Un homme abuse de sa propre fille Un cas d'inceste à Mostaganem La Salamandre est éclaboussée par un scandale sans précédent, une histoire d'inceste vient de secouer à nouveau cette cité balnéaire. A l'origine, B. B. M. un père de famille âgé de 47 ans originaire de la ville des Roses (Blida) et résidant à Mostaganem avait jeté son dévolu sur sa propre fille B. B. N. L. aujourd'hui âgée de 18 ans pour satisfaire sa libido à chaque fois que l'envie le tenaillait. Ce père indigne aurait entretenu des relations contre nature avec sa propre fille alors qu'elle n'avait que 14 ans et cela depuis 4 ans. Plus elle grandissait et plus elle devenait tentante. Il abusait de sa propre fille tout en la menaçant de la tuer si jamais elle dévoilait le «secret». Tout se passa donc au secret durant 4 pénibles années où ce père continua son petit jeu abusant de sa fille maintenant devenue une jeune femme. Au début du mois d'août dernier, la victime a osé enfin rompre le silence et dénoncer son géniteur. Comme pour oublier ce qu'elle avait supporté et enduré, elle a décidé de se venger en piégeant son bourreau avec un portable et filmer discrètement son père à son insu avec une scène d'un rapport sexuel et de remettre ensuite le film à la police. Dès le dépôt de plainte, elle fut conduite à l'hôpital, le médecin qui l'a consultée a fourni un certificat de constatation attestant que la jeune fille a perdu sa virginité et aurait subi des violences sexuelles qui remontent à quelques années. L'enregistrement de la vidéo avec son et images crus datés du mois de juillet précédent était particulièrement accablant et compromettant et les indications précises de la victime ont suffi aux éléments de la brigade de recherche de cueillir le mis en cause qui avait fui de son domicile pendant 48 heures. Il avait avoué son forfait et écroué à la veille de l'Aïd el Fitr. Notons que la mère de la jeune fille n'a pas été mise en cause et a collaboré dans la mesure de ses moyens au travail des enquêteurs. A. Bensadok CELEBRATION DE L'AID EL FITR À NAÂMA Comme à l'accoutumée Gandoura blanche pour les uns, costume de cérémonie pour les autres, telle était la tenue vestimentaire des fidèles qui se sont rendus dès les premières heures de la matinée de ce jeudi pour l'accomplissement de la prière de l'Aïd. A travers les quatre coins de la wilaya, à Aïn-Séfra comme à Mécheria, Naâma, ou encore Moghrar et B. Amar, les mosquées, étaient au rendez-vous de cet heureux et valeureux événement, un jour pas comme les autres. Les imams ont axé leurs prêches sur les valeurs de l'Islam, et les effets positifs de ce grand jour sacré, de pardon, de tolérance, jour de récompense, après un mois de jeûne, un mois de sacrifice de prières et de piété, comme ce fut tracé dans le Coran et les Hadiths. Ils n'ont pas manqué de rappeler dans leur oraison les valeurs et les bienfaits de la Zakat El-Fitr, une obligation liée directement à la foi du jeûneur. Après le rituel de la prière et les embrassades, les fidèles se sont échangés des salutations et des Saha Aïdkoum, sollicitant du Tout-Puissant, Son Pardon et Sa Clémence. Ainsi, commence la liesse, visite des parents, des familles, des amis et des proches, sans oublier les proches parents qui ne sont plus de ce monde. Hommes, femmes et enfants déferlent en foule vers les cimetières pour un recueillement suivi d'une cérémonie de bénédiction devant les tombes des proches parents décédés dont certains ont quitté ce monde au courant du mois de ramadhan. Les enfants, les plus heureux dans pareilles fêtes, très joyeux avec leurs habits neufs, embrassant les passants, certains leur rendent encore plus merveilleuse cette joie, en leur glissant une petite pièce pour l'achat d'un jouet. Dans les foyers, les salons sont garnis de différents plateaux de gâteaux sur les tables. Autour d'un couscous familial traditionnel préparé pour ce premier jour, la fête continue dans une ambiance conviviale chez toutes les familles dont les traditions et les coutumes restent toutefois attachées aux principes de l'Islam. Saha Aïdkoum. B. Henine SIDI BEL-ABBÈS Le P/APC de Oued Sebaâ sera traduit en justice Le P/Apc de Oued Sebaâ (SBA) va être poursuivi en justice pour des dépassements dans sa gestion du foncier et des deniers de l'Etat». C'est la déclaration du wali de Sidi Bel-Abbès, lors d'un point de presse. Cette décision intervient suite au rapport de l'inspection dépêchée juste après la démission du maire contesté depuis le jour de la proclamation des résultats des élections municipales de novembre 2012. Le maire sera traduit en justice dès que le préjudice causé à la commune sera évalué par les services compétents. Pour rappel, le maire de Oued Sebaâ n'est plus aux commandes de la commune depuis quelques jours. D'après lui, il a été forcé à démissionner lorsque ses opposants lui ont mis le couteau à la gorge pour l'obliger à signer sa demande de démission. Depuis novembre 2012, date des élections municipales, ce maire réélu pour un troisième mandat, a été contesté par des électeurs qui ont multiplié les mouvements de contestation pour l'évincer de la mairie car l'accusant d'avoir fraudé pour être réélu pour un troisième mandat malgré sa mauvaise gestion. Cette contestation a même franchi les limites de la violence puisque selon le maire décrié, des citoyens munis d'armes blanches ont assiégé le siège de la mairie et blessé cinq élus dont lui-même qui ont été évacués vers l'hôpital de Telagh, il y a trois semaines. A. M. Relizane «Ness El Kheir» rend visite aux personnes âgées La deuxième journée de l'Aïd El-fitr a été mise à profit par l'association «Ness El-Kheir» (Les gens du bien) pour rendre visite aux personnes âgées et aux enfants malades. L'association a distribué dans ce cadre des cadeaux aux pensionnaires du foyer pour personnes âgées, tandis que des jouets ont été offerts aux petits patients du service mère-enfant de l'établissement hospitalier public Mohamed-Boudiaf du chef-lieu de Relizane. «Cette action de solidarité a pour objectif d'apporter un brin d'ambiance familiale chez les personnes visitées pour leur permettre de profiter, elles aussi, de la joie de la fête de l'Aïd», ont indiqué les organisateurs. De son côté, le groupe «El- Manar» relevant des Scouts musulmans algériens (SMA) de la daïra d'Oued R'hiou a également honoré les enfants avec des jouets, distribués à l'issue de la 2e édition de la kermesse animée à l'école primaire. Cette manifestation ludique marquée par une série de spectacles a été organisée sous le slogan «Enfant souriant, avenir prometteur».