Huit nouveaux partenariats sont en cours de négociation entre les entreprises publiques de la filière électrique, électronique, électrochimique et du numérique et des sociétés étrangères, principalement européennes. Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Ces partenariats concernent les activités d'affinage de plomb et la fabrication de batteries, la fabrication de transformateurs de grande puissance et le montage de groupes électrogènes de moyenne puissance. Mais aussi la production de fibre optique, la maintenance d'ascenseurs, la signalisation ferroviaire et routière et la fourniture d'équipements et solutions technologiques. Venant en complément aux cinq partenariats déjà opérationnels notamment dans le domaine de la câblerie et de la fibre optique, ces partenariats permettront l'augmentation des capacités actuelles de 25 à 40%, voire davantage. Comme ils permettront une meilleure internationalisation des entreprises algériennes. Et c'est ce que le ministre de l'Industrie, de la Pme et de la Promotion de l'investissement, Cherif Rahmani, qui a assisté hier à l'hôtel El Aurassi à la présentation du plan de développement 2013-2015 de cette filière industrielle, n'a pas manqué justement de noter. Ainsi, le ministre de l'Industrie a appelé la dizaine d'entreprises publiques qui relèvent de la Société de gestion des participations de l'Etat (SGP – Cabelec) à bien se positionner, booster le made in Algeria de qualité et conforme aux normes, l'intégration industrielle, le développement du tissu de sous-traitance locale et le développement de la substitution aux importations. Ce qui guide justement cette filière industrielle, engagée dans un ambitieux programme de développement comme l'a explicité la présidente du directoire de la SGP – Cabelec, Mme Aziza Boukaoula. Lancé à l'horizon 2015 pour un montant d'investissement de 12 milliards de dinars et visant l'amélioration des résultats financiers (de l'ordre de 8 à 10% par an) ainsi que la création de 1700 emplois et la formation de 2100 cadres et agents jeunes, ce programme qui prévoit essentiellement la modernisation de la filière et la réalisation de 11 nouvelles unités industrielles, devrait permettre la relance de ce secteur industriel, après une période de régression avérée. Comme il devrait permettre à ces entreprises dont le chiffre d'affaires avoisine les 23 milliards de dinars, de consolider davantage leurs parts de marchés, et de contrecarrer le recours aux importations d'équipements. Notons en effet que 30% des batteries et 60% des transformateurs consommés en Algérie sont importés.