Plus de justice fiscale Nous, fonctionnaires retrait�s, rejetons, contestons et d�plorons l�appel lanc� par le premier responsable de la FNTR concernant la revendication d�exon�ration de l�imp�t sur les pensions des retrait�s comprises entre 25 000 et 50 000 DA, sans se soucier de la marginalisation et l�ignorance des autres retrait�s qui per�oivent plus de 50 000 DA. Cette revendication limit�e, injuste et in�gale ne r�pond et ne correspond nullement aux soucis ni aux pr�occupations r�elles des autres retrait�s. Nous attirons votre attention que la plus grande majorit� des m�decins, ing�nieurs architectes, administrateurs, chefs de service, intendants, enseignants et autres fonctionnaires tous secteurs confondus per�oivent une pension directe de 80% entre 40 000 et 80 000 DA, avec revalorisations incluses, apr�s un service accompli de plus de 32 ans, sans prime de d�part � la retraite, apr�s des ann�es de bons et loyaux services. Cette pension modique de plus de 50 000 DA per�ue n�est pas tomb�e gratuitement du ciel, ni un cadeau offert par les pouvoirs publics, c�est gr�ce � nos �tudes, � nos efforts, � notre pers�v�rance, � nos dipl�mes, � nos r�ussites aux concours de recrutement, � nos formations, � nos fonctions p�nibles et sensibles, � nos multiples t�ches et missions difficiles et ind�fectibles, gr�ce aussi � notre sagesse, � notre anciennet� et � nos cotisations excessives aux caisses de la S�curit� sociale et de l�administration fiscale. Par respect hi�rarchique, l�in�galit� et l�injustice ne doivent pas exister dans les rangs des retrait�s, nos dol�ances se r�sument et se limitent � : une revalorisation digne, juste et �quitable pour l�ensemble des retrait�s ; exon�ration de l�IRG sur les pensions de moins de 75 000 DA ; d�gr�vement de l�IRG sur les pensions de moins de 75 000 DA par un pourcentage allant de 5% � 10% ; et l�octroi d�une majoration pour conjoint � charge � hauteur de 5 000 DA. Il est d�cevant et d�solant de voir et constater que nos repr�sentants d�fendent l�ind�fendable et ne s�int�ressent qu�� leurs int�r�ts, sans se soucier des autres. Un collectif des retrait�s Quand le gouvernement sera-t-il � l��coute� ? Les autorit�s de ce grand pays qu�est �l�Alg�rie� ont l�gif�r� sur les retraites et promulgu� des dizaines de lois, qui n�ont jamais �t� appliqu�es, et ce, au d�triment des centaines de milliers de retrait�s. Nous ne citerons que l�actualisation des retraites et leur alignement sur les nouvelles pensions. La non-application de ces lois ont aggrav� la situation de cette cat�gorie et creus� l��cart entre retrait�s, ce qui a suscit� la grogne. Ces disparit�s entre les anciennes et les nouvelles pensions ne refl�tent nullement la justice et l��quit� que pr�ne le gouvernement, bien au contraire, il caract�rise le d�sarroi de bon nombre de pensionn�s, surtout ceux qui sont en retraite depuis plus d�une d�cennie. Quand le gouvernement sera-t-il � l��coute de cette cat�gorie d�Alg�riens qui ne demandent que l��quit� dans le partage des biens de l�Etat ? Quand le gouvernement ferat- il en sorte d�apaiser ce cauchemar, qui favorise l�un au d�triment de l�autre ? Quand le gouvernement appliquera-t-il : travail �gal, salaire �gal, et par cons�quent pension �gale ? Quand les membres du gouvernement sauront-t-il que leur pr�sence dans les hautes sph�res de l�Etat, c�est pour servir le peuple d�une fa�on juste et �quitable ? Nous interpellons Monsieur le chef du gouvernement pour que ces pr�occupations soient �tudi�es au b�n�fice des retrait�s.