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13e FESTIVAL DU FILM AMAZIGH
Des acteurs de la sph�re culturelle s'expriment
Publié dans Le Soir d'Algérie le 26 - 03 - 2013

Il y avait du beau monde � la c�r�monie d�ouverture du Festival du film amazigh � Tizi-Ouzou. Parmi les pr�sents, figurent Nacer Ketan (pr�sident de Beur FM, Beur FM TV et Beur TV) et Yann Seweryn, le petit- fils de Taos Amrouche qui pr�pare un film sur son illustre grand-m�re.
NACER KETAN
Entre regrets et espoirs
Le Soir d�Alg�rie : Vos impressions...
Nacer Ketan : Je ne suis pas ici en tant qu�invit� du festival, je vais donc m�exprimer en tant qu�acteur de la sph�re culturelle. L�existence de ce festival est une bonne chose en soi, mais compte tenu de la place de tamazight en Afrique du Nord et, en particulier, en Alg�rie, je trouve que son envergure n�est pas � la hauteur des enjeux. D�abord du point de vue du budget, 15 milliards de centimes, c�est peu, c�est l��quivalent de 2 millions d�euros. C�est peu pour un festival d�di� � l�expression d�une dimension identitaire et culturelle essentielle du pays. C�est un budget qui n�est m�me pas l��quivalent d�une cagnotte qui est mise, en France, par exemple, pour la production d�un t�l�film. Sur la probl�matique de sa dimension, je m�explique mal pourquoi on limite la participation aux seuls participants alg�riens, je ne vois pas pourquoi on n�a pas invit� des r�alisateurs et des producteurs de films du Maroc, de Tunisie, du Mali ou du Niger� Un festival est international, par d�finition ; c�est un non-sens que de dire � un artiste peintre, � un sculpteur, � un chanteur, � un cin�aste ou � un tout autre artiste que sa cr�ation ou son art n�est pas international. Par ailleurs, je trouve dommage que la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, ne soit pas pr�sente pour ouvrir ce festival. Je ne vois pas d�int�r�t � ce que ce soit le wali qui le fasse � sa place. Il y a des choses qui ne tournent pas rond dans ce pays. Il faut doter ce festival d�un budget cons�quent et faire appel � des annonceurs et des op�rateurs �conomiques priv�s pour soutenir et sponsoriser ce festival qui a le m�rite d�exister. Par cons�quent, il faut mettre tous les moyens pour son d�veloppement et encourager les initiateurs et l�ensemble des acteurs de ce festival qui sont dynamiques et qui sont d�vou�s pour la culture. Amon avis, il faut passer � autre chose, d�s la prochaine �dition.
Parlez-nous un peu de vos projets...
La radio Beur FM est un r�seau national qui va en se d�veloppant gr�ce � la technologie num�rique et nous pensons �toffer notre r�seau. L�objectif est de passer, dans deux ans, d�une cinquantaine � une centaine de radios. La t�l�vision marche tr�s bien ; Beur FM TV que je contr�le � 100% et dont je suis pr�sident fonctionne, bien qu�elle ne soit pas encore sur le satellite. Nous avons une surface importante de studios sur Paris. Nous sommes en train de r�fl�chir pour relancer Beur TV. N�oublions pas que c�est gr�ce � Beur TV que l�Alg�rie d�couvert les cha�nes priv�es alg�riennes bien avant celles qui sont capt�es actuellement, et sans Beur TV qui mont� des studios au boulevard Mohamed V � Alger et lanc� des �missions ici en Alg�rie en 2005, ces cha�nes n�auraient pas d�existence. Nous avions prouv� que des Alg�riens pouvaient faire des cha�nes en Alg�rie. Nous avons �t� les pionniers et les premiers � avoir lanc� une cha�ne priv�e en Alg�rie. Un fait qui m�rite, � mon sens, d��tre rappel� et qui ne l�est pas suffisamment dans la presse alg�rienne. Les trois cha�nes TV de notre r�seau fonctionnent en France, et bient�t, l�une d�elle sera visible pour les Alg�riens sur NIL SAT.
Et qu�en est-il du partenaire alg�rien qui est rentr� dans le capital de Beur TV ?
Oui, j�ai fait rentrer un op�rateur alg�rien dans le capital de Beur TV mais celui-ci a disparu depuis quelques mois. Nous sommes en train de voir comment relancer ce partenariat. Mais dans le cas contraire, on le fera sans lui.
Propos recueillis par S. A. M.
YANN S�WERYN, R�ALISATEUR
�Tr�s �mu par l�accueil�
Le Soir d�Alg�rie: Vous �tes pour la premi�re fois en Alg�rie, la terre natale de votre grand-m�re Taos Amrouche, quel sentiment cela vous inspire-t-il ?
Yann Seweryn : Je suis en Alg�rie pour la troisi�me fois. Me retrouver sur la terre et dans le pays de ma grand-m�re Taos est quelque chose de tr�s fort. J��prouve �norm�ment d��motion.
Vous �tes Polonais par votre p�re, qu�est-ce que cela vous fait-il d��tre un descendant des Amrouche, de fa�on symbolique, qu�est-ce que vous portez en vous de votre grand-m�re Taos et de votre oncle Jean Amrouche ?
Je ne sais pas si c�est moi qui peux le dire, je pense plut�t qu�il appartient aux autres, aux personnes qui me connaissent de le dire � ma place. Mais ce quelque chose qui doit exister en moi des Amrouche, je le cherche encore. En tous cas, je me sens tr�s proche de la culture kabyle, encore plus de l�id�e extr�mement importante qui consiste � transmettre cette culture des anc�tres. Et je me sens tr�s proche de leur force et de la force qui les a anim�s toute leur vie.
Pensez-vous que l�Alg�rie fait assez pour honorer la m�moire de Jean et Taos Amrouche, compte tenu de ce qu�ils ont apport� � la litt�rature et � la culture alg�riennes ?
Je ne sais pas (h�sitation�) Ce n�est pas de la retenue, je ne suis pas renseign� sur le sujet.
Sur votre pr�sence dans un festival sur le cin�ma amazigh...
Je suis extr�mement honor�, c�est pour moi une mani�re de rendre hommage � mon ami Abderrahmane Bouguermouh. Je suis aussi ici dans le cadre d�un travail de recherche pour la r�alisation d�un documentaire que j�ai commenc�, il y a quelque temps sur ma grand-m�re. J�ai recueilli quelques t�moignages et j�ai pris des images du pr�sent aussi. Je suis tr�s �mu par l�accueil que j�ai re�u et j�ai tr�s envie de revenir.
Vous avez parl� avec beaucoup d��motion de Bouguermouh, il vous a tr�s marqu�, visiblement...
Oui, je connaissais bien Abderrahmane depuis des ann�es. C��tait un ami tr�s proche de la famille et de moi-m�me. Sa disparition m�a beaucoup affect� mais son �uvre et son h�ritage sont toujours pr�sents parmi nous.


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