LES MEILLEURS ELÈVES D'ALGER HONORES L'élément féminin domine les distingués La salle El-Mouggar a abrité hier matin, la cérémonie traditionnelle qu'organise à chaque fin d'année, la wilaya d'Alger pour honorer les meilleurs élèves des trois cycles du système éducatif. Karima B. - Alger (Le soir) - L'élément féminin domine les élèves honorés à cette occasion pour leur performance dans leurs études, et ce, pour les trois paliers du système éducatif, le secondaire, le moyen et le primaire. Sur les treize élèves de la première vague des lycéens récompensés pour l'obtention d'une moyenne dépassant les 18/20, 11 sont des filles. Pour le cycle moyen, la première vague des élèves honorés pour avoir décroché une moyenne supérieure à 18/20, on compte 12 filles sur les 15 figurant sur la liste. Quant au cycle primaire, sur les 16 élèves honorés ayant obtenu une moyenne de 10/10, on compte 12 écolières. Des chiffres repères qui viennent confirmer, encore une fois, que l'élément féminin continue d'enregistrer le taux le plus élevé dans l'obtention de meilleurs résultats que les garçons dans les trois paliers du système éducatif. L'écolière Khedam Sara-Imene de l'Ecole primaire Chafika-Mazi, de Ben Aknoun toute contente d'avoir obtenu la moyenne 10/10, nous a exprimé sa double joie de se voir distinguer par cette cérémonie, remise d'un tableau d'honneur et une tablette électronique sans manquer de nous dire «j'adore les enfants, je voudrais devenir pédiatre». Il est à rappeler qu'Alger continue d'occuper la première place au niveau national avec 200 écoles du cycle moyen ayant enregistré 100% de réussite pour l'examen du BEM. Présents à la cérémonie, le wali d'Alger, des représentants des autorités locales et des responsables du secteur de l'éducation, les parents des élèves distingués et une chorale qui a ponctué par des chants, la remise des prix aux meilleurs élèves. K. B. HADJRET ENNOUSS (TIPASA) Des micro-ordinateurs portables pour les promus du baccalauréat La ville côtière de Hadjret Ennous, située à 100 kilomètres d'Alger, vient d'honorer récemment dans une ambiance festive et conviviale les élèves lauréats des différents paliers de l'enseignement primaire, moyen et secondaire. Les heureux bénéficiaires de cadeaux et distinctions furent les meilleurs élèves des différents cycles de l'éducation, mais aussi ceux ayant obtenu le baccalauréat avec mention. En effet, ces derniers qui sont au nombre de dix, viennent de bénéficier chacun d'un micro-ordinateur portable de grande marque. Cette cérémonie s'est déroulée en présence de plusieurs parents d'élèves venus des communes environnantes, puisque ces récompenses se sont élargies à la meilleure note de l'ensemble de la daïra de Cherchell et aux lauréats du baccalauréat de Hadjret Ennous. Cet événement a aussi été marqué par la présence d'invités officiels représentant plusieurs communes. Ce furent la chorale dirigée par le jeune Benmokadem et la troupe théâtrale de l'association culturelle «El Ihsen», animée par son président Bouabdellah qui ont contribué à l'animation principale, complétée en cela par une équipe de jeunes filles volontaires de Hadjret Ennouss, qui ont su reproduire et présenter les danses, chants et traditions locales de cette ville. Mais ce fut l'incontournable chanteur Amir Aïssou, qui se chargea d'enflammer le public jeune et moins jeune de Hadjret Ennous autour d'un répertoire riche. L'émotion fut à son comble quand les parents des lauréats furent désignés pour honorer euxmêmes leurs enfants à l'image de ceux du baccalauréat. Nous avons vu des parents enlacer très fort et avec passion leurs enfants en versant des larmes d'émotion, le tout accompagné de youyous stridents, retentissant en écho dans l'immense enceinte des fêtes. M. Ahfir, le maire de la ville de Hadjret Ennous fut comblé. «C'est la 6e édition de cette manifestation destinée aux élèves lauréats des paliers de l'enseignement», dira-t-il en évoquant aussi, l'accession en division régionale de l'équipe de football de la ville. Quant à M. Bouabdellah, président de l'association «El Ihsen», fier de la prestation des formations artistiques, il dira : «C'est ce type d'événement qu'il convient de généraliser à toutes les contrées pour permettre la circulation d'un véritable message artistique, culturel et historique.» Larbi Houari CHERCHELL DURANT LE RAMADHAN La ville antique se complaît dans les mélopées du chaâbi et de l'andalou Durant ce mois de Ramadhan, Cherchell, l'antique ville historique et touristique, connaît une activité culturelle nocturne très remarquée qui contraste avec les rituelles soirées musicales et récréatives des années précédentes. Excepté Tipasa, Koléa et Hadjout et contrairement aux autres villes de la wilaya, à l'instar de Bou Ismaïl, Gouraya, Damous, Menaceur et Ahmer El Aïn qui semblent avoir failli aux traditionnelles animations récréatives et culturelles du Ramadhan, Cherchell assistée par la Direction de la culture a relevé le défi d'organiser des soirées musicales non-stop, depuis le début du Ramadhan. C'est à ce titre que l'imposante association musicale El Kaïsaria de Cherchell, dirigée par le maestro et chantre de la chanson andalaouse, Ghobrini Abdeldjalil, assisté de Djabir, vient de clore son 13e festival de la chanson andalouse qui a vu la participation de plus de dix formations musicales durant plus de cinq jours à l'instar de «Fen el Açil» de Koléa, de l'orchestre régional de Tlemcen où la diva Nesrine Ghenim s'est évertuée à envoûter le public cherchellois ; de l'orchestre «Anadil El Andalous» d'Alger ; de l'orchestre régional de Constantine où le couple de ténors Abbas Righi et Malek Chilough, se relayèrent avec des couplets qui emballèrent le public tout en créant la différence avec l'ancienne école du malouf constantinois. On a vu la participation des formations, Rachidia de Cherchell ; celles de Hadjout et de Ténès qui furent complétées par les virtuoses de l'andalou, notamment le chantre Ghobrini Braham Djabir, mais aussi par le chantre incontesté de l'andalou Smaïl Hakem, dont l'Algérien, le compositeur et ethno-musicologue Rachid Guerbas dirigeant de l'ensemble de musique araboandalouse, les Marocains Ahmed Pirou et Ronda Baha avaient loué lors du festival international de l'andalou de 2009 à Tipasa, les grandes qualités musicales spécifiques de Smaïl Hakem. L. H. BOUMERDÈS Des responsables qui font fi de la communication Faut-il faire, à chaque fois, elles sont décidément nombreuses les occasions, le constat par un huissier de justice et poursuivre le contrevenant devant une juridiction afin de faire respecter les articles 1, 5 et, surtout, 83 et 84 de la loi 12/05 du 12 janvier 2012 relative à l'information ? Il y a quelques semaines, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, proclamait devant la presse nationale que son gouvernement «n'a rien à cacher». En sus de cet confession, le numéro un du gouvernement somme par la même occasion, les responsables à tous les niveaux de l'administration de communiquer davantage, insistant en outre sur le droit des journalistes, à l'accès à l'information. Qu'en est-il réellement dans l'Algérie des régions, là où le journaliste est isolé ? «J'ai la nette impression que les responsables de certaines institutions locales font tout juste le contraire de ce que recommande le premier responsable du gouvernement », déplore un confrère qui rencontre moult problèmes pour collecter des informations. Notre confrère n'est, malheureusement, pas le seul à voir de véritables murailles bureaucratiques se dresser devant lui. Certains responsables font absolument de la rétention de l'information même celle qu'on peut classer d'élémentaire. Tous les correspondants de presse ont vécu ces situations. Une catégorie de responsables n'hésite pas à faire usage d'intimidation et d'autres tentent d'amadouer les journalistes locaux qui risquent de les déranger par leurs questions. Ces responsables prennent, malheureusement, le mauvais exemple sur les ministres. Et pour cause, la totalité des ministres en visite à Boumerdès font systématiquement des déclarations à l'ENTV pour répondre à des questions ciblées, généralement choisies avec les attachés de presse qui accompagnent les membres du gouvernement, avant de se préoccuper des autres organes de presse pour ne leur consacrer que très peu de temps. Parfois aucune minute. Rares sont les ministres qui consentent à animer un point de presse à l'issue des visites dans la région. Quant aux élus du peuple – sénateurs, députés, membres de l'APW et maires, ils disparaissent complètement du paysage politico-médiatique une fois les élections passées. Pourtant, leur chef de l'exécutif de la wilaya fait appel à chaque occasion, au bon sens des responsables de l'exécutif et des élus locaux leur demandant de communiquer davantage. Lui-même convie la presse aux réunions du conseil exécutif et aux sorties sur le terrain. Il a récemment invité les P/APC à faire de même. L'exemple de la police Fort heureusement, il y a bien des responsables – ceux qui sont en mesure d'apporter leur expertise et faire valoir leurs compétences ou leur savoir-faire — qui anticipent et vont de l'avant pour communiquer. Certains d'entre eux n'hésitent pas à chercher la presse, et c'est de bonne guerre, afin de tisser des liens professionnels, avec les journalistes pour pouvoir présenter leur secteur sous de meilleurs auspices. Il y a aussi, l'exemple de la direction de la Sûreté de la wilaya qui exploite le net pour tenir informés les journalistes de ce qui se passe dans leur wilaya. En effet, chaque fois qu'une affaire criminelle est résolue, chaque journaliste reçoit un email donnant les grandes lignes sur le dossier. De plus chaque mois, la cellule de communication de cette direction envoie un bilan détaillé sur les activités de la police judiciaire et celles de la sécurité publique. Par ailleurs, lorsque un journaliste mène ses propres investigations et qu'il est amené à poser des questions au niveau de la Sûreté, positive ou négative, sa réponse il l'aura.