Le secrétaire général du mouvement El Islah, Djahid Younsi, a annoncé jeudi sa candidature à l'élection présidentielle du 9 avril, lors d'une conférence de presse qu'il a animée au CIP. «Notre décision de participer au prochain scrutin présidentiel met fin à la politique de la chaise vide qui a été prônée sous prétexte de la fermeture du champ politique», a affirmé M. Younsi. L'homme qui refuse la fatalité croit qu'«il est possible de changer la situation du pays en quelques années». Le candidat du mouvement El Islah a présenté les grands axes de son programme électoral qu'il a promis d'expliquer durant la campagne électorale. Le conférencier s'est engagé à ne ménager aucun effort pour renforcer les constantes nationales, renforcer la place de l'Islam dans la vie publique et défendre la langue arabe. Soulignant l'importance de la politique de réconciliation nationale, Djahid Younsi a indiqué que dans le cas où il sera élu président de la République, il décrétera une amnistie générale. Le chargé de la communication du parti, Djamel Benabdeslam, nous a informé hier que le dossier de candidature de M. Younsi sera déposé dimanche auprès du Conseil constitutionnel.