Aïn-témouchent L'espace vert dégradé par des Bouhadjariens L'espace vert situé au niveau du rond-point de la cité Mohamed-Boudiaf, dans la cité des thermes Hammam Bou-Hadjar, est en train de subir une grande dégradation en raison de l'incivisme de certains résidents. C'était surtout durant le mois sacré de Ramadhan qu'après la rupture du jeûne, des enfants envahissent ce lieu pour s'amuser sur le gazon de la pelouse sur laquelle des adultes et autres jeunes s'allongent carrément, causant un triste sort à cet espace vert. Après l'Aïd, les gens ont pris le pli de passer le temps sur cette pelouse surtout avant la prière du Maghreb où des groupes de trois à quatre personnes s'assoient à même le sol laisssant derrière eux des papiers ou des journaux. Tous les matins, les ouvriers de la commune doivent nettoyer les lieux en ramassant les sachets, cartons et autres détritus abandonnés par les visiteurs nocturnes à leur départ. Même le grillage de protection de cet espace vert a été détérioré, alors que le jet d'eau est à l'arrêt. Plus rien de la situation initiale de cet espace vert qui offrait un cadre agréable au rond-point de cette cité populaire ! Les parents ont une grande responsabilité, eux qui sont censés inculquer à leurs enfants la culture de la protection de l'environnement, leur donnent le mauvais exemple en portant atteinte aux lieux. Enfin, cet espace vert mérite un meilleur sort. Il faudrait prévoir une opération d'aménagement, faire fonctionner de nouveau le jet d'eau qui attire de nombreux riverains et, surtout, affecter des agents permanents pour le gardiennage et l'entretien des lieux. L'imam de la mosquée qui est située en face a lancé un appel aux habitants pour préserver cet espace vert mais son appel est resté lettre morte . S. B. Aïn-El-Arba étouffe sous les immondices Les nombreuses artères de la paisible localité de Aïn El Arba, dans la wilaya d'Aïn-Témouchent croule sous les immondices en cette période de l'été. Cette ville, à vocation typiquement agricole, connaît une pollution sans précédent, ce qui met en danger la santé de ses habitants. Outre les ordures ménagères qui jonchent les trottoirs dans les rues, il y a lieu de noter la poussée des herbes sauvages devant les habitations, ce qui provoque la prolifération des moustiques et autres insectes volants qui agacent la vie des gens en cette saison estivale. Un autre désagrément vient se greffer au triste décor de la ville, c'est la présence de chiens errants, dans les différents quartiers de la ville menaçant la santé des citoyens et surtout les enfants devant ce danger des canidés. De nombreux habitants ont interpellé les autorités locales pour remédier à ces problèmes en cette période de saison estivale mais leurs revendications n'ont pas trouvé de solution rapide, raison pour laquelle les habitants préconisent que la commune peut affecter les jeunes qui ont été recrutés dans le cadre des différents dispositifs de l'Etat pour procéder aux opérations de nettoiement et entretien des artères, pour le bonheur des citoyens et l'embellissement de la ville elle-même. S. B. SIDI BEL-ABBES L'APC de Zerouala fermée par les élus Dans la journée d'hier, le siège de l'APC de la localité de Zerouala a été fermé par six membres élus de l'Assemblée pour exiger le départ du 1er vice-président et décrier le comportement du maire. Selon les contestataires, qui ne cessent de demander le départ du 1er vice-président de l'APC depuis plusieurs mois lors desquels ils avaient interpellé le chef de daïra, le wali et le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales sur l'inefficacité de ce dernier au sujet des intérêts de la commune dont il avait les rênes comme président d'APC durant deux mandats, le membre contesté a été désigné par le P/APC sans le consentement des membres de l'assemblée. Les contestataires reprochent au P/APC de les avoir ignorés lors de la prise d'une telle décision. De plus, ils accusent le P/APC d'adopter un comportement méprisant à leur égard. D'après eux, toujours, le P/APC prendrait des décisions importantes pour la commune sans qu'ils n'y soient concertés, il aurait désigné des commissions sans que le quorum n'y soit atteind. Les élus protestataires demandent aussi à assurer la présence de certaines commissions. De son côté, le P/APC aurait déposé une plainte devant la gendarmerie pour déterminer les responsabilités dans ce mouvement de contestation qui a paralysé l'APC. En début d'après-midi, les protestataires, le P/APC et les autorités locales se sont réunis pour tenter de trouver une solution à la crise qui a secoué l'APC. Dans l'immédiat, les élus ont décidé de rouvrir le siège de l'APC en attendant les suites à leurs doléances. A. M. MOSTAGANEM Arrestation d'une bande de malfaiteurs Les éléments de la Sûreté urbaine de Kharrouba ont neutralisé une bande de malfaiteurs, a-t-on appris hier dimanche auprès de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. Agés ente 18 et 25 ans, ce groupe est composé de 3 personnes ayant des antécédents judiciaires et possédant à son actif plusieurs vols avec violence sur des victimes qu'ils dépouillent sous la menace d'armes blanches prohibées. Leur dernier forfait remonte au 12 août dernier lorsque les trois mis en cause ont pris un taxi à 3 h 30 mn du matin pour les déposer à la cité Es Salem. En cours de route, ils ont braqué le chauffeur de taxi avec des armes blanches pour lui subtiliser son appareil cellulaire et une somme d'argent. Le chaufeur de taxi n'a pas hésité à se rapprocher auprès des services de police territorialement compétente pour déposer une plainte pour agression et vol. Après l'enquête d'usage, les auteurs ont été arrêtés et présentés au tribunal qui les a été écroués. A. B. Ouled Mimoun (TLEMCEN) Fermeture d'un lieu de débauche Dans le cadre de la lutte contre le crime et autres délits, les éléments de la Sûreté de daïra d'Ouled Mimoun ont démantelé un réseau de prostitution qui activait dans un lieu de débauche. Quatre femmes impliquées dans cette affaire de prostitution ont été arrêtées ainsi que les nommés S. A. 23 ans, N. A., 32 ans. Ces derniers sont poursuivis pour d'autres délits tels le tapage nocturne, préjudice au voisinage et ivresse publique. Les mis en cause ont été présentés au magistrat instructeur de Ouled Mimoun qui a ordonné leur mise en détention.