Bouira Exposition sur l'art enfantin Sur une initiative de l'association «La touche artistique» de Bouira, l'exposition intitulée «création et touche d'innocence» se veut l'écho d'enfants et d'adolescents inspirés ; jeunes talents en devenir certain et qui méritent les encouragements et le soutien des responsables locaux. Prévue du 12 au 16 juin dans le cadre des festivités de la Journée africaine pour l'enfance, cette exposition qui compte les œuvres de 200 candidats ; lycéens, collégiens et élèves du primaire, a été organisée par des enseignants de dessin , membres de l'association «La touche artistique» qui ont minutieusement choisi les meilleurs travaux de leurs élèves ; des dessins des plus naïfs aux plus élaborés et structurés et qui ont inondé le hall de la Maison de la culture pour le plus grand plaisir des nombreux visiteurs ; parfois extasiés devant des créations aux mille nuances et au talent certain. Des participants qui ont représenté différentes villes et villages de la wilaya ; Ahnif, Bechloul, Ahl El Ksar, Haïzer, Lakhdaria, Kalous ou encore Zeboudja ont, ainsi révélé des talents jusque-là cachés dans les ateliers scolaires de dessin et qui méritaient d'être mis en lumière, notamment à travers cette exposition. Une initiative qui se veut honorifique et encourageante à l'égard de ces élèves talentueux et dont certains promettent un avenir aussi radieux et brillant que les artistes de la wilaya devenus une référence pour ces dessinateurs en herbe ; Mohamed Bouzid, Larbi Arezki, Hamza Bounoua ou encore le jeune Hacen Drici, tous natifs de la wilaya de Bouira et qui, grâce à leur talent inné, se sont retrouvés sous les feux des projecteurs internationaux. Par ailleurs, et en marge de cette exposition artistique, l'association a préparé pour la journée d'hier, un atelier de dessin au profit des d'enfants et des adultes, invités cordialement à participer à l'événement ainsi qu'une cérémonie de distribution de cadeaux au bénéfice des meilleures œuvres de l'exposition. Un geste gracieux envers des enfants talentueux en manque d'encouragement et qui, d'après les organisateurs de l'événement, pourront prétendre, l'année prochaine, à des titres au niveau régional. Katya Kaci Une cérémonie officielle leur a été dédiée hier à Bouira Quand l'état reconnaît enfin le sacrifice des gardes communaux Plusieurs mois après avoir mis fin à leurs fonctions, en procédant à la dissolution de leur corps sans aucun préavis, l'Etat, comme pour se rattraper de cette manière de faire peu amène, a décidé d'organiser en l'honneur des Gardes communaux partis à la retraite, des cérémonies de remise de cadeaux et autres distinctions pour leur sacrifice pour la sauvegarde du pays. Hier, tandis qu'une cérémonie officielle, présidée par le wali, en présence de tous les membres du conseil de sécurité de la wilaya, à l'instar du chef du secteur opérationnel de Bouira, du commandant du groupement de la gendarmerie, du chef de la Sûreté de wilaya, du directeur de l'ordre public et de sécurité, le DOPS, et du P/APW, était organisée au niveau du salon d'honneur de la wilaya, des cérémonies similaires se déroulaient au même moment au niveau des douze daïras que compte la wilaya, en l'honneur des 1 482 gardes communaux partis à la retraite. Au niveau du salon d'honneur de la wilaya, et après que le DOPS eut évoqué «tous les sacrifices que ces gardes communaux avaient consentis durant les dures années 1990 en faisant face à la menace de désintégration de l'Etat algérien menacé dans ses fondements par le terrorisme», des distinctions et des cadeaux ont été remis à 51 chefs de détachement et 20 adjoints de chefs de détachement répartis à travers les quatre coins de la wilaya. Pour rappel, à Bouira, avant la dissolution de ce corps, il y avait 98 détachements de la Garde communale. Aujourd'hui, selon l'un des membres de la Coordination nationale des gardes communaux, Aliouat Lahlou, il ne resterait que 9 détachements encore en activité, alors que le terrorisme et l'insécurité au niveau des villages et autres contrées isolées sont toujours présents. Selon notre interlocuteur, qui dit avoir boycotté cette cérémonie à laquelle il était convié, il serait indécent de parler de reconnaissance de la part de l'Etat alors que des gardes communaux vivent des situations sociales des plus pénibles, dont certains recourent même à l'acte de suicide car n'ayant reçu aucune oreille attentive, et que d'autres à l'instar des deux pères de famille d'El-Harrach, sont jetés à la rue avec leur progéniture. Pour lui, si l'Etat voulait vraiment une reconnaissance officielle à ce corps, il n'aurait qu'à répondre favorablement à la plate-forme de revendications que la Coordination nationale des gardes communaux lui avait soumise depuis l'été dernier. Y. Y. TIZI-OUZOU Trois épaves retirées du port d'Azeffoun Trois embarcations échouées, depuis 2001, au port d'Azeffoun, ont été retirées, samedi dernier, par l'EGPP (Entreprise de gestion des ports de pêche de Béjaïa), une entreprise en charge de la gestion des ports et abris de pêche des wilayas de Béjaïa et Tizi-Ouzou. L'opération nationale «Ports de pêche bleus 2013», destinée à débarrasser les ports de pêche de leurs déchets, que ce soit ceux se trouvant dans les fonds marins ou aux alentours, a été lancée. C'est ainsi que rien que pour la matinée de samedi et dans le seul port de Tigzirt, pas moins de deux camions d'une capacité de 2,5 tonnes chacun et deux bennes de tracteurs ont été remplis par ces détritus qui enlaidissaient ce port. Au port d'Azeffoun, par contre, et en plus de la collecte de déchets, trois barques, une de 9 m et deux de 7,5 m, coulées suite à une féroce tempête en 2001, ont été retirées près de la passe. Les trois épaves ont pu être remontées sans difficulté. A vrai dire, ces épaves polluaient le port de l'ex-port-Gueydon et représentaient, parfois, un danger pour la navigation. Par ailleurs, l'EGPP, qui a débloqué 80 millions de dinars pour construire au port de Tigzirt, une clôture de séparation des espaces destinés à la pêche et au public, comptait démarrer les travaux le même jour, soit samedi. Mais comme l'entreprise ayant obtenu le marché était absente, le lancement des travaux a été reporté à une date ultérieure. K. Bougdal ELLES UTILISAIENT DES CARTES CHIFA POUR ACQUERIR LE LYRICA ET LE REVENDRE AUX DROGUES Six femmes arrêtées, dont quatre écrouées à Blida Les éléments de la Brigade de recherche et d'investigation de la Sûreté de wilaya de Blida viennent de mettre fin aux agissements d'un réseau de trafic d'un médicament au nom générique de Lyrica, un puissant antalgique et un fort anxiolytique, appelé saroukh (fusée) dans le milieu des drogués. Ce réseau, composé de six femmes et de quatre hommes dont deux sont déjà en prison pour d'autres délits, acquérait ce médicament chez les pharmaciens grâce à des ordonnances qu'il pouvait obtenir au niveau des hôpitaux et autres polycliniques de plusieurs wilayas du pays, et ce en donnant les noms de personnes âgées. Le fameux médicament sera acquis gratuitement par le biais des cartes Chifa de ces mêmes personnes âgées. Etant très demandé par les jeunes drogués pour ses effets hallucinogènes, le Lyrica ou saroukh était ensuite cédé entre 150 et 450 dinars le comprimé. Selon la cellule de communication de la Sûreté de wilaya de Blida, le montant global du produit obtenu par ce réseau auprès des officines est évalué à 4 641 291,92 dinars. Présentées devant le procureur de la République de Blida, quatre femmes ont été écrouées. Les autres ont été placés sous contrôle judiciaire.