventions indirectes. Ces montants ne vont donc pas �tre budg�tis�s mais affich�s sur le budget � titre indicatif, a pr�cis� le ministre en marge d�une conf�rence anim�e par des experts du FMI, de la Banque d�Alg�rie et des banquiers alg�riens. Les subventions implicites ou indirectes portent notamment sur les prix de l��nergie (�lectricit�, gaz, essence et gasoil) et du loyer, des prix qui ne couvrent pas les charges d�exploitation ou l�amortissement de la dette des entreprises ni leur d�veloppement �conomique, a expliqu� le ministre. Le Tr�sor prend en charge ces montants, non pas � travers le budget, mais notamment � travers le rachat des dettes des entreprises publiques. Zeine Ould Zeidane, conseiller au d�partement Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, a surtout invit� l�Alg�rie � adopter �plus de prudence pour bien cibler les subventions en direction des populations les plus vuln�rables �. Les subventions dites implicites s�av�rent �trop co�teuses� pour l�Alg�rie, selon lui. L��lectricit� a profit� de 2,13 milliards de dollars (quelque 150 milliards de dinars) de subventions, tandis que les carburants ont co�t� 8,46 milliards de dollars (environ 650 milliards de dinars). Ces subventions repr�sentent, selon l�organisme onusien, 6,6% du PIB alg�rien en 2010. D�autres subventions, comme celles des prix des bl�s tendre et dur, du sucre, de l�huile et de l�eau dessal�e, sont par contre budg�tis�es annuellement en Alg�rie. La d�pense sociale budg�tis�e repr�sente presque un quart du budget de l�Etat et 13% du PIB national. En incluant les subventions non budg�tis�es, ce taux atteindrait les 30% du PIB, selon certains experts. Le non-acc�s � l�information sur le co�t annuel des subventions dites implicites, actuellement non budg�tis�es, a trop perdur� : rectifier le tir en direction des parlementaire est une d�cision positive mais insuffisante. Il faut �largir ce droit � l�information gouvernementale � tous les citoyens. En mati�re de transparence budg�taire, l�Alg�rie a accumul� un �norme retard.