L'accord d'association pour la création d'une société en partenariat entre le groupe algérien Sonelgaz et l'américain Géneral Electric, pour la réalisation et l'exploitation d'un complexe industriel de fabrication d'équipements électriques, a été approuvé par le Conseil de participation de l'Etat (CPE). Dans un communiqué rendu public, le groupe algérien Sonelgaz, fait savoir que «Le Conseil de participation de l'Etat a approuvé mercredi 25 septembre 2013, l'accord d'association pour la création d'une société en partenariat détenue à hauteur de 51% par Sonelgaz et à 49% par une filiale de Général Electric (GE Industrial) pour la réalisation et l'exploitation d'un complexe industriel de fabrication des blocs de puissance». Il s'agit, en effet, selon les précisions du communiqué, d'un complexe constitué de quatre usines de fabrication de turbines à gaz de 100 à 300 MW, de turbines à vapeur de 50 à 160 MW, d'alternateurs qui seront couplés aux turbines pour convertir l'énergie mécanique en énergie électrique, et enfin de commandes de contrôle pour équiper les turbines fabriquées dans les deux premières usines. S'agissant du partenaire, le groupe Sonelgaz explique que le choix a été retenu suivant «un appel d'offres international restreint aux fabricants et portant sur la fourniture de 24 turbines à gaz (TG), de 12 turbines à vapeur (TV), de 36 alternateurs et systèmes de contrôle commande associés, dans lequel les soumissionnaires avaient obligation de s'engager à réaliser - en partenariat avec Sonelgaz - un complexe industriel pour la fabrication des turbines à gaz, turbines à vapeur, alternateurs et systèmes de contrôle-commande constituant les blocs de puissance». En plus des centaines d'emplois directs et plusieurs autres milliers d'emplois indirects, qui seront générés à la faveur de ce projet, suivant les prévisions de Sonelgaz, il est souligné dans ce même communiqué que l'objectif est de «réduire la dépendance du secteur de l'énergie en matière de réalisation des infrastructures énergétiques et l'approvisionnement en équipements associés, en abandonnant progressivement l'option clé en main par la domiciliation de la fabrication de ces mêmes équipements en Algérie».