GUELMA Un espace vert dégradé et détourné à d'autres fins Certains espaces verts de Guelma ont perdu leurs lettres de noblesse en devenant soit des dépotoirs d'ordures, soit des buvettes, ou encore des lieux de débauche. Ils sont détournés à d'autres fins que celles pour lesquelles ils étaient destinés. L'exemple le plus frappant reste l'espace vert situé juste à quelques mètres du siège de la mairie de Guelma, à côté de la piscine communale à la cité Guehdour-Tahar que l'on appelait «espace de détente et de verdure ». Il est totalement laissé à l'abandon, il est même devenu le refuge favori des délinquants et des ivrognes qui squattent publiquement les lieux. Les lampadaires ont été saccagés, les bancs arrachés, il n'en reste que quelques-uns, dans un état lamentable. Mais le plus choquant, c'est de voir cet endroit squatté en ce mois de Ramadhan par des jeunes délinquants, accompagnés de filles, offrant un triste décor aux passants. Ces derniers déplorent la dégradation de cet espace vert qui a été détourné de sa vocation première, qui est l'amélioration du cadre de vie des citoyens et du paysage urbain de la ville de Guelma, en proie, ces dernières années, à une forte vague de chaleur. Il ne se passe pas un seul jour sans que les Guelmis fassent état de la dégradation continuelle de cet espace vert, en l'absence des élus locaux et sous les yeux de riverains impuissants. L'appel est donc lancé pour remédier à cet épineux problème d'environnement qui perdure depuis trop longtemps et qui dégrade le cadre de vie des citoyens. Noureddine Guergour SOUK AHRAS Lenteur dans le lancement des chantiers des 2 500 logements AADL 2 500 logements location-vente de l'Agence d'amélioration et de développement du logement attribués au profit de la wilaya de Souk Ahras, dont 1 500 unités pour le cheflieu de la wilaya, 500 pour la daïra de Sedrata, idem pour la localité de Medaourouch, n'ont pas encore démarré jusqu'à ce jour. L'opération lancée en grande pompe il y a quelques mois a tout l'air d'être un véritable fiasco au regard des retards dans le lancement des chantiers, pourtant il y a eu affectation des assiettes foncières où devaient être érigées ces habitations. Ce qui devait être un palliatif à une crise de logement aiguë n'est de toute vraisemblance qu'un cautère sur une jambe de bois. Le nœud gordien du problème, outre le manque de main-d'œuvre que les pouvoirs publics n'arrivent pas à assurer, le manque d'entreprises qualifiées est l'autre écueil auquel est confrontée l'administration locale. Barour Yacine EL TARF Rush sur les vêtements pour enfants et les ingrédients de pâtisserie traditionnelle Comme chaque année à l'approche de l'Aïd, les citoyens d'El Tarf investissent chaque soir les artères commerçantes de la ville à la recherche de vêtements pour enfants et d'ingrédients pour la préparation des gâteaux traditionnels. Même s'ils affirment tous «sortir exsangues» d'un mois de Ramadhan particulièrement éprouvant pour le portefeuille, ils sont des milliers de pères de famille, avec femme et enfants, à prendre d'assaut les magasins, souhaitant — sans trop y croire — , quelque «solde» ou quelque petite ristourne sur les produits qui leur plaisent, ou plaisent plutôt à leur progéniture. Au milieu des tracas des parents qui, parfois, sont amenés à emprunter un peu d'argent auprès de leur employeur ou de leurs amis plus nantis pour ne pas décevoir leurs petits, et de l'impatience des chérubins trépignant devant les vitrines éclairées a giorno, les rues fleurissent d'une multitude de marchandises d'importation ou de marques locales, transformant la ville qui vit depuis le début de ce mois d'abstinence au rythme de l'animation nocturne, en un véritable «bazar» à ciel ouvert. Si les familles optent généralement pour l'après f'tour pour acheter des vêtements, il reste que de nombreux citoyens d'El Tarf font le tour des magasins durant la journée, dans une tentative de «localisation » ou «d'identification» de l'objet rare à prix raisonnable. Khadidja, une maman de trois enfants, exprime son «exaspération » devant la flambée des prix de tous les produits demandés à l'occasion de cette fête religieuse. «Un simple costume en toile pour un enfant de moins de dix ans ne coûte pas moins de 7 000 dinars» déplore cette dame non sans afficher une certaine fierté d'avoir pu contenter son petit après avoir flairé la bonne affaire chez un bonnetier d'El Kala. «J'ai pu avoir le même costume à 5 500 dinars, ce qui reste un sacrifice par les temps qui courent», mais, avoue-t-elle, «c'est largement compensé par les yeux pétillants de mon rejeton de neuf ans lorsqu'il ouvrit son paquet». Pour sa part, Zahra, une jeune enseignante d'une trentaine d'années, soutient que la valse des prix est «habituelle» en pareilles circonstances mais, selon elle, «tout un chacun arrive, tant bien que mal, à contenter les siens. Quitte à emprunter un peu d'argent». Pour elle, «seul le bonheur de pouvoir revenir à la maison chargée de beaux vêtements compte, finalement ». Et puis, ajoute Zahra, «les vêtements neufs ne seront portés que le jour de l'Aïd avant d'être remisés en prévision de la rentrée scolaire qui approche aussi à grands pas». A qui lui rappelle l'autre dépense incontournable, celle de l'achat d'ingrédients entrant dans la composition des gâteaux traditionnels de l'Aïd, elle confiera préférer, depuis quelques années, s'orienter vers des «spécialistes», de véritables cordons bleus qui réussissent tout ce qui est fait maison et qui livrent le produit emballé, prêt à être consommé. Les ingrédients en question étant «très chers», l'achat de gâteaux préparés est une tendance qui se généralise, même si de nombreuses ménagères supportent mal le fait de ne pas mettre la main à la pâte. Les pères de famille qui détiennent généralement les cordons de la bourse, auront beau râler, ces inconditionnelles de la farine, du sucre et du beurre ont déjà sorti leurs ustensiles et préparé la table de travail. APS KHENCHELA Une femme se suicide en se jetant du 5e étage Les habitants de la cité de la route de Batna ont vécu, dans la nuit d'hier et juste 10 minutes après le ftour, des moments de terreur et de panique lorsqu'une femme âgée de 42 ans a mis fin à ses jours en se jetant du 5e étage d'un immeuble situé à proximité du musée d'El Moudjahid dans ladite cité devant des citoyens choqués par cet acte horrible. Les pompiers et quelques habitants ont essayé de secourir la pauvre femme mais hélas elle a rendu l'âme en arrivant aux urgences de l'hôpital. La police a ouvert une enquête pour déterminer la cause de ce drame qui reste indéterminée jusqu'à présent. Benzaïm A. TEBESSA La douane multiplie les saisies Quatre affaires liées à la contrebande et au trafic de carburant ont été élucidées par les éléments des brigades opérationnelles affiliées à la Direction régionale de la wilaya de Tébessa, en moins de quarante-huit heures, avons-nous appris des responsables de l'institution en question. 2 500 litres de gasoil ont été, en effet, saisis sur un tracteur aménagé à double réservoir, un fourgon de marque Ford et une Renault 25, qui ont été pris en flagrant délit de trafic de carburant en direction de la Tunisie. Lors d'un autre contrôle inopiné à quelques encablures des frontières tunisiennes, une autre camionnette bourrée de vêtements contrefaits destinés au marché tunisien, a été interceptée par les éléments de la douane et dont le montant de la marchandise avoisinerait les 5 millions de dinars. Au total, selon les estimations douanières, quelque 10 millions de dinars ont été récupérés lors de ces opérations coup-de-poing entrant dans le cadre de la lutte contre la contrebande. Trois individus ont été arrêtés au cours de ces contrôles et présentés devant la justice, tandis qu'un quatrième a réussi à prendre la fuite.