Dès le 1er avril prochain, la DG entamera la réactualisation des dossiers des postulants de 2002. Les premiers logements du nouveau programme location-vente de l'AADL seront livrés à leurs bénéficiaires dès la fin de l'année 2014. Les chantiers seront lancés dans les 2 ou 3 mois prochains. Le délai de réalisation fixé aux entreprises ne saurait dépasser les 30 mois. Cette échéance coïncidera avec la fin de l'opération de réactualisation des dossiers des postulants des années 2001 et 2002 qui n'ont pas bénéficié du programme initial des 55 000 logements. Si, pour l'année 2001, les dossiers ont été finalisés, ceux de 2002 seront actualisés dès le 1er avril prochain. La direction générale de l'AADL vient de réserver à ce propos une salle dans la commune de Bir-Mourad-Raïs, juste en face de son siège, afin de recevoir les demandeurs à une cadence de 600 personnes/jour. Le directeur général de l'AADL, Lyes Benidir, compte achever cette mise à jour des souscriptions dès la fin du mois de juillet. Il espère entamer un maximum de chantiers durant l'année 2013. Mieux, un lot de 100 000 à 200 000 logements va être, selon lui, lancé pendant l'année en cours. Plus explicite, M. Benidir envisage de commencer par le lancement de 30 000 unités vers la fin du 1er trimestre 2013 qui seront réceptionnées à la fin 2014 et attribuées aux locataires-acquéreurs durant le 1er trimestre 2015. Il s'agit, en fait, des vrais candidats pour lesquels le fichier national n'a révélé aucune irrégularité. 25 000 faux certificats de résidence révélés Les demandeurs retenus par l'agence sont aussi ceux qui n'ont pas fourni de faux certificats de résidence. Pour cette fraude précise, a indiqué le DG de l'AADL lors de son passage lundi à l'ENTV, le fichier a débusqué quelque 25 000 postulants fraudeurs. Les demandes de ces derniers seront automatiquement rejetées. Ce sont également des candidats dont les salaires se situent entre 24 000 DA et 108 000 DA, tel que le stipule la réglementation régissant la formule location-vente. Si les revenus des deux conjoints jumelés dépassent les 108 000 DA, comme c'est le cas pour plusieurs familles dont les salaires ont été augmentés, leurs dossiers seront systématiquement transmis à l'Entreprise nationale de la promotion immobilière (Enpi) et seront éligibles à la formule logement public promotionnel (LPP). Une chose est certaine, les postulants répondant à tous les critères de sélection seront convoqués pour confirmer l'option d'achat et s'acquitter des 10% d'apport initial du prix total du logement une fois les appartements achevés. Le tarif du mètre carré arrêté pour ces logements se situe entre 40 000 DA et 42 000 DA. Ce qui porte le prix d'un F3 d'une superficie de 70 m2 à près de 3 millions de DA et un F4 de 85 m2 à environ 4 millions de DA. L'AADL vient de confier la réalisation de quelque 5 000 unités dans la commune de Bouinan, à une entreprise espagnole. Un lot de 50 000 unités sera, en outre, à la charge de la SGP Indjab. Les entreprises réalisatrices seront créées, affirme M. Benidir, dans 15 jours ou, au plus tard, un mois. Des logements entre 3 et 4 millions de DA Pour que l'AADL réceptionne des cités intégrées, les autres équipements et infrastructures y afférents seront édifiés simultanément que la construction des immeubles. L'appel est donc lancé aux entrepreneurs nationaux publics et privés pour participer à l'édification de ces programmes. Il serait peut-être plus judicieux de s'organiser en groupements. Des short-listes pour la construction des lots de 500 à 2 000 logements sont proposées. Si les sociétés nationales en sont capables, des parties du programme leur seront confiées, sinon les firmes étrangères seront sollicitées. Quant à la lancinante question des pannes récurrentes des ascenseurs sur les sites, Lyes Benidir promet de trouver les solutions idoines. Sur les 1 456 ascenseurs recensés dans les cités AADL à l'échelle nationale, avoue M. Benidir, 955 sont en panne et souffrent de problèmes de maintenance et de pièces de rechange défectueuses. “Des décisions ont été prises par le ministre de l'Habitat pour qu'aucun ascenseur ne reste en panne au-delà des 72 heures", affirme-t-il. Les sociétés qui ont mis en place ces ascenseurs seront contactées dans ce sens. B K