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REGULARITE DE LA PRESIDENTIELLE
Bélaïz répond à l'opposition
Publié dans Le Soir d'Algérie le 06 - 11 - 2013

Il sont cinq candidats à la présidentielle d'avril prochain aux côtés desquels s'ajouteront bien d'autres. Et, déjà, un dénominateur commun chez ces postulants : personne ou presque parmi ce quintette n'a émis le préalable de transparence et de régularité du scrutin auquel ils escomptent prendre part. Du moins pas dans la proportion revendiquée par bien d'acteurs politiques dont certains assujettissent justement leur participation à la course par cet impératif de régularité et de transparence.
Mohamed Kebci - Alger (Le Soir)
Des acteurs unanimes à revendiquer tout simplement et à l'unisson à ce que le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales soit déchargé de la mission des élections de quelque nature qu'elles soient. Une exigence et un impératif dont certains partis et personnalités nationales font leur cheval de bataille depuis notamment les dernières législatives de mai 2012 et les locales de novembre de la même année. Un double scrutin qui a eu le mérite de mettre d'accord presque l'essentiel de l'opposition, exception faite, bien entendu, des partis du pouvoir au vu, selon eux, de la fraude généralisée et sans précédent», enregistrée à l'occasion. Et comme alternative, ces partis proposent une commission nationale permanente qui prendra en charge tout processus électoral de bout en bout. Mais en haut lieu, ces exigences ne semblent pas susciter l'écho escompté. Et pour cause, le nouveau ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales vient d'en donner la preuve, irréfutable. Tayeb Bélaïz a, en effet, affirmé, avant-hier, en marge de la cérémonie d'installation du nouveau wali de la capitale, que «c'est à l'administration qu'échoit la mission d'organiser et d'encadrer les élections partout dans le monde et elle ne saurait, de ce fait, en être écartée». Et le ministre de préciser que «partout dans le monde, même dans les pays les plus démocratisés, c'est à l'administration qu'échoit la mission d'organiser et d'encadrer le processus électoral». Une mission régie, tiendra-t-il à rappeler, par la loi électorale qui «consacre une commission nationale de surveillance des élections en lui conférant de larges prérogatives, depuis le début de la révision des listes électorales jusqu'à la fin du processus».
Bélaïz acculera davantage les partis qui revendiquent une entité indépendante pour les élections en rappelant aussi que cette instance est composée de «représentants des formations politiques, toutes obédiences confondues». Ceci non sans les accuser d'incapacité à assurer le contrôle global de tous les bureaux de vote. «Même si ces partis sont en droit de demander à ce que le ministère de l'Intérieur soit écarté de l'organisation et de l'encadrement des élections, il ne fait aucun doute que ces formations et autres ne sont pas en mesure d'assurer le contrôle global de tous les bureaux de vote», soulignera encore le ministre de l'Intérieur pour qui l'Algérie «n'a jamais rejeté de demande de quelque partie que ce soit pour participer en qualité d'observateur à ses échéances nationales et elle ne le fera jamais, pour peu que les lois de la République et sa souveraineté nationale soient respectées».
Une réponse adressée, celle-ci, à l'Union européenne dont une délégation a séjourné récemment chez nous pour «rappeler» l'Algérie quant à son «oubli» de ses recommandations soumises à l'issue des législatives du 10 mai 2012, l'ex-ministre de l'Intérieur, Noureddine-Yazid Zerhouni ayant, pour rappel, promis d'en prendre compte pour les besoins des prochaines consultations électorales.
A signaler que cette délégation du Parlement européen a appelé, la semaine dernière, l'Algérie à prendre davantage de mesures en faveur des libertés publiques et à user de la transparence dans la manipulation du fichier électoral, paramètre, selon elle, «essentiel» pour une élection libre. Une délégation dont la mission était de s'assurer de la mise en œuvre des recommandations faites par l'UE à l'issue des élections législatives de mai 2012, notamment concernant le fichier électoral. «Il est dans l'intérêt de l'Algérie que les élections soient libres. Le fichier électoral est un paramètre essentiel. Nous souhaitons le règlement de ce problème avant l'élection présidentielle», soutiendra, à ce propos, Pier Antonio Panzeri, le président de cette délégation.
La classe politique accuse
Côté classe politique, cette sortie de Bélaïz n'était pas de celle à passer inaperçue. Pour le RCD, les propos du ministre de l'Intérieur confirment une «constance dans la volonté du pouvoir d'empêcher toute expression souveraine des électeurs». «En commis zélé et fidèle au suzerain du moment, le ministre de l'Intérieur ne fait qu'exprimer un choix dicté», soutiendra Athmane Mazouz, le chargé de la communication au sein du parti pour qui «la récente confiscation tribale du gouvernement et des institutions-clés dans l'organisation des élections ne fera qu'imposer le choix de la tribu face à celui de la nation». Pour sa part, le secrétaire général de Jil Jadid et un des candidats à la présidentielle prochaine, dira qu'il «n'est pas question de laisser faire Bélaïz». Soufiane Djillali évoquera une démarche commune à plusieurs partis et personnalités nationales à l'effet de «préciser les mécanismes de contrôle de ces élections».
Du côté MSP, on tient à rappeler que «depuis 1995, tous les scrutins ont profité aux seuls partis du pouvoir grâce à l'administration», rejoignant le président d'El Moustaqbal qui soutenait la semaine dernière que «c'est l'administration qui fraudait et pas le DRS», dans une réplique au patron du FLN. Le chargé de la communication au sein du mouvement de Mokri évoquera également la question de la capacité des partis à assurer un contrôle global des élections, mettant le doigt sur le fait que «seuls 5 représentants de partis sont autorisés à assurer cette mission dans un bureau. Ce qui fait que souvent, ces bureaux sont vides, le tirage au sort effectué sourit souvent aux partis sans assise ou proches du pouvoir», précisera Zineddine Tebbal.
Le président du FNA pense tout le contraire, lui le candidat depuis des semaines à l'élection prochaine, qui estime que seule une participation massive à ce rendez-vous électoral pourra constituer la panacée contre toute velléité de fraude. Moussa Touati ressassera, à l'occasion, sa revendication du vote biométrique.


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