Par Maâmar Farah Le ministre de la Justice est catégorique : «Dans l'affaire du FLN, la justice s'est prononcée en toute transparence !» Mais ce n'est pas nouveau : transparence dans les affaires du FLN de 2004, quand elle a bossé volontairement la nuit, transparence dans les dossiers de corruption qui ont épargné tous les responsables dans les scandales des milliers de milliards détournés dans les coopératives agricoles, transparence dans l'affaire Khalifa où seuls les petits ont payé, transparence dans les précédents scandales Sonatrach où ce Chakib, recherché aujourd'hui — grâce à "l'opacité" de la justice italienne —, n'a jamais été inquiété... Les ministres de la Justice passent mais la justice reste, se faisant toute petite dans son petit coin, malade de toute cette transparence qui laisse voir son corps malade, affaibli, pâle, roué de coups... Mais, la nuit, un phénomène étrange se produit ! Et son visage devient subitement démoniaque ! Elle se lève alors avec une force incroyable, se couvre d'une cape noire et se met à fredonner dans la nuit noire... Sa voix est effrayante. Puis, elle se tait, décroche son téléphone et reçoit les ordres. Oui, Monsieur le Ministre, la transparence a un mérite : elle nous permet justement de voir cette justice sous sa vraie apparence : l'injustice personnifiée ! [email protected] «Un jour, Moh, le patron du «Tahiti» (rue Abane-Ramdane) est sollicité par un client venu du Titteri qui lui demande où se trouve le Palais de Justice : - Le Palais est là-bas, à une centaine de mètres. Quant à la justice, Dieu seul sait où elle se trouve !»