M. Belghachem Hadj Mohamed Smaïn, le directeur de l'unité de l'Algérienne des eaux de Mostaganem a animé une conférence de presse. Cette rencontre avec les médias visait à véhiculer une information concrète aux habitants de la wilaya. L'alimentation en eau potable s'est nettement améliorée, avec une dotation moyenne de 160 litres/jour par habitant, a affirmé le directeur de l'ADE, ce lundi au niveau de la direction. 28 communes sur les 32 que compte la wilaya sont raccordées au MAO et à la station de dessalement tandis que le reste des communes sera raccordé avant la fin de cette année. Le réseau de distribution de l'eau potable est passé cette année à 1281 km linéaire, avec une production annuelle de 35 millions de m3 soit un volume de distribution de 3 millions de m3 mensuel, en moyenne. Le montant cumulé des créances à recouvrer par l'ADE se répartit entre les collectivités locales 294 millions de DA, l'administration 91,5 millions de DA, les ménages à 498 millions de DA, le secteur sanitaire à 21,5 millions de DA et le reste pour les mauvais payeurs. Cette créance est préjudiciable pour l'équilibre financier dira le directeur, d'où l'impérieuse nécessité de la recouvrer pour la bonne marche de l'entreprise. L'intervenant a déclaré que le nombre de fuites au niveau des réseaux de distribution, dont une grande partie des conduites réalisées en PVBD est obsolète, ont atteint, au 30 septembre dernier, 7 207 fuites alors qu'elles étaient de l'ordre de 10 364 en 2012. Par ailleurs, les constructions de coopératives immobilières érigées au niveau de la Salamandre dont les branchements en eau potable sont hors normes ont causé des préjudices énormes à l'entreprise, de par les nombreuses fuites d'eau. Le même responsable mise sur le renouvellement de conduites en PEHD pour la modernisation du circuit ; d'ailleurs les travaux de réhabilitation du réseau de la Salamandre et de la Cité du 5 juillet ont atteint des résultats satisfaisants, avec une réduction considérable de fuites. Le directeur a aussi évoqué le lancement d'un ambitieux projet d'un réseau de l'AEP dans la wilaya qui débutera à travers le plan quinquennal de développement dans le secteur des ressources en eau en 2014. Enfin l'ADE vient de bénéficier d'une structure implantée à Mostaganem sur 15 hectares avec 2 réservoirs de 120 m3 chacune pour ses unités de maintenance et de parc roulant. A. B. La presse sportive, thème d'un colloque La Faculté des sciences de l'information et de la communication de l'université Abdelhamid Benbadis, en collaboration avec l'Association de la presse sportive de la wilaya organise depuis hier mardi, un colloque national sur le thème de la presse sportive et son rôle dans la mise en œuvre du professionnalisme sportif. Cette rencontre à laquelle ont pris part des universitaires, des journalistes, des personnalités du monde sportif et politique vise à mettre en avant les particularités de la créativité sportive à travers les médias et la nécessité d'une formation pertinente et scientifique des journalistes. Ce colloque national vise à éclairer la réalité de la presse sportive et le rôle qu'elle joue dans le monde du sport. Parmi les thèmes débattus lors de cet évènement, figurent : «la presse sportive en Algérie», «Réalité et perspectives», «les médias sportifs stratégie et réalisation», «le rôle de la presse dans le règlement des litiges au sport» et «le traitement de l'information sportive par les médias audiovisuels.» L'ensemble des intervenants ont souligné l'importance des médias dans la professionnalisation du sport (presse écrite-radio et télévision). Cette manifestation a également traité des communications sur la déontologie de la presse sportive en Algérie, le rôle de la presse dans la promotion du mouvement sportif, la presse et son rôle dans l'animation sportive et juvénile, le rôle des programmes sportifs télévisés dans la diffusion de la culture sportive. En outre, quatre ateliers sont organisés parallèlement à cette rencontre au profit des participants. Le colloque a été également marqué par des témoignages de figures emblématiques des domaines du sport et de la politique. En marge de cette rencontre, une cérémonie a été organisée en l'honneur des correspondants de presse ayant marqué par leurs actions au sein des médias où ils exerçaient, à savoir Abderrahmane Bensadok du journal le Soir d'Algérie et Bendaouadji Norredine du journal, le carrefour d'Algérie, et des correspondants décédés à titre posthume. A noter que cette manifestation a été sponsorisée par les entreprises Lazreg et le carrefour d'Algérie qui ont contribué à sa réussite. A. B. Relizane Les étals informels envahissent les trottoirs Le chef-lieu de Relizane est une localité connue pour être le point de passage vers diverses directions à travers l'ouest, le centre et le sud via Tiaret. Pour cela Relizane, située sur la fameuse route nationale n°4, abrite une des plus importantes gares routières et donc un passage obligé pour des milliers d'usagers du transport urbain. Les revendeurs squattent ainsi les trottoirs quotidiennement du matin au soir pour y exercer leur commerce illégalement dans le but de gagner un peu d'argent. Les usagers du transport urbain interrogés sur cette présence envahissante affirment que cela ne les dérange nullement et peut même s'avérer parfois utile pour effectuer des emplettes sur place au lieu de se rendre au marché ou dans les boutiques où les mêmes produits sont cédés à des prix bien plus élevés. Ces jeunes et moins jeunes vendeurs informels et en dépit de maintes et maintes interventions des forces de l'ordre pour leur faire quitter les lieux refusent d'obtempérer et reviennent toujours. Ils justifient leur entêtement par le chômage persistant et l'absence de perspectives d'avenir. Ils avouent en outre préférer ces petits boulots, même informels, plutôt que de céder à la facilité de dealer ou de voler pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles. Cela reste bien-sûr contestable dans la mesure où une occupation informelle ne saurait être légitimisée, d'autant que cela cause un tort réel aux commerçants lesquels sont contraints de payer leurs impôts rubis sur l'ongle sans pour autant réaliser des chiffres d'affaires conséquents face à cette concurrence «déloyale». A. Rahmane Oran : Salon international du bâtiment, des travaux publics, du logement «Batiwest 2013» «L'échange d'expériences afin d'améliorer la réalisation et l'esthétique des nouveaux appartements» Alors qu'aujourd'hui sera clôturée la 4e édition du Salon international de la construction, des travaux publics et de l'hydraulique qui se tient au CCO depuis le 20 octobre, cette journée verra l'ouverture d'un autre salon qui aborde le même secteur, à travers la 10e édition du Salon international du bâtiment, des travaux publics, du logement «Batiwest 2013» qui a lieu au Palais des expositions de la ville-nouvelle, et ce, jusqu'au 28 octobre 2013. L'événement est organisé par Sogexpo en collaboration avec l'Entreprise des manifestations économiques Emec d'Oran. Dédié aux professionnels du logement, des travaux publics et de l'hydraulique, pour cette édition, l'on annonce 320 exposants nationaux et étrangers dont des sociétés algéro-suisses, portugaises, françaises, polonaises, espagnoles, italiennes, algéro-allemandes, turques et indonésiennes spécialisées dans le domaine de la construction et de l'habitat. Quatre missions économiques rattachées aux ambassades de Turquie, de Pologne, d'Espagne et de Tunisie en Algérie sont attendues à cette 10e édition du Salon international du bâtiment, des travaux publics, du logement Batiwest 2013. Placé sous le thème «construction, cinquante ans après», il sera question lors de cet évènement d'évaluer tous les projets retenus pour la région ouest et en particulier pour Oran au titre du programme quinquennal 2010- 2014. Une opportunité qui permettra d'échanger les expériences en matière de construction, méthode, matériaux et esthétique pour des réalisations plus innovantes, diront les organisateurs. Amel Bentolba Aïn-Témouchent Quel sort pour les travailleurs de Henkel ? L'un des fleurons de l'industrie des années quatre-vingt, en l'occurrence l'usine des détergents Henkel, vit ces jours-ci des moments très difficiles du fait que, selon les travailleurs eux-mêmes, cette usine risque de mettre la clé sous le paillasson et ce, pour des raisons multiples. Ces dernières semaines, beaucoup de bruit circule au sujet du sort de l'usine Henkel de Aïn-Témouchent et celui des travailleurs. Cette usine qui, dès sa mise en service il y a plus de vingt ans, avait commencé avec plus de 900 travailleurs, à l'époque où elle était sous la houlette de l'entreprise publique Enad, tourne actuellement avec un effectif de moins de 200 travailleurs en raison du départ volontaire de dizaines d'entre eux. Selon les syndicalistes de cette usine, «le départ volontaire était devenu monnaie courante en contrepartie de faramineuses enveloppes financières, c'est l'employeur, l'allemand Henkel qui, partenaire dans l'usine, a favorisé ce phénomène de départ volontaire et n'a jamais pensé à combler ce vide en recrutant de nouveaux travailleurs». Et d'ajouter : «Nous nous demandons pourquoi l'unité de sulfonation de notre usine, qui produit la matière de base pour également les autres unités de Henkel en Algérie, a été fermée et ses travailleurs transférés à d'autres tâches.» En effet, ces syndicalistes ne cessent de dénoncer la volonté de son propriétaire d'aboutir à la fermeture totale de l'usine d'une façon diplomatique, ne se souciant guère du sort des travailleurs de l'usine ; le groupe Henkel n'est pas le seul à n'avoir pas réagi, puisque les pouvoirs publics interpellés, eux aussi, par le communiqué de la section syndicale, sont restés muets.