Deux semaines apr�s leur passage devant les magistrats du tribunal correctionnel d�Azazga, les quatre ex-�lus ayant pr�sid� aux destin�es de l�APC de Tizi-Ouzou, au nom du FFS, entre 2001 et 2007 �taient de nouveau convoqu�s, hier, devant la m�me juridiction pour prendre connaissance du verdict. Il y a deux semaines, les quatre �diles, dont l�un est en fuite depuis plusieurs ann�es, devaient r�pondre des chefs d�accusation de passation de march�s publics en contradiction avec les r�gles en la mati�re, et de dilapidation de mat�riel appartenant � la collectivit�. Ils avaient ax� leur d�fense en mettant en avant l�argument selon lequel � l��poque des faits, il n��tait pas loisible de pr�sider l�APC de Tizi-Ouzou, en raison de la difficile conjoncture qui co�ncidait avec les �v�nements du Printemps noir. Impassible, le repr�sentant du minist�re public avait conclu son r�quisitoire en r�clamant l�application d�une peine de cinq ann�es de prison ferme assortie d�une amende de trente mille dinars contre chacun des trois ex-pr�sidents pr�sents � la barre, alors que dix ann�es de prison ferme et une amende de dix millions de dinars �taient requises contre le fuyard, initialement condamn�, il y a quelque temps d�j�, pour une tout autre affaire li�e � la dilapidation du foncier communal. Hier donc, a �t� rendu le verdict de cette affaire qui a suscit� moult commentaires dans l�opinion publique. Et le moins que l�on puisse dire, c�est que le tribunal a eu la main tr�s lourde � l�encontre notamment des trois ex-�lus pr�sents, puisque la sentence a �t� au-del� de ce qu�exigeait le procureur deux semaines plus t�t. C. Omar, AA. Ch�rif et B. Arezki ont �t� condamn�s � sept ann�es de prison et un million de dinars d�amende, alors que le tr�s controvers� T. Ahmed verra s�ajouter une autre ligne � son casier judiciaire avec dix ann�es de prison et un million de dinars en guise d�amende. Ainsi s�ach�ve ce qui ne semble �tre que la premi�re partie de cette affaire qui devrait �tre rouverte en appel, pr�s la cour de Tizi-Ouzou cette fois. M. Azedine Makouda paralys�e par ses commer�ants Les commer�ants de la localit� de Makouda, � 20 kilom�tres au nord de Tizi-Ouzou ont, durant toute la journ�e d�hier, dimanche, baiss� rideau et ferm� la mairie et le si�ge de la da�ra. Parmi leurs principales revendications, les protestataires exigent �l�am�nagement et le rev�tement imm�diat de la route nationale�, une route qui traverse ce chef-lieu de la da�ra, dans toute sa longueur. Les commer�ants r�clament, en plus de l�am�nagement du tron�on de la RN 72, principale rue de la localit�, d�t�rior� apr�s le passage de conduites d�AEP et de gaz naturel, leur mise en service, le lancement des travaux d�une mini gare inscrite depuis longtemps et l�installation d�un bureau des contributions au cheflieu. Il faut ajouter que pour ce qui est de payer ses factures des imp�ts et d��lectricit�, le citoyen de Makouda doit se d�placer jusqu�� Tigzirt, la da�ra-m�re. Dans une plateforme de revendications, remise au chef de da�ra, le r�dacteur du document explique clairement que la d�gradation de ladite route, engendre des pertes et des dommages � �notre activit� commerciale �. Une d�l�gation des protestataires, re�ue au si�ge de la da�ra, par le repr�sentant de l�Etat et le maire, est sortie apr�s plus d�une heure, sans qu�elle ne soit convaincue des propos tenus par leurs interlocuteurs. �Le chef de da�ra rejette la balle sur le wali et les directions concern�es�, nous d�clare un membre de cette d�l�gation. Juste apr�s sa rencontre avec les autorit�s locales � qui ils ont donn� un ultimatum de trois jours pour r�gler la situation, ladite d�l�gation s�est vite r�unie, avec l�ensemble des commer�ants, pour leur faire un compte-rendu d�abord, et discuter ensuite des suites � donner � leur mouvement.