Deux appartements de deux tours de la cit� A�n- Na�dja ont �t� combriol�s mercredi dernier. Les acqu�reurs ont �t� d�lest�s de leurs objets de valeur, bijoux et importantes sommes d'argent. Ces vols ont r�volt� les habitants du site et suscit� leur courroux. Les locataires n'imaginaient pas un tel acte d'autant que chaque mois ils s'acquittent de leur quittance de loyer dans laquelle figure noir sur blanc un chapitre r�serv� � leur s�curit�. Ils se demandent alors pourquoi continuer � payer les agents de s�curit� cens�s veiller � leurs biens pour qu'enfin de compte ils se font cambrioler. Ils d�plorent, par ailleurs, le fait qu'ils aient �t� ballott�s entre diff�rents commissariats avant que les �l�ments de la gendarmerie, apr�s intervention, se soient d�plac�s sur les lieux pour effectuer le constat. Les acqu�reurs se demandent o� sont pass�s les agents de s�curit� en faction 24 heures sur 24 devant chaque immeuble. Leur pr�sence n'aura dur� malheureusement que quelques semaines, le temps de la livraison officielle du site. Aujourd'hui, tout porte � croire que les quelques personnes recrut�es par l'AADL assurent uniquement la s�curit� du b�timent o� est install�e l'administration. D�pit�s, ils portent un doigt accusateur vers la direction de l'AADL qui n'a pas honor� ses engagements. La cit� ainsi que les paliers de certaines tours sont plong�s dans le noir, ce qui favorise, � plus d'un titre, le vol. En revanche, la b�tisse de l'AADL b�n�ficie de l'�clairage. Devant cet �tat de fait, les locataires s'organisent pour d�cider d'une action commune afin de mettre fin � cette anarchie et ce laisser-aller qui mettent en danger leur s�curit� et risquent de d�t�riorer le site. Ce dernier, faut-il le rappeler, n'est pas le seul � souffrir de la mauvaise gestion de l'administration. Il y a � peine quelques jours, des compteurs d'�lectricit� et de gaz ont �t� vol�s au site AADL Les Bananiers. Moralit�, le projet AADL, tant vant� par les gouvernants, va, � force de constater ces d�faillances, vers l'�chec. Les pouvoirs publics sont plus que jamais interpell�s.