«Nos résultats sont de la même couleur que notre logo (blanc sur fond vert)», déclarait hier le Président-Directeur général de l'opérateur public de téléphonie mobile Mobilis lors d'une conférence de presse. Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) Présentant le bilan du premier semestre 2013, Saad Damma a évoqué des «résultats très positifs », notamment une croissance du chiffre d'affaires de 25% comparativement à la même période de 2012. Mais aussi des bénéfices avant intérêts, taxes et amortissements (EBIDTA) qui ont atteint 14,2 milliards de dinars (soit 190 millions de dollars) au cours du premier semestre 2013, en hausse de 59% par rapport à la même période de 2012. Comme Saâd Damma a indiqué que l'opérateur a accueilli en une année 873 000 nouveaux abonnés. Outre l'activation de 100 000 puces en post-payé, l'opérateur public a procédé, indique-t-on à l'activation de 1,5 million de puces. Des résultats qui, estime Saad Damma, démontrent la bonne gestion et l'efficience, confirment «le retour en force de Mobilis sur le marché mais permettent également à l'opérateur de téléphonie mobile public d'avancer dans son programme de modernisation et de développement du haut débit. A ce propos, le Pdg de Mobilis a indiqué que sa société a, durant ce semestre écoulé, investi à hauteur de 100 millions de dollars, le plan de modernisation 2012-2016 étant estimé à 142 milliards de dinars. Tout en affirmant que l'opérateur public est «prêt» pour le lancement de la téléphonie mobile de troisième génération (3G), Saad Damma attend néanmoins de connaître la teneur du cahier de charges, afin d'être fixé en termes d'obligations de couverture et de pouvoir participer à l'appel d'offres. Et cela même si le déploiement de la 3G ne se fera pas dans l'immédiat et prendra du temps, relève-ton. D'autre part, le P-dg de Mobilis a indiqué que le dossier relatif à l'introduction en bourse de sa société «est en cours, en bonne voie» même s'il faudra attendre l'aval du Conseil des participations de l'Etat (CPE) et par la suite, recourir à un cabinet international pour l'«évaluation» de l'opérateur public. Concernant la portabilité, prévue par un projet de loi régissant les télécommunications, Saad Damma estime que «des préalables» doivent être réunies.