Par Maâmar Farah Saïdani a été cité dans une louche affaire de gros sous et son nom restera à jamais lié à l'un des plus gros scandales de l'agriculture algérienne. Aujourd'hui qu'il est désigné à la tête du vieux et premier parti du pays, le FLN, je ne suis pourtant pas choqué ! Au contraire, je trouve que ces agissements à l'ombre des fortunes colossales qui se bâtissent dans l'opacité et la largesse des banques publiques, sont tout à fait logiques et c'est plutôt l'émergence de gens intègres, compétents et désintéressés à la tête des partis liés au pouvoir qui aurait constitué la grosse surprise. Mais si l'on nous dit que Chakib Khelil a glissé par erreur dans les listes et les agendas, que répondra-t-on demain quand la question de savoir qui a permis aux gens à la réputation entachée d'accéder à de si hautes responsabilités ? Bien sûr, personne ne répondra aujourd'hui et tout le monde acquiesce, à commencer par les moutons qui ont élu Saïdani sur ordre venu d'en haut ! Mais demain, quand l'homme tombera car ses tuteurs ne seront plus là, on en entendra des commentaires et on en verra des positions «courageuses» dénoncer violemment ces errements «irresponsables» ! Alors, messieurs, dites-le aujourd'hui ou taisez-vous à jamais ! [email protected] «J'en connais un qui va avoir un sérieux problème de choix. Rester au FLN et faire des affaires ou attendre qu'un affairiste multimilliardaire arrive au... RND ! A moins que ton tonton n'opte pour le TAJ... Ils ont chassé les colons pour s'installer à leur place, à la différence que les colons ont trimé pour gagner leurs sous !»