BEJAIA : FACE À LA DEGRADATION DE LEUR CADRE DE VIE La daïra, l'APC et la RN 12 fermées par les citoyens d'Adekar La tension a atteint son paroxysme, mardi dernier, à Adekar, où la population a décidé de radicaliser son mouvement de protestation pour se faire entendre des pouvoirs publics. En plus de la fermeture des sièges de la daïra, de l'APC et des services locaux de la DUC, les citoyens protestataires ont fermé à la circulation la RN 12, reliant la wilaya de Béjaïa et celle de Tizi-Ouzou, à hauteur de l'entrée est d'Adekar. Par ces actions musclées, les manifestants entendent crier leur colère contre la dégradation de leur cadre de vie et dénoncer le «laxisme» des autorités qui persistent à faire la sourde oreille à leurs doléances, maintes fois exprimées. «Nous avons privilégié la voie du dialogue et de la sagesse mais nous constatons, après plusieurs années d'attente que les autorités n'ont pas respecté leurs promesses et les engagements consignés dans les P-V lors des nos différentes rencontres. La confiance est désormais rompue.» «Le recours à ce genre d'actions est le seul moyen de se faire entendre», fulmine A. Mohand, membre de l'association Tudert, initiatrice de la manifestation de rue. Entre autres doléances soulevées par les citoyens, l'alimentation en eau potable de la commune à partir du barrage de Tichy-Haf, à l'instar des localités limitrophes (Tifra, Akfadou), le raccordement au réseau de gaz naturel, l'accélération des travaux de réalisation du lycée, la dotation en bennes à ordures et le ramassage régulier des ordures. Les manifestants réclament, également, l'éclairage public, l'achèvement des travaux d'aménagement du lotissement 3, l'inscription d'un nouveau projet d'aménagement en VRD du lotissement 2, le revêtement de la route menant vers le CEM et l'aménagement urbain du chef-lieu de commune. Les membres de l'association Tudert ont exigé le déplacement de la première autorité de la wilaya pour constater de visu le «total dénuement» dans lequel vit la population et s'enquérir, par la même occasion, des multiples problèmes qui empoisonnent le quotidien des citoyens d'Adekar. A. K. Capritour mis sous séquestre par la justice En conflit depuis une dizaine d'années avec l'un des ex-associés de la Sarl, le complexe touristique Capritour, situé dans la station balnéaire de Boukhelifa, dans la wilaya de Béjaïa, sera désormais mis sous séquestre par le tribunal de commerce de la ville Béjaïa à partir de cette semaine, avons-nous appris de sources sûres. L'ordonnance rendue en référée et portant le n° 00825/13, du 15 avril dernier, et émanant du tribunal de commerce, a aussitôt désigné un expert comptable aux fins de superviser la gestion de tous les biens de Capritour. La sentence des instances judiciaires a été motivée, selon le jugement dont le Soir d'Algérie détient une copie, par le fait que la direction du village touristique incriminé, n'ait pas dédommagé l'ancien associé, rétabli dans ses droits par les juges. Notons que le tribunal de commerce de la capitale des Hammadites a condamné la Sarl Capritour à rembourser 14 milliards de centimes, représentant la quote-part du projet, à l'ancien associé et de lui payer un dédommagement de quelque 350 millions de centimes. Kamel Gaci AIN DEFLA De fortes précipitations ont entraîné des inondations dans 25 habitations à El Abadia Après que le thermomètre eut grimpé jusqu'à 37 degrés ces derniers jours, c'est une importante perturbation atmosphérique, qui a été enregistrée dans la wilaya de Aïn Defla, accompagnée par d'importantes chutes de pluie dans la nuit de mardi à mercredi derniers. Selon les informations recueillies auprès des services concernés, une moyenne 23 mm de pluies et même bien plus dans certaines régions a été enregistrée, provoquant l'inondation de plusieurs habitations, principalement à El Abadia, au nord-ouest de Aïn Defla. Répondant aux appels de citoyens de la localité, une vaste opération de secours a été déclenchée par les services de la Protection civile à 1 heure du matin, dans la nuit de mardi à mercredi. Une opération qui a nécessité l'intervention, outre de l'unité principale de Aïn Defla, des unités d'El Attaf, de Rouina et d'El Abadia. 6 camions-citernes, 5 motopompes et plus de 30 agents ont été mobilisés. L'opération, qui a duré plus de 5 heures, a permis de pomper l'eau qui a inondé 18 habitations au niveau de la Cité communale, et 7 dans les quartiers Aouameur et Yakoubi. Selon les informations que nous avons pu recueillir, il n'y a eu ni victimes ni dégâts. Cependant, on est en droit de s'interroger sur l'efficacité et la capacité du réseau d'assainissement à faire face à de pareils caprices de la nature, d'une part, et sur l'entretien de ce réseau, notamment les avaloirs des eaux pluviales, par les services municipaux, d'autre part. Par ailleurs, dans l'après-midi de mardi, peu après 16 h 30, selon les services de la station météo, un orage a éclaté à Miliana suivi de chutes de grêle importantes. On a même pu ramasser des grêlons de 3 cm de diamètre, phénomène rarissime, dit-on. Heureusement, les dégâts sont estimés à quelques tuiles brisées. Karim O. M'SILA Le cirque Amar est de retour Après l'édition de l'an 2007, où il s'était reproduit, le cirque est de retour dans la région du Hodna. Le cirque Amar a érigé son chapiteau à la sortie nord de la ville de M'sila, lieu communément appelé «le Socoman» où se sont installés 60 containers, 30 semi-remorques, transportant les 70 salariés représentant 11 nationalités activant dans cette entreprise culturelle nomade, le matériel et les animaux qui doivent d'ailleurs sillonner plusieurs régions du pays et rester en Algérie une durée de 18 mois. A M'sila, le cirque a programmé son passage du 14 au 25 mai et avant le début de la première séance ce mardi à 18 h. Mme Widian Rahmoun, une Syrienne chargée de la communication, a animé un point de presse au siège de l'APC, où elle a essayé de répondre à plusieurs questions, telles que celles relatives au mauvais choix de la période des examens de fin d'année, au prix exorbitant des tickets qui varient entre 900 et 1 500DA, et au fait de quitter les lieux sans les rétablir dans leur état initial, comme cela a été le cas en 2007 où le cirque avait laissé les lieux dans un état qui a irrité tous les citoyens de la ville. La chargée de la communication encourage la venue des élèves accompagnés de leurs enseignants qui bénéficieront d'un accès à 600 DA et l'entrée gratuite pour l'accompagnateur qui réussit à faire venir un groupe de 10 élèves. Quant au sujet de l'état des lieux, Mme Widian a déclaré que le cirque est pris en charge par les autorités locales de chaque commune. A. Laïdi AZEFFOUN Prolifération inquiétante des animaux errants Le phénomène de la prolifération des chats et des chiens errants dans les rues des différents quartiers de la ville d'Azeffoun, de jour comme de nuit, tend à prendre des proportions alarmantes et constitue indéniablement une source d'insécurité et de danger pour les habitants. Ce spectacle à la fois triste et dangereux s'accentue pendant la saison estivale à cause de la reproduction de ces animaux domestiques en cette période de l'année et suite à leur abandon par certaines familles. Le jour, ce sont les chats qu'on voit dans les rues, autour des poubelles, devant les restaurants et dans le marché aux poissons. La nuit, ce sont des meutes de chiens qui rodent, faisant peur aux passants. Les responsables attendent peut-être une campagne spéciale pour l'abattage des animaux errants. Mais la situation est déjà très préoccupante. Les autorités locales doivent songer à mettre en place un programme visant à limiter la prolifération de ces animaux errants et éliminer, par conséquent, le danger qu'ils représentent. Il y va de la sécurité des citoyens et de la propreté de l'environnement, sans oublier les préjudices que peuvent causer ces animaux à l'image touristique de la ville de l'art et des artistes. Une campagne de stérilisation et de vaccination antirabique des chats et des chiens peut être menée conjointement avec les services sanitaires. Elle ne pourrait être que bénéfique pour la ville et ses habitants. Yacine Seddik TIPASA La ville de Koléa rend un hommage posthume à deux journalistes La ville de Koléa, distante de 40 kilomètres d'Alger, vient de rendre un hommage posthume au journaliste du Soir d'Algérie Djamel Deraza, assassiné au cœur de la Maison de la presse lors d'un attentat terroriste le 11 février 1996, ainsi que d'autres journalistes, à l'instar de Allaoua Aït Mebarek, Mohammed Dorbane et Naïma Illoul de l'ENTV. A cette occasion, le maire de la ville de Koléa dira, non sans émotion, que «Djamal Deraza était un enfant de Koléa, c'était un ami. A la veille de son tragique décès, il collectait des fonds pour une œuvre caritative et de bienfaisance locale. Il a laissé une fille qui est aujourd'hui présente avec nous dans la salle». Un hommage similaire a été rendu à un autre journaliste, en l'occurrence Kechad Djamal, décédé en 2008 à la suite d'une longue maladie. Le maire de la ville de Koléa, tout en évoquant le parcours du disparu, dira que «ce journaliste a été à la pointe du combat contre le terrorisme, qu'il avait combattu à Boufarik durant la décennie noire. Il avait été dans plusieurs organes de presse, notamment le Matin, El Watan, la Chaîne 3 et était l'auteur d'une œuvre littéraire». Des distinctions, des cadeaux et des récompenses ont été octroyés aux familles des défunts, mais aussi à plusieurs journalistes présents à la cérémonie. Il convient de préciser, par ailleurs, que plusieurs retraités de la mairie furent honorés dans le cadre de ces cérémonies, ainsi que les sportifs de la ville, notamment les athlètes médaillés, les haltérophilistes et les sportifs de combat qui avaient décroché des titres mondiaux, continentaux et nationaux.