Le bilan du mois d'octobre 2013 en milieu urbain des services de la sécurité routière, dressé par la cellule de communication de la Sûreté de la wilaya de Naâma, fait état d'un mort et de 16 blessés dans 14 accidents de la route dus généralement au non-respect du code de la route. 39 permis de conduire ont été retirés, 276 P-V ont été établis pour diverses infractions, ainsi que 34 véhicules ont été mis en fourrière pour transport illégal des personnes. Quant aux activités de la Brigade de l'urbanisme et la protection de l'environnement, le bilan est de 14 contraventions pour divers délits, notamment les constructions illicites, l'élevage des animaux en milieu urbain, l'étalage des marchandises sur la voie publique, ainsi que l'abandon des déchets et détritus sur les espaces publics. Par ailleurs, la police judiciaire a traité durant le même mois, 64 affaires pénales ayant impliqué 52 individus, spécialisés dans les crimes, l'émigration clandestine, les vols, les violations, les destructions des biens, ainsi que les ventes des drogues et des boissons alcoolisées ; 20 personnes ont été mises sous mandat de dépôt, alors que les 32 autres ont bénéficié de la citation directe à comparaître. Notons que les éléments de la Sûreté de wilaya ont renforcé, ces derniers temps, les mesures de sécurité, par des patrouilles nocturnes et diurnes, motorisées et à pied, pour mieux sécuriser les populations et leurs biens, alors que le «1548 allô police» reste à la disposition du citoyen, conclut le communiqué de la Sûreté de wilaya de Naâma. B. Henine Relizane Des cités occupées par des meutes de chiens errants L'Assemblée populaire du chef-lieu de Relizane a lancé, il y a à peine un mois, une campagne d'abattage des chiens errants. Un grand nombre de ces animaux sillonnent toujours, de jour comme de nuit, les grandes artères de la cité populaire Hai El Intissar, mettant en danger la vie des citoyens. Ils viennent en file indienne, le soir, pour fouiner dans les poubelles. Le vecteur de la rage devient un sujet de discussion, à chaque fois qu'un chien errant passe par là. «La nuit, je ne sors même pas de chez moi de peur d'être mordu par ces bêtes qui occupent le terrain», s'inquiète un retraité. Une femme ajoute : «On les entend le soir près des immeubles, ils grognent et se bagarrent entre eux, j'ai vraiment peur pour mes enfants.» Il est temps de prendre ce problème au sérieux et programmer une autre campagne d'abattage afin de protéger les gens contre ces animaux menaçants. A. Rahmane Le DSP annonce un cas de malaria à Mostaganem Un autre supporter des Verts atteint par la maladie Le directeur de la santé et de la population de la wilaya a confirmé, hier dimanche, un cas avéré de la maladie de la malaria contractée par un jeune Mostaganémois, âgé de 26 ans, dans le pavillon des maladies infectieuses de l'hôpital Ernesto-Che-Guevara. Les analyses effectuées par les laboratoires de référence INSP ont révélé la présence du virus de la malaria. Le malade est sous contrôle médical depuis son hospitalisation en date du 4 novembre dernier. Faut-il préciser que le DSP a déclaré que ce patient suit un traitement approprié et que son état évolue positivement. Le responsable de la santé de wilaya a incombé ce cas au non-respect des consignes médicales qui ont été données aux supporters notamment la vaccination avant leur départ à Ouagadougou, au Burkina Faso. Voilà une part d'inconscience des autorités sanitaires et de la police des frontières : envoyer des supporters en Afrique sans exiger le carnet de vaccination ! A. B. Aïn-Témouchent Arrestation d'une famille malienne en situation irrégulière Les éléments de la Gendarmerie nationale ont procédé, au cours de cette semaine, à l'arrestation d'une famille malienne qui s'apprêtait à rejoindre les frontières ouest du pays. Composée de cinq personnes dont trois enfants, elle était entrée d'une manière illégale au pays pour se rendre probablement au Maroc. Ils étaient à bord d'un taxi sur la route nationale 35 reliant Aïn-Témouchent à Tlemcen. Présentés devant le procureur de la République de Aïn-Témouchent, les membres de cette famille ont été mis en détention provisoire en attendant de vérifier leur identité pour les refouler vers leur pays d'origine.