Par Maâmar Farah A propos de l'oubli du tamazight dans mon billet de jeudi où je traçais les axes d'un programme présidentiel que j'ai endossé le temps d'une journée, j'ai reçu des dizaines de messages de réprobation, certes gentils, mais absolument justifiés vu l'énormité de ma bêtise. Voici ma réponse à tous ces amis lecteurs qui m'ont dit leur étonnement de voir quelqu'un qui a tant défendu la culture et la langue berbères, ignorer superbement l'une des principales revendications du mouvement citoyen : «Bonjour, j'ai répondu par mail à des dizaines de lecteurs qui m'ont fait le même reproche. Moi-même, je ne m'explique pas cet oubli. Peut-être que le fait d'endosser les habits de la présidence nous fait rentrer automatiquement dans le Système et sa Pensée. Je préfère de loin mon rôle de billettiste : j'y vois plus clair. Aux martyrs de la cause amazighe, aux vivants qui luttent, pardon du fond du cœur. Cordialement, Maâmar» [email protected] «L'arabe, le français... C'est bien, mais ce sont deux langues introduites par les invasions ! Ce sont des butins de guerre qu'il faut continuer à maîtriser. Mais il en est une qui était là et qui n'avait pas besoin d'armée pour s'imposer à ce peuple. Neveu, tu as ignoré ce qui est à toi. Tes ancêtres ne sont pas contents !»