Apr�s ceux de 2001, les souscripteurs en 2002 au programme location-vente seront convoqu�s d�s le mois prochain pour l�actualisation de leurs demandes. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - C�est ce que le directeur g�n�ral de l�Agence nationale de l�am�lioration et du d�veloppement du logement (AADL), cit� hier par l�Agence presse services, indique. Justifiant cette annonce, Elias Benidir indique que sur les 20 000 souscripteurs (2001) convoqu�s jusqu�� pr�sent par l�AADL, seuls 13 000 souscripteurs se sont pr�sent�s � leur rendez-vous. Ainsi, le taux d�affluence moyen des souscripteurs re�us est de 60 � 70% par jour. Benidir explique la faible affluence �Ce taux nous laisse croire qu�au moins 30% des premiers souscripteurs du programme AADL ont pu r�gler leurs probl�mes de logement, par l'aide de l'Etat ou par d'autres moyens, durant les douze derni�res ann�es�, rel�ve le DG de l�agence qui a pr�cis� que le nombre de souscripteurs 2001 concern�s d�passe les 60 000. �M�me si nous avons enregistr� plus de 300 d�sistements, le reste des souscripteurs absents ne se sont pas manifest�s, probablement, parce qu�ils ne trouvent aucun int�r�t � se pr�senter � l'agence�, ajoute Elias Benidir. Le nombre �important� des absents a pouss� l�agence � augmenter ses capacit�s d'accueil, passant de 400 � 600 souscripteurs par jour, selon le DG de l'agence qui compte encore augmenter les capacit�s d'accueil pour atteindre 800 souscripteurs/jour. A ce titre, l�AADL a lou� aupr�s de l�APC de Bir Mourad Rais une salle pr�s du si�ge central de l'agence qui s�ajoutera aux chapiteaux d�j� install�s pour accueillir les souscripteurs convoqu�s. L�op�ration se d�roule bien... N�anmoins, l�on se f�licite � l�AADL de la �bonne� organisation de l'op�ration, en d�pit de quelques difficult�s relatives � la r�ception des convocations. � L'op�ration se d�roule bien (...) nous n'avons pas enregistr� de probl�mes, � l'exception de celui du changement d'adresses pour lequel une �quipe a �t� charg�e pour le prendre en charge de mani�re efficace �, d�clare le DG. Toutefois, le premier responsable de l�AADL a soulign� qu'un dernier avis sera publi� par voie de presse avant la cl�ture de l'op�ration d'actualisation des dossiers, pour inviter les souscripteurs n�ayant pas re�u de convocation � se pr�senter � l'agence. 50% des dossiers pass�s par le fichier national Selon Elias Benidir, cette op�ration sera achev�e au plus tard en juillet prochain, mais les souscripteurs ne seront convoqu�s pour payer la premi�re tranche du prix du logement qu'une fois les traitements de leur dossier achev�. A cet �gard, M. Benidir a pr�cis� que la moiti� de dossiers re�us jusqu'� pr�sent par l'AADL sont pass�s par le fichier national qui permet d'identifier les demandeurs de logements � l'�chelle nationale. Pas de date pour les nouvelles demandes Cependant, le prix du logement ne sera fix� qu'apr�s le d�marrage des chantiers de construction, qui seront lanc�s probablement au cours du mois d'avril prochain, indique le DG de l�agence. Concernant les nouveaux dossiers, le directeur a pr�cis� que la date de d�but de r�ception des nouvelles demandes de logement n'a pas encore �t� fix�e, vu que � cela ne d�pendra pas seulement de l'ach�vement de l'op�ration de l'actualisation des anciens dossiers, mais de plusieurs autres facteurs organisationnels�. Gr� � gr� pour les Chinois Concernant les entreprises de r�alisation, l'AADL a pr�f�r� attribuer de gr� � gr� le march� de construction des premiers sites aux entreprises chinoises d�j� pr�sentes en Alg�rie. �Nous sommes tenus de lancer les premiers chantiers dans les plus brefs d�lais. Les entreprises mixtes r�cemment cr��es ne seront pas pr�tes, ce qui nous a pouss� � recourir aux entreprises chinoises qui ont d�j� acquis une exp�rience appr�ciable en Alg�rie�, a-til expliqu�. Il est � rappeler que 11 soci�t�s mixtes ont �t� cr��es durant les derniers mois avec des partenaires portugais, italiens et espagnols pour contribuer � la r�alisation des diff�rents programmes de logements publics, notamment le programme AADL qui vise � construire pr�s de 230 000 logements de type location-vente. 3 000 logements en attente de distribution Concernant les logements qui n'ont pas encore �t� distribu�s, M. Benidir a indiqu� que ce retard �tait d� � plusieurs obstacles � caract�re technique notamment dans certains sites dont les travaux devraient prendre fin durant les premiers mois de l'ann�e en cours. Selon le m�me responsable, l'agence a proc�d� � la distribution des logements au niveau du site de Bachdjarrah alors que celui d'Ouled Fayet conna�t un retard dans les travaux �en raison notamment des conditions climatiques ayant marqu� l'hiver�. Le premier programme AADL porte sur la r�alisation de 55 000 unit�s dont 27 400 unit�s � Alger. Cependant, 000 unit�s n'ont pas encore �t� distribu�es notamment � Belle-vue (A�n Benian), Ouled Fayet, Draria et Heuraoua (Alger). L'agence compte r�ceptionner le reste des logements avant la fin de l'ann�e d�s l�ach�vement des travaux d'am�nagement des routes, d'assainissement, d'eau et d'�lectricit�. C. B. MAINTENANCE DES ASCENSEURS DES B�TIMENTS L�AADL cherche des professionnels L�Agence nationale de l�am�lioration et du d�veloppement du logement (AADL) cherche des professionnels pour la maintenance des ascenseurs des b�timents. A ce titre, l�agence lancera dans deux semaines, un appel d'offres national pour la cr�ation d'une soci�t� charg�e de la maintenance des ascenseurs des b�timents des cit�s relevant de cette agence au niveau du territoire national. Selon le Dg de l�AADL, la r�habilitation et la maintenance des ascenseurs des cit�s AADL seront confi�es � des �professionnels� du domaine. Ainsi, la soci�t� devrait prendre en charge tous les aspects relatifs aux ascenseurs en veillant � leur fonctionnement permanent, et en r�parant les pannes dans des d�lais ne d�passant pas les 72 heures. Comme le cahier de charges red�finira �galement, selon le m�me responsable, la fonction des concierges et des gardiens de ces cit�s pour am�liorer les conditions de vie des habitants. Elias Benidir souligne dans ce cadre, la n�cessit� de mettre un terme au ph�nom�ne des gardiens �parasitaires� qui obligent les habitants � payer une somme mensuelle alors que ces charges rel�vent des gestionnaires de ces cit�s.