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LIBRE D�BAT
�Oui messieurs les d�cideurs, les retrait�s ne demandent pas l�aum�ne, juste leurs droits !�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 23 - 04 - 2013

Bien que la gaiet� de c�ur n'y soit pas aujourd'hui, je me d�cide de m'adresser au Soir d'Alg�rie pour solliciter l'hospitalit� des colonnes de sa rubrique Soir Retraite � l'effet d'exprimer un point de vue qu'un bon nombre de nos concitoyens partagent. Un point de vue qui n'est autre qu'un amer constat formul� suite aux lenteurs enregistr�es dans le traitement de nombreux dossiers et dans la mise en �uvre de diff�rents chantiers.
Une r�sultante directe de la strat�gie d'un syst�me ayant montr� ses limites, des lenteurs qui sont justifi�es par la d�liquescence d�lib�r�e ou non de certaines institutions charg�es de leur suivi, de la volont� discutable affich�e � l'�gard d'une cat�gorie du peuple alg�rien f�tant son cinquantenaire d'ind�pendance. Un peuple dont le seul tort peut-�tre est d'avoir accompli son devoir sous tous ses angles (travail, sacrifice, formation de la rel�ve, mutation et transition �conomique) permettant � notre pays de demeurer �conomiquement �debout� en d�pit des al�as, des attitudes et situations presque apocalyptiques observ�es et v�cues, notamment la triste d�cennie noire. Oui, le qualificatif �tort� est utilis� compte tenu, entre autres, de la m�diocrit� du traitement accord�, l'attitude m�prisante ainsi que l'oubli, souvent affich�s par certains d�cideurs � l'�gard d'Alg�riens vid�s de leur substance productive et cr�atrice de valeur ajout�e pour �tre livr�s � eux-m�mes et consid�r�s comme des laiss�s-pour-compte. Ce sinistre constat se justifie en se limitant tout simplement au cas du sort r�serv� au capital humain illustr�, on ne peut plus clair, par celui de la couche sociale la plus vuln�rable qu'est celle des retrait�s. Des retrait�s qui jadis n'ont m�nag� justement aucun effort � l'effet de relever le d�fi de l'�poque, � savoir celui de contribuer � l'�dification d'une nation forte et prosp�re en d�pit des fortes turbulences connues tout au long du demi-si�cle v�cu.
Non-consid�ration, m�pris et oubli d�fiant toute forme de reconnaissance !
En effet, m�me si des efforts notables sont signal�s par endroits en mati�re d'accueil des retrait�s et de gestion de leurs dossiers administratifs individuels, des lacunes persistent au niveau de la liquidation des pensions ou d'allocations (d�lais importants, omissions, erreurs de calcul...), de la d�livrance de documents administratifs ( notification de retraite, attestation de revenu, brevet de pension...) et surtout au niveau de la communication (absence d'informations, de tra�abilit� et notamment de preuves tangibles aff�rentes � la d�termination du montant des pensions ou allocations � chacune de leur r�vision. Une situation qui ne facilite pas le v�cu quotidien des b�n�ficiaires notamment de ceux dont le niveau d'instruction est insuffisant et qui pourrait les l�ser financi�rement sans qu'ils se rendent compte. Le syst�me de revalorisation actuel de par sa lourdeur, ses in�galit�s, son caract�re al�atoire et arbitraire (taux de revalorisation non identiques, IRG non uniforme : exon�ration et abattement pour certains et forts taux d'imposition pour d'autres, absences d'�tudes fiables, populisme...) n'a comme seule r�sultante qu'un suivi fort d�savantageux des pensionn�s et allocataires, marqu� surtout par le non-respect de l'�chelle des valeurs des concern�s ayant abouti � la d�valorisation, au d�s�quilibre et � l'inad�quation du maintien des �carts devant exister entre les diff�rentes cat�gories socioprofessionnelles. Le syst�me pr�cit� n'a fait que contribuer au nivellement par le bas des diff�rentes pensions et allocations permettant � long terme et au cas o� cette mani�re de proc�der perdurerait un alignement total de ces derni�res, l�sant amplement et dans l'injustice absolue une cat�gorie par rapport � une autre. Pour illustrer ce dernier constat, est-il normal que deux ex-travailleurs sortis en m�me temps en retraite, dont la pension de l'un valait quatre fois celle de l'autre, se retrouvent quelques ann�es apr�s avec une pension de l'un valant seulement le double de l'autre ? Anormal et paradoxal, non ? Car chaque retrait�, si on se r�f�re aux principes d'�quit� et surtout � celui de dignit�, a le droit de continuer � savourer le fruit de son labeur, ce faisant la solidarit� serait mieux appr�ci�e et �valu�e � sa juste valeur si elle venait � �tre bien pens�e.
Ingratitude pour missions accomplies et sacrifices consentis !
Les derni�res propositions formul�es en faveur des retrait�s qui consistent en la refonte du syst�me de retraite actuel, la suppression de l'article 87-bis du code du travail, la r�forme des retraites proportionnelles, anticip�es et sans condition d'�ge pour permettre entre autres la comptabilisation des ann�es du service national ou de rappel sous les drapeaux... dont les dossiers ont �t� confi�s � des commissions lors des deux derni�res tripartites tardent � voir le jour et on est en droit de penser qu'ils sont renvoy�s aux calendes grecques et mis carr�ment aux oubliettes, sinon comment expliquer l'importance du retard enregistr� pour leur pr�sentation apr�s finalisation ? Si ce n'est par un m�pris pur et simple affich� � l'�gard de cette g�n�ration du troisi�me �ge que certains de nos d�cideurs par incomp�tence, voire par inconscience continuent de d�fier et de soumettre � leur bon vouloir en guise de r�compense pour tous les sacrifices consentis ! Les lenteurs observ�es pour la d�termination des taux de revalorisation annuelle laquelle demeure une disposition l�gale ne font que confirmer l'appr�hension pr�cit�e, sinon comment justifier cette situation enregistr�e quasiment chaque ann�e pour ne pas dire entr�e dans les �mauvaises m�urs�, une situation que nos �chibanis� ne m�ritent nullement car n'en d�plaise � personne, ils ne font que demander un droit l�gitime et ne peuvent en aucun cas �tre consid�r�s comme des qu�mandeurs. Oui messieurs les d�cideurs, les retrait�s ne demandent pas l�aum�ne, il vous appartient d'assumer pleinement vos engagements pour r�pondre � leurs attentes. La non-comptabilisation des ann�es du service national ou de rappel sous les drapeaux notamment dans le cadre de la d�termination et la validation du nombre d'ann�es pour le b�n�fice d'un d�part � la proportionnelle est-elle aussi une punition, une sanction p�nale, une injustice, une absence d'�quit� ou tout simplement un oubli d�lib�r� ? Sinon comment expliquer ce �deux poids, deux mesures� en rapport � ce qui est accord� aux concern�s par la trag�die nationale et notamment � ceux qui ont �t� intern�s, eu �gard au dispositif portant r�conciliation nationale ? Ah ! si jeunesse savait, elle aurait opt� pour une attitude autre...
Dessins inavou�s et/ou incitation et provocation
Comme effets n�gatifs de ce qui a �t� abord� ci-dessus, il est l�gitime de penser que quelque part, on veut pousser ces vieux sages � agir comme des �jeunes sauvages�, au risque de ternir davantage l'image de notre cher pays, donc prenez conscience messieurs les d�cideurs et r�agissez vite, un bon sens, un management efficient et surtout que d'amour et de loyaut� pour ce valeureux pays d'un million et demi de martyrs vous permettront d'�tre � la hauteur de la confiance plac�e en vous, et par l� m�me s'�loigner davantage de ce qui peut �tre fatal pour un pays qui vient juste d'�chapper � un cyclone fort ravageur qui a failli le d�truire. Dans cette optique, pour �tre participatif et surtout contributif, il est du devoir de chacun de sugg�rer toute id�e constructive � m�me de favoriser l��panouissement, le d�veloppement et notamment l'�mergence de son pays permettant de garantir � tout le peuple alg�rien un avenir meilleur et non �ailleurs� comme certains de nos d�cideurs le dessinent et l'entrevoient mais ne l'avouent pas.
Quelques suggestions
Relancer les diff�rentes commissions de la tripartite institu�es ces derni�res ann�es pour la finalisation et la remise de leurs travaux aff�rents aux dossiers qui leur ont �t� confi�s. Repenser le syst�me actuel d'imposition des retrait�s (IRG), car il est inadmissible et inconcevable qu'on continue � proc�der � des retenues � la source pour de pauvres pensionn�s ou allocataires, alors que les gros bonnets ( esshab echkara) �voluent dans un paradis fiscal �chappant � tout contr�le. Rapprocher davantage les retrait�s de leur Caisse nationale (CNR) en repensant le site web de cette derni�re par la cr�ation d'un espace �Allocataires � o� les concern�s pourront suivre sans difficult� aucune et � tout instant la gestion de leur dossier (paiements, obtention d'attestations et/ou autre document, courriel, d�marches), ainsi que les mises � jour � op�rer r�guli�rement permettant aux dits retrait�s de conna�tre en permanence leurs droits et d��tre en possession de toutes les informations les concernant. Introduire et vulgariser l'adh�sion au syst�me des retraites compl�mentaires. Encourager et d�velopper � outrance les investissements productifs � m�me de favoriser la cr�ation d'emplois, et surtout de richesses devant permettre � l'�conomie du pays de repartir sur de nouvelles bases solides et rassurantes, pour s��loigner du spectre d'un cataclysme destructeur qui pourrait �tre induit par toute �conomie de bazar et par une soci�t� non productive, qualifi�e de �tube digestif�, car la place effective de notre pays est d��tre parmi les premiers pays �mergents, voire d�velopp�s, et non en situation de sous-d�veloppement p�renne, et ce, compte tenu des potentialit�s �normes dont il dispose.
Tous mes remerciements � l'�quipe de Soir d'Alg�rie, en particulier celle de �Soir Retraite�.


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