AIN-TEMOUCHENT Les citoyens de Aïn-El-Beïda bloquent la route Les citoyens de Aïn-El-Beïda, irrités par le décès d'un des leurs et aussi par la distribution récente des 140 logements jugée, selon eux, d'inéquitable, ont dès 10 heures du matin, bloqué la route à la circulation. La paisible localité de Aïn-El- Beïda distante de 6 km du chef-lieu de la commune de Hammam Bou-Hadjar, a vécu ce dimanche matin, une journée perturbée en raison de la protestation de ses habitants qui bloquèrent la route à la circulation dans les sens menant vers Hassi-El-Ghella, Aïn-El-Arba et au chef-lieu de commune et ce pour protester contre le décès d'un jeune garçon qui a été trouvé noyé dans une fosse abandonnée par un entrepreneur en charge de la réalisation d'habitations dans ladite localité. Selon des informations concordantes, cette fosse qui devait servir de canalisation pour évacuer les eaux usées, a été abandonnée par l'entrepreneur en raison de l'existence d'eaux souterraines. Les enfants de cette localité ont mis à profit cette fosse pour s'y baigner en ces jours de forte chaleur. Hier soir, le jeune F. O. âgé de 15 ans, a disparu de son domicile, ses parents l'ont recherché toute la soirée mais en vain et ce n'est que ce dimanche matin que son corps a été découvert noyé dans cette fosse. Les services de la Protection civile et la Gendarmerie nationale se sont immédiatement rendus sur les lieux d'où le corps a été transporté à la morgue de l'hôpital de Hammam Bou-Hadjar. Cependant les citoyens de cette localité, irrités par le décès d'un des leurs et aussi par la distribution récente des 140 logements jugée selon eux d'inéquitable, ont dès 10 heures du matin, bloqué la route à la circulation dans tous les sens. L'intervention des forces anti-émeutes dépêchées sur les lieux a permis de faire disperser la foule et rétablir la circulation routière vers Oran et Aïn- Témouchent. S. B. Un cimetière à l'abandon Plusieurs citoyens ayant participé à l'enterrement d'une personne des leurs ont été affectés, par l'état déplorable dans lequel se trouve leur cimetière Sid El Hadj Bellabès de Aïn-Témouchent. Ce lieu de repos pour les morts est envahi par les herbes sauvages qui ensevelissent les tombes, les déchets des produits organiques jonchent le sol et aussi l'effondrement du mur de clôture, autant de problèmes qui favorisent la prolifération des reptiles et des chiens errants. Cette situation inquiète les visiteurs à circuler à l'intérieur de ce cimetière. Parmi les nombreux citoyens mécontents, un ressortissant algérien vivant en France lança dans la mêlée : «Je suis écœuré de voir ce cimetière dans un tel état et mal entretenu ressemblant à une décharge publique. Alors j'ai rapporté ce triste constat aux responsables de la commune de Aïn-Témouchent et je leur ai promis que je suis prêt à remédier à la triste situation par mes propres frais car il s'agit d'un lieu censé être respecté et propre comme partout dans le monde civilisé. Cela fait quinze jours mais je n'ai rien vu de suite positive». En réponse à cette préoccupation, un élu responsable au sein de l'APC promet : «Des équipes seront affectées pour le désherbage et le nettoiement, même s'il le faut nous les renforcerons par une opération de volontariat de grande envergure. Au sujet du mur de clôture, il faut se soumettre à la procédure administrative et technique pour lancer les travaux y afférents.» S. B. Tentative de vol du bureau de poste de Hammam Bou-Hadjar Le bureau de poste de la cité des thermes Hammam Bou-Hadjar a été le théâtre d'une tentative de vol dans la nuit de mercredi à jeudi. Selon des informations concordantes, des individus ont pu pénétrer par le toit de cette structure mais une fois à l'intérieur, ils ont brisé par inadvertance une vitre ce qui a provoqué un bruit qui a réveillé un fonctionnaire habitant dans ledit bureau de poste. Celui-ci alerta les services de sécurité qui sont immédiatement intervenus, malheureusement ils n'ont rien trouvé dans l'enceinte postale. Une enquête a été ouverte par la police pour identifier les auteurs de cette tentative de vol. S. B. SOUGUEUR Ammi Saïd ou l'imam réconciliateur Il s'appelle El Hadj Abdi. Il est imam à la mosquée Khaled Ibn El Walid de Sougueur dans la wilaya de Tiaret. Sa mission ne se limite ni au devoir de prière ni même aux «dourouss» qu'il prodigue régulièrement aux fidèles. El Hadj Saïd a surpassé tout cela pour devenir un véritable intermédiaire, voire un unificateur de familles, de couples, de voisins ou de tribus confrontés aux conflits. Dans le lieu de culte où il exerce, il a eu l'agréable idée d'aménager un espace d'accueil pour recevoir ceux qui ont besoin d'être soulagés des vicissitudes de la vie auxquelles ils sont confrontés. Il use de ses dons de sagesse pour les aider, les orienter et parfois même, les extirper de leurs tourments. De par sa notoriété et son influence infaillible, il réussit très souvent à faire raisonner les plus récalcitrants. Notre imam se débrouille comme il peut pour dénouer des imbroglios liés au divorce et aux disputes et arrive avec brio, à convaincre les uns et les autres à revenir à de meilleurs sentiments. Nombreuses sont les affaires qu'il a pu traiter sans que celles-ci n'attérissent entre les mains de la justice ou de la police, car le réconciliateur qu'est Ammi Saïd intervient aussi, pour des jeunes ayant commis des délits sans gravité pour la société. Pour l'anecdote, tout récemment, une femme de ménage ayant dérobé des bijoux dans une maison où elle travaillait, avait préféré aller en prison plutôt que de jurer de son innocence devant Ammi Saïd. Mieux encore, elle a fini par restituer le butin volé à sa propriétaire. C'est dire la notoriété qu'impose ce dernier au sein de la population locale. Il faut avouer que grâce à son tempérament modéré, à son esprit ouvert et au sens de la communication dont il détient le secret, notre dévoué imam a forcé l'estime de tous, aussi bien envers les citoyens qu'envers les autorités locales. Bref, Ammi Saïd est tout simplement un modèle à suivre, tant il agit pour le bien-être de la société. Mourad Benameur SIDI BEL-ABBÈS Saisie de 27,5 kg de kif traité Les éléments de la gendarmerie, de la police et de la douane de Sidi Bel-Abbès sont, ces dernières années, notamment ces derniers mois, engagés dans une lutte féroce contre le trafic de drogue, notamment le kif traité avec des affaires découvertes sporadiquement malgré l'importante mobilisation des services de sécurité. Au début du mois de mai en cours, les services des douanes ont saisi 20 et 17 kg de kif traité sur l'autoroute Est- Ouest de Sidi Bel-Abbès. La gendarmerie a, vendredi dernier, réussi à intercepter 27,5 kg au total de kif traité sur un axe routier du territoire de la wilaya. Les 18 kg et 9,5 kg en provenance de Maghnia ont été saisis à bord de deux véhicules. Au total, trois personnes ont été arrêtées alors qu'une quatrième demeure en fuite. Les personnes arrêtées seront bientôt déférées devant le procureur de la République. Quant à la police, elle aussi, ne cesse de saisir du kif traité à l'intérieur du tissu urbain de la wilaya, mais les quantités sont moins importantes. A. M. MASCARA Deux morts et deux blessés dans un accident de la route L'accident s'est produit sur le tronçon de la route menant de Mascara à Maoussa, lorsque deux véhicules utilitaires se sont télescopés. Cet accident a causé la mort de deux personnes et des blessures à deux autres qui ont été évacuées vers l'hôpital de Mascara.