La clôture de la session parlementaire de printemps devrait intervenir le 24 juillet. La cérémonie a été décalée de deux semaines afin de permettre à l'Assemblée populaire nationale et au Conseil de la nation d'adopter trois projets de lois. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) Le Bureau de l'Assemblée populaire nationale envisage de clôturer la session parlementaire de printemps jeudi 24 juillet. Pour l'heure, cette date n'est qu'au stade de proposition. La décision finale doit être prise conjointement par l'APN, le Conseil de la nation et le gouvernement. Il est de coutume de clôturer la session de printemps entre le 2 et le 4 juillet. Mais cette fois-ci, l'élection présidentielle a provoqué un grand retard dans les activités des deux Chambres du Parlement. En effet, l'ouverture de la présente session s'est déroulée le 3 mars. Les travaux ont cependant été suspendus durant la campagne électorale. Ensuite, il a fallu attendre l'investiture du Président et la désignation d'une nouvelle équipe gouvernementale. La reprise a finalement eu lieu le 1er juin avec la présentation du plan d'action du gouvernement par le Premier ministre. Après adoption de ce programme, les députés ont débattu en séance plénière les projets de lois relatifs au service national, à l'état civil et aux ressources biologiques. Notons que le texte de loi sur le service national a été traité en priorité puisque cette «problématique» figurait parmi les promesses électorales annoncées par Abdelmalek Sellal au nom du candidat Abdelaziz Bouteflika. Le Bureau de l'Assemblée populaire nationale a programmé deux autres séances plénières. La première aura lieu le 3 juillet et sera consacrée aux questions orales aux membres du gouvernement, et la seconde, prévue pour le 10 juillet, sera consacrée à l'adoption des trois projets de lois. Le Conseil de la nation prendra ensuite le relais pour étudier, débattre et adopter ces textes de loi. Les membres de la Chambre haute disposent donc d'une douzaine de jours pour finaliser ces travaux. Un délai qui semble suffisant pour permettre d'organiser la cérémonie de clôture de session le 24 juillet. Viendra ensuite l'intersession parlementaire. Il est fort possible que le chef de l'Etat profite des vacances des parlementaires pour légiférer par ordonnance.