C'est hier lundi, au niveau de la maison de la culture Houari- Boumediène de Sétif, qu'ont eu lieu les travaux de création de l'Union nationale des opérateurs miniers (Unom). Ce rendez-vous qui a regroupé des centaines de propriétaires et exploitants de carrières d'agrégats, venus des quatre coins du pays, été aussi l'occasion d'élire le nouveau bureau directeur de cette Union nationale. Confrontés à d'innombrables problèmes, les concessionnaires des carrières d'agrégats comptent sur cette nouvelle union pour y faire face dans un cadre légal. La majorité des opérateurs miniers, présents lors de cette journée, ont exprimé leurs inquiétudes et affirmé que leur activité est en danger à cause des nombreuses difficultés rencontrées quotidiennement, et dont Le Soir d'Algériea fait écho dans sa livraison du mai dernier. Parmi les problèmes soulevés par la corporation des opérateurs miniers, figure la décision prise en novembre 2012 par le ministère l'Energie et des Mines soumettant le calcul de la redevance à un du produit fini fixé à 700 DA le mètre cube. Un prix qu'ils jugent exagéré comparativement au prix du marché, lequel oscille entre et 500 DA. Avec cette mesure, les opérateurs miniers se sont vu exposés à redressements fiscaux dans la mesure où les déclarations d'impôts se font sur la base des factures. Une telle mesure met une pression fiscale énorme sur les exploitants qui s'acquittent d'une autre taxe, beaucoup plus contraignante, à savoir l'impôt sur le bénéficie minier (IBM) qui est de 33%. L'autre préoccupation soulevée par les exploitants est relative à mise à jour de leurs autorisations d'exploitation. En effet, les gens exploitaient les carrières avant que la loi minière de 2001 ne promulguée disposaient de décision que délivraient les walis et ne permettent pas de bénéficier de l'abattement sur la redevance parce que les services des impôts exigent le titre minier, un document délivré par le ministère de l'Energie et des Mines. «A cause de cette centralisation, des dizaines de dossiers sont en souffrance depuis des années», ont affirmé les exploitants. Enfin, les opérateurs miniers dénoncent l'octroi de titres miniers pour l'exploitation des gisements aux groupes étrangers qui construisent dans notre pays. Une situation qui, selon eux, signe l'arrêt de mort des activités des propriétaires et exploitants de carrières. Avec ce nouveau-né, à savoir l'Union nationale des opérateurs miniers (Unom), les propriétaires et exploitants de carrières d'agrégats espèrent trouver des solutions à leurs problèmes et entamer avec force le dialogue avec le ministère.