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LE SOIR DU CENTRE
Publié dans Le Soir d'Algérie le 11 - 06 - 2013


AIN DEFLA
De l'eau potable dans les robinets 24h/24, dans 30 communes, une simple promesse ?
Nous avons entendu souvent un ancien chef de l'exécutif promettre qu'en 2013, 30 communes sur les 36 allaient avoir de l'eau potable dans les robinets 24 heures sur 24. Aujourd'hui, alors que le premier semestre 2013 tire à sa fin, cette promesse n'est pas tenue loin s'en faut.
A Khemis Miliana, à Djendel, à El Attaf, à Aïn Defla même, le chef-lieu de wilaya, les coupures d'eau, fréquentes et régulières, continuent comme de par le passé. Pourtant, il a semblé que la solution a été trouvée grâce à l'apport des eaux du barrage Sidi-Ahmed Bentaiba, à partir duquel seraient alimentées de façon permanente les communes de Arib, Sidi Lakhdar et Khemis Miliana situés à l'est du barrage et Mekhatria El Amra et Aïn Defla, à l'ouest du barrage. Il est vrai que la station de traitement des eaux a été réalisée, il est vrai aussi que les Chinois ont relié les réservoirs entre eux par une imposante conduite dont les travaux ont duré environ une année, il est vrai que les essais ont été concluants mais à ce jour selon nos sources, la mise en service du nouveau réseau n'a pas encore été faite et les châteaux d'eau ne reçoivent pas encore les eaux traitées à partir du barrage. Selon le directeur de l'hydraulique, il faut attendre que soient achevés les travaux de réhabilitation des réseaux urbains, comme à Khemis Miliana et Miliana, pour qui des enveloppes respectivement de 60 et 401 milliards de centimes on été affectées. Cependant, selon d'autres sources, si la mise en service du nouveau réseau ne s'est pas faite, c'est parce que des équipements complémentaires ne sont pas encore installés et que l'opération n'a pas encore été lancée. Autre promesse non encore tenue, c'est celle faite par l'ex-ministre des Ressources en eau, l'actuel Premier ministre Abdelmalek Sellal, lors de la visite qu'il a effectuée en janvier à l'occasion du lancement des travaux de la réalisation de la conduite de transfert des eaux en direction des communes du sud-ouest de la wilaya, notamment Berlaas El Maien et Bathia, travaux confiés à la société algérienne Cosider. «Les habitants de ces localités auront de l'eau au premier semestre 2013», avait-il promis. A ce jour, ce nouveau réseau n'a pas été achevé, et on se demande où en sont les travaux ? En attendant, les populations continuent à être alimentées à partir des nombreux forages qui puisent l'eau dans les nappes souterraines de certaines plaines où l'on pratique la culture extensive et intensive avec un usage abusif d'engrais et de pesticides qui ont fini par contaminer ces eaux ce qui n'est pas sans graves répercussions sur la santé des citoyens. Selon certaines sources, la wilaya de Aïn Defla est l'une des régions où l'on enregistre un taux élevé d'affections tumorales, surtout que tout le monde n'a pas les moyens de consommer de l'eau minérale conditionnée. Tout le monde s'accorde à dire que les eaux provenant des barrages et traitées peuvent constituer de par leur origine — des eaux pluviales — une solution pour la protection de la santé des populations. Il est vrai aussi que certains responsables, notamment ceux du secteur de l'agriculture, ne se gênent pas pour clamer haut et fort que Aïn Defla contribue grandement à l'autosuffisance alimentaire, principalement par le haut rendement de la production de la pomme de terre et des céréales. Ce qu'on ne montre pas, par contre, c'est le revers de la médaille, à savoir que ces cultures et les moyens mis en œuvre pour augmenter les rendements sont une menace pour la santé et pour l'environnement. Un ancien directeur des services agricoles de la wilaya de Aïn Defla a, plus d'une fois, souhaité une délocalisation de la culture de la pomme de terre, affirmant que les sols étaient épuisés et fortement saturés de nitrates et de pesticides. Personne ne l'avait écouté. Normal trop d'intérêts sont en jeu.
Karim O.
TIBERKANINE (EL ATTAF)
2 revendeurs de kif arrêtés
Dimanche dernier, vers 11 h, un automobiliste à bord d'une Atos s'est dirigé vers la pompe à essence pour faire le plein en carburant mais il a été stoppé au niveau du barrage fixe par des éléments des SSR (Services de sécurité routière), à proximité du relais Naftal installé non loin du relais routier.
Le comportement des 3 occupants du véhicule paraissant suspect attira l'attention des gendarmes qui commençaient à procéder à un contrôle apparemment de routine. Flairant un trafic, et poussant leurs investigations, les 3 occupants ont été priés de descendre du véhicule et les gendarmes procédèrent à la fouille du véhicule. Leurs soupçons se sont avérés payants puisque sous le siège d'un passager, c'est un paquet contenant 840 grammes de kif traité qui a été découvert. C'est le moment choisi par l'un des occupants de la voiture, profitant d'un instant d'inattention des agents, pour prendre la fuite à travers champs et disparaître. Les deux suspects restants ont été alors remis à la brigade de gendarmerie locale. Soumis à interrogatoire, le passager qui occupait le siège sous lequel avait été découvert le paquet de kif déclara avoir acheté la «marchandise » au 3e comparse qui avait pris la fuite et qui demeurait à El Karimia dans la wilaya de Chlef, marchandise qu'il dit destinée à un revendeur demeurant à Sidi Bouabida, à El Attaf. Les gendarmes sont parvenus alors à identifier le 3e homme et situer son lieu de résidence, avec l'aide de leurs collègues d'El Karimia. Munis d'une commission rogatoire, les enquêteurs, accompagnés d'un chien policier dressé pour flairer le kif, ont effectué alors le déplacement à El Karimia où ils ont effectué une perquisition en présence du père du suspect en fuite sans rien découvrir. Les autres perquisitions n'ont rien donné de positif non plus. Les deux accusés ont été traduits devant le procureur de la République d'El Attaf qui après les avoir entendus les a placés sous mandant de dépôt. Ainsi il semble que les réseaux de trafic de drogue ont changé de stratégie et cessé les gros transferts avec les risques que leur posent les services de sécurité. Ils adoptent maintenant la stratégie des petites quantités facilement dissimulables qui passent d'un relais à un autre sans attirer l'attention en procédant à de sévères compartimentations des relais au cas où l'un d'eux se fait «griller». Eh oui les trafiquants modernisent aussi leurs méthodes.
K. O.
BEJAIA
Le premier Salon de l'agriculture d'Agrioun ouvre ses portes à Souk El Tenine
La commune balnéaire de Souk El Tenine organise, en collaboration avec la Direction des services agricoles (DSA) et la Chambre de l'agriculture de la wilaya de Béjaïa, sous le haut patronage du wali de Béjaïa, le premier Salon de l'agriculture d'Agrioun, les 11, 12 et 13 juin en cours au complexe sportif de proximité de la ville.
Au programme de cet important évènement, une exposition des produits agricoles et agroalimentaires, de petits matériels agricoles, des filières d'élevage, des portes ouvertes sur les administrations, instituts et institutions financières intervenant dans le développement agricole et un cycle de conférences autour de divers thèmes liés au développement du secteur de l'agriculture. Entre autres sujets de communication qui seront abordés lors de ce premier Salon de l'agriculture d'Agrioun à Souk El Tenine, «la situation de l'agriculture dans la vallée d'Agrioun et ses potentialités de développement», par Kitoune Salah, SD/DSA, «conduite de l'élevage bovin», par le représentant de Casel, «la stratégie de reboisement du milieu forestier», par un responsable des forêts, et «l'impact des émissions radiophoniques et télévisuelles sur le développement agricole, donnée par Laib Makhlouf S/C DSA. Au menu de cette manifestation agricole, la présentation du programme Alban de la filière laitière en Algérie dans le cadre du projet de coopération entre le ministère de l'Agriculture et du Développement rural et la région Bretagne (France), sous le thème «le rôle de l'alimentation dans la production laitière et le confort de la vache pour une meilleure production» donnée par Xavier Dequippe, chargé de ce projet, et le Dr Amina Amirouche, général manager CEMRA.
A. Kersani
BOUIRA
Braquage à l'algérienne
Cela s'est déroulé dans la nuit de dimanche à lundi, dans le quartier central de Draâ El Bordj, où la villa d'un riche habitant, un retraité de l'armée, a été prise pour cible par une bande de braqueurs armés. C'est vers vingt-deux heures qu'un groupe de jeunes s'en est pris à cette villa, située sur les hauteurs du quartier résidentiel de Draâ El Bordj, à Bouira, et dont ils savaient, visiblement, le propriétaire absent. La présence du gardien sur les lieux n'a pas arrêté les voleurs. «Ce groupe a débarqué de nulle part, j'étais dehors, devant le portail de la propriété quand ils m'ont surpris, l'un d'eux m'a mis la lame de son couteau sous la gorge et ils m'ont obligé à les faire entrer. Ils m'ont ensuite ligoté les mains et les pieds et m'ont fait asseoir sur une chaise. Je les ai vus en train de prendre les objets de valeur de la maison, puis ils se sont mis à tout saccager. Avant de partir, l'un d'eux m'a détaché les mains», dira, les larmes aux yeux, le gardien de la villa. Un braquage qui n'a heureusement pas tourné au drame, puisque le témoin des faits s'en est sorti indemne. Après s'être libéré, le gardien s'est empressé d'alerter les services de sécurité qui ont immédiatement investi les lieux pour ouvrir une enquête et faire toute la lumière sur cette affaire. Une affaire des plus sensationnelles et qui n'est pas la première du genre, notamment dans ce même quartier de la ville de Bouira. Un phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur dans une ville paisible, d'habitude sans histoires.


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