IBOUDRARÈNE : AMAR OULD HAMOUDA, DJAFFER OUAHIOUNE ET KAMEL AIT HAMOUDA HONORES Week-end commémoratif à Tassaft Ouguemoune Le week-end dernier a été mis à profit par le village Tassaft Ouguemoune, dans la commune d'Iboudrarène, pour évoquer l'histoire du mouvement national et plus récente du Mouvement culturel berbère et du combat démocratique et identitaire et, surtout, rappeler aux nouvelles générations, les hommes qui ont sacrifié leurs vies ou «qui ont été sacrifiés sur l'autel de la trahison». Ainsi, vendredi 10 mai a été commémorée la mort de Djaffer Ouahioune, un des militants du Mouvement culturel berbère de 1980 et membre fondateur du RCD, qui a pris les armes en 1994 contre l'hydre islamiste et son bras armé terroriste, assassiné à la même date, il y a 16 ans, en 1997, avec son ami et compagnon Kamel Aït Hamouda au lycée de Beni-Yenni où Djaffer enseignait les mathématiques et son ami et compagnon assurait la sécurité de l'établissement. Le bureau de wilaya du RCD et la section communale de Tizi- Ouzou se sont joints aux habitants de Tassaft Ouguemoune, les patriotes des différentes communes de la wilaya et les militants du RCD d'Iboudrarène, pour une cérémonie de recueillement et d'évocation de la vie militante et du combat des deux patriotes et, surtout, «pour ne pas oublier les idéaux pour lesquels ils ont sacrifié leurs vies». Le lendemain samedi, c'était au tour de Amar Ould Hamouda d'être au centre des débats lors d'une rencontre organisée, toujours à Tassaft Ouguemoune, pour lui rendre hommage et témoigner de son combat et de ses idées «pour une Algérie algérienne» qu'il voulait concrétiser avec ses compagnons Bennaï Ouali, Laïmache Ali et M'barek Aït Menguellet. Cette évocation s'inscrit dans le cadre des activités de l'Amicale Ath Hamouda, une organisation regroupant la grande famille des Aït Hamouda et Ould Hamouda dont sont issus les deux grands hommes du mouvement national, Amar Ould Hamouda et le valeureux colonel Amirouche. Cette rencontre a tourné sur la question de l'identité nationale durant le mouvement national qu'ont porté le groupe de Tizi- Ouzou du PPA, avec les Bennaï Ouali, Laïmeche Ali, Amar Ould Hamouda et M'barek Aït Menguellet et les mésententes de fond qui ont apparu depuis 1947 avec la direction nationale du parti et à sa tête, Messali Hadj. Des personnalités politiques et historiques, de sensibilités pourtant différentes, ont pris part à cette rencontre dont les enfants et les neveux des deux « Berbéristes» Amar Ould Hamouda et M'barek Aït Menguellet, notamment le fils de ce dernier, Ouaheb qui n'est autre que l'actuel président de l'APC de Tizi- Ouzou. Le fils du colonel Amirouche, Nordine Aït Hamouda, comme à la cérémonie de recueillement sur ses deux amis patriotes la veille, était également présent aux côtés de Si Ouali Aït Ahmed et Rachid Ali Yahia ainsi que d'autres personnalités et citoyennes et citoyens anonymes qui ont découvert, pour la plupart, l'histoire et quelques vérités «consensuelles» sur ce qui s'est passé dans l'affaire dite «Bérbériste» de 1948 et comment la direction nationale du PPA/ MTLD a fait mainmise sur le pays, bien avant le déclenchement de la lutte armée en «exécutant ou en dénonçant à l'administration française, tous ceux qui ne partageaient pas l'orientation de l'Algérie arabo-islamique. Cette même orientation a prévalu aussi durant la guerre de libération nationale». La rencontre s'est clôturée sur la nécessité de se mobiliser et de poursuivre la «lutte pacifique» pour se débarrasser du système actuel et rendre à l'Algérie dans son ensemble et dans toutes ses composantes identitaires, sociales et culturelles, son indépendance confisquée à ce jour Sadek Aït Salem TIZI-OUZOU Les citoyens ferment la RN 71 Azazga-Aïn El Hammam Les habitants de Cheurfa au lieu dit Ighil Ihboulène, ont procédé, hier matin, à la fermeture de la RN 71 reliant Azazga à Aïn El Hammam et desservant plusieurs localités de l'est d'Azazga. Par cette action musclée par laquelle ils ont tenu informé le wali, ils protestent contre le retard accumulé pour le lancement du projet d'aménagement de la route sur une distance de 3 km, tout comme ils s'interrogent sur le sort réservé à leur demande d'alimentation en eau potable. Des tentatives et démarches entamées selon eux depuis 2008, incriminant au passage l'ancienne APC et la Direction de l'hydraulique qui leur auraient promis de finaliser ledit projet dans un délai de deux mois dès la réalisation de la conduite d'AEP. Des récriminations ciblant également l'actuelle APC et la daïra qui les abreuvent de promesses sans suite, écrivent les manifestants qui déplorent le recours à cette action comme ultime recours, laquelle pénalise au premier chef les usagers de la route venant de Bouzeguène, Ath-Zikki, Illoula et Idjeur et à un degré moindre Ifigha. Un problème de communication semble être à l'origine de ce problème de route puisque, selon le vice-président de l'APC d'Azazga, le dossier est au niveau du contrôleur financier dont il n'est attendu que l'aval pour lancer le projet déjà confié à une entreprise locale. Cependant, pour notre interlocuteur, le problème de l'AEP, qui concerne selon lui l'ensemble des villages, dépasse les compétences de l'APC dont les multiples interventions et démarches auprès des services concernés sont demeurées lettre morte. S. Hammoum CHERCHELL (TIPASA) Un groupe de jeunes estivants ivres créent la panique La ville de Cherchell a vécu, vendredi dernier, un tumultueux week-end. Selon les témoins présents, un groupe de jeunes estivants provenant d'une wilaya limitrophe était de retour d'une virée, au niveau des plages situées à l'ouest de Cherchell. Mais arrivé à l'entrée ouest de la ville, leur véhicule, une Nissan, fut pris dans le traditionnel encombrement de l'accès à la ville. D'autres témoins relatèrent que «vendredi, aux environs de 20 heures 30 minutes, les occupants d'un véhicule Nissan, qui s'était distingué par des coups de phare éblouissants, criaient à tue-tête, toutes vitres ouvertes». Ces témoins ajoutèrent que «du véhicule, fusèrent des insultes et des agressions verbales en direction d'un groupe de cinq femmes, d'une même famille habitant le centre-ville. Les dames qui se sentirent harcelées et importunées, demandèrent au groupe de jeunes de continuer son chemin. En guise de réponse, l'un des quatre jeunes, ivre, assis à l'arrière du véhicule, lança une bouteille d'alcool pleine, qui blessa violemment à la jambe, l'une des dames en l'éclaboussant. Sous le choc, cette dame commença à pleurer et à crier. Cela provoqua la réaction des riverains et des automobilistes présents qui avaient remarqué le comportement de ces jeunes en état d'ébriété. L'une des dames appela par téléphone, un membre de sa famille qui arriva à la rescousse accompagné d'une dizaine de jeunes.» Certains témoins affirmèrent que «cela créa une grande panique et une violence inouïe. Les quatre jeunes, dans leur tentative de fuite, doublèrent la file de véhicules de droite, en blessant un passant. Ce fut un véritable tumulte suivi d'une course-poursuite. Arrêtés, les jeunes ivres furent emmenés au commissariat de police, devant lequel des dizaines de personnes observèrent une attente menaçante, décidés à en découdre avec ces insolents, si aucune mesure n'était prise.» Ce fut aux environs de 22 heures que le groupe de citoyens s'était dispersé. Larbi Houari Précisions de la BEA Votre quotidien a publié en date du 11/05/2013, un article traitant d'une affaire de détournement opéré sur un compte devises au niveau de notre point de vente de Khemis Miliana, appartenant à un client retraité. Aussi, la Banque tient à apporter les précisions suivantes : Ce détournement n'est en fait que le prolongement d'une affaire qui remonte à l'année 1997, où la Banque avait poursuivi en justice l'ex-caissier de son point de vente de Khemis Miliana pour détournement. Celui-ci a été déjà condamné et emprisonné. En effet, ce rebondissement a été révélé suite à la réception de la réclamation dudit client en date du 16/10/2012, contestant le retrait de 26 210 FRF (équivalent à 4 000 euros). Aussitôt, la Banque a diligenté une enquête au niveau de ce même point de vente, ce qui a permis de déceler cette affaire, ainsi que son ancienneté (1997). Il s'agit en fait de plusieurs versements effectués par le client, non comptabilisés par l'ex-caissier, moyennant la délivrance de reçus de versement de complaisance. L'enquête a révélé également que le client en question connaissait personnellement l'ex-caissier. Ce qui explique la demande formulée par le client victime de la malversation, quant au retrait de sa réclamation en date du 20/01/2013. Devant ce constat et soucieuse de son image de marque, la Banque a procédé le même jour, à un dépôt de plainte complémentaire à l'encontre de l'ex-caissier indélicat auprès du procureur de la République près le tribunal de Khémis Miliana. L'affaire suit normalement son cours auprès des instances judiciaires compétentes.