C'est une commission spécialisée composée des responsables des services agricoles, de la Chambre de l'agriculture, de la CCLS (Coopérative céréalière) de la filière céréaliculture, qui vient de siéger pour la sélection des meilleurs producteurs de blé dur, ceux ayant obtenu à l'issue de la campagne moissons-battages 2013, des rendements égaux ou supérieurs à 50 quintaux à l'hectare sur des superficies variant de 6 à 53 hectares ensemencées en blé dur Simeto. C'est une liste comportant 19 noms de céréaliers de la wilaya de Aïn Defla qui va participer au concours national qui sera couronné d'une récompense d'encouragement par le ministère de l'Agriculture, une innovation de Rachid Benaïssa. Un concours destiné à créer l'émulation entre les producteurs d'une part et à tendre vers l'objectif de la diminution des importations de blé et pourquoi pas l'autosuffisance alimentaire à moyen terme et l'exportation à long terme, d'autre part. Il s'agit là d'un autre aspect de la vocation agricole qui vient de s'ajouter aux résultats records enregistrés dans le domaine de la production de la pomme de terre. Sur le podium de cette liste, on retiendra les trois premiers, en l'occurrence Benaziza Ahmed (Sidi Lakhdhar) qui a récolté et livré à la CCLS une production de 306,04 quintaux sur une superficie de 6 ha soit un rendement de 65 quintaux à l'hectare. En deuxième position, vient Hamlaoui Djilali de Aïn Defla avec 432 quintaux sur 8 hectares soit un rendement de 60 quintaux à l'hectare. Le classement donne en 3e position un concessionnaire, Chachoua Samet avec 698,88 quintaux livrés et produits sur 13 hectares soit une rendement de 59, 72 quintaux à l'hectare. Par ailleurs, selon M. Amrouche Abdelkadeur, directeur de la CCLS de Khemis Miliana, la production engrangée cet été alors que la campagne tire à sa fin, à 750 000 quintaux soit une baisse de 120 000 quintaux par rapport à la campagne de l'été 2012. Cette diminution, expliquent les services concernés, est due à des accidents climatiques notamment à une faiblesse et une irrégularité des précipitations pluviométriques aux mois de janvier et d'avril, avec en plus un vent du sud qui a soufflé quelques jours, provoquant un stress hydrique qui a perturbé le développement normal de la plante. Karim O.