Pour le nouveau secr�taire g�n�ral du mouvement, Islah n�est nullement concern�, ni de pr�s ni de loin, par ce qui caract�rise la sc�ne politique comme �supputations� et autres conjectures tant cette �agitation� rel�ve, selon lui, de la pure �diversion�. Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) - Mohamed Djahid Younsi, qui intervenait, hier, � l�ouverture de la session, la seconde du genre, du conseil consultatif du mouvement, issu du deuxi�me congr�s tenu au tout d�but du mois de mars dernier, n�a pas d'arguments pour �tayer cette position. Le tout premier a trait au fait, a-t-il dit, que le sc�nario st�r�otyp� refait surface � l�approche de chaque �ch�ance �lectorale, notamment du rang de la pr�sidentielle. Et de voir en l��clatement des scandales de corruption, la partie visible de l�immense iceberg que constitue le ph�nom�ne, ou encore la volont� de �r�gionaliser � la contestation sociale qui touche nombre de wilayas du sud du pays. Des �l�ments de cette volont� inavou�e d�occuper la galerie au moment o� les v�ritables enjeux, ou plut�t le v�ritable enjeu est le rendez-vous d�avril 2014. �Le comble est que l�on demande � la classe politique de se positionner par rapport � cette �actualit� alors que nous estimons que c�est au pouvoir de se d�terminer, lui qui d�tient les solutions�, a d�clar� le patron d�Islah. Mais ce serait trop demander � ce dernier, beaucoup plus soucieux, selon le candidat � la pr�sidentielle d�avril 2009, de sa survie, au point de multiplier les promesses sans lendemain, notamment � l�endroit des jeunes de �certaines wilayas du Sud�, pour gagner du temps. Plus que cela, il entoure le projet de r�vision constitutionnelle de tout le flou n�cessaire. Et au moment o� les cinq partis du gouvernement font l��conomie de positions claires � l��gard de ce projet, de peur, a affirm� Younsi, de tomber en porte-�-faux avec le pr�sident, il est sollicit� des autres partis d��taler leurs visions. Regrettant que le pr�sident de la R�publique n�ait pas rendu publiques ses intentions, Younsi plaidera pour un v�ritable et un large d�bat public tant la Constitution concerne tout le peuple alg�rien. Et pas que cela puisqu�il sugg�rera aussi l�adoption de la nouvelle Constitution par consensus car le facteur du nombre a montr� ses limites, se r�f�rant � ce qui se passe dans certains pays voisins en proie � des conflits � ne point en finir � propos de projets similaires. Aussi, le secr�taire g�n�ral du mouvement Islah �voquera aussi le refrain d�une autre mandature pour l�actuel pr�sident de la R�publique. �Le probl�me, un faux en fait, a-t-il soutenu, n�est pas dans le nombre des mandatures du premier magistrat du pays.� �Qu�on lui fourgue 1 000 mandats si on veut, mais qu�on organise des �lections transparentes�, a-t-il poursuivi.