Au cours d'un contrôle de routine effectué conjointement par les agents de la Douane et des éléments de la Gendarmerie Nationale, dans la nuit de lundi a mardi dernier (4 au 5 novembre), les agents de Sécurité des 2 Services ont procédé l'examen d'un vehicule utilitaire du type Peugeot Expert sur l'Autoroute au niveau de l'Echangeur de Bourached. Selon des sources généralement bien informées, le véhicule, immatriculé dans le Département 21 venait d'Oran, se dirigeait vers Annaba et conduit par un habitant agé d'une quarantaine d'annéees demeurant à Taref. Des le début du contrôle, le chien policier utilisé par les agents de sécurité a montré tous les signes de la présence de drogue à l'arrière du véhicule, induisant les agents a examiner la malle arrière. Ils ne tardèrent par découvrir, emballé par paquets de plaquettes tout un lot de kif traité d'un poids total de 48 Kg. Ne se contentant pas de cette découvertes les agents spécialisés procèdent a un examen plus approfondi et systématique du véhicule et pas vainement puisque dans une cache aménagée sous le volant et là, fait surprenant, car c'est la première fois que sur le territoire de la Wilaya pareille découverte est faite, les agents de sécurité mettent au jour 3 sachets de poudre de cocaïne d'un poids total de 333 grammes. Il est à signaler que si la consommation de cocaïne et autres drogues dures est très peu répandue en Algérie, au contraire du Kif dont la consommation tend à s'étendre, de même que les saisies de plus en plus importantes, estimées en tonnes annuellement, que cette nouvelle drogue saisie, venant du sud ouest de l'Europe, est destinée pense t on destinée a des pays situés à l'Est de l'Algérie via des réseaux mafieux qui s'installent, réseaux dont les tenants pensent que la surveillance est moins stricte qu'ailleurs. Le pourvoyeur de ces drogues dévastatrices a été déféré au Parquet de Aïn Defla et après avoir été entendu par le Procureur de la République, il a été écroué. Karim O. AU MENU DE LA VISITE DE DALILA BOUDJEMAÂ Centres d'enfouissement des ordures ménagères et projets de préservation de l'environnement La ministre de l'Environnement, Dalila Boudjemaâ était en visite d'inspection hier des chantiers de réalisation des structures destinées à la préservation de l'environnement implantées sur le territoire de la wilaya, dans le cadre du schéma directeur adopté. C'est surtout le centre d'enfouissement en voie d'achèvement, à 90%, mis en place non loin des douars Souaïk et des Araïbia, a l'ouest du chef-lieu de la wilaya, Aïn Defla qui a retenu l'attention de Dalila Boudjemaâ de par l'envergure de la structure. Ce centre d'enfouissement technique, que la ministre a inauguré en présence du chef de l'exécutif de la wilaya et du P/APW et des autorités locales, aura à recevoir les déchets ménagers de sept communes de la région ouest de la wilaya qui totalisent une population de près de 2 550 000 habitants et qui génèrent quelque 160 tonnes par jour dont 100 tonnes seront reçues au niveau de ce centre d'une capacité de près de 1 200 000 m3, s'étendant sur 20,40 ha. Ce centre, une fois achevé, comportera un centre de tri des matières solides et des installations d'incinération des matières organiques et de récupération thermique. Selon les explications du directeur de l'environnement de la wilaya de Aïn Defla, M. Bounebab, des centres similaires, regroupant plusieurs communes seront réalisés ou sont au stade de l'étude pour collecter et traiter les déchets de toutes les communes. Cependant, ce type de projets même s'il va résoudre un problème de protection de l'environnement et faire disparaître des centaines voire, des milliers de dépotoirs qui jonchent nos rues, va générer d'autres vecteurs de prolifération de nuisances de par les camions qui vont sillonner les routes et effectuer plusieurs rotations par jour depuis les communes jusqu'aux centres en camions et autres bennes de tracteurs qui transporteront ces déchets à l'air libre et parfois en état de putréfaction. Alors résoudre le problème de faire disparaître des ordures et promener des cargaisons de déchets sur toutes les routes, est-ce donc la bonne solution ? A une question sur l'utilisation des incinérateurs et la mise en place de «banaliseurs», la ministre a répondu : «Nous ne sommes contre aucun système pour peu qu'il réponde aux normes de préservation de l'environnement. » S'adressant aux enseignantes et aux élèves d'une école primaire qui s'est constitué, «un club vert», la ministre a demandé aux uns et aux autres de répandre dans les familles quartiers et milieux scolaires la culture de protection et de préservation de l'environnement par le respect des normes d'hygiène et de salubrité. Elle a aussi promis de doter les nombreux clubs de ce genre de moyens matériels et de les faire profiter des enseignements des spécialistes de l'animation de ces clubs. Il faut dire que les différents secteurs de la wilaya n'ont pas attendu la visite de la ministre pour lancer de vastes campagnes de nettoyage des quartiers de plusieurs communes confrontées au problème épineux du rejet des déchets ménagers qui enlaidissent le cadre de vie des habitants qui, eux-mêmes, ne font pas toujours preuve de civisme. K. O. NOUVEAU PORT DE GOURAYA 8 000 tonnes de pêche espérées Un nouveau port de pêche aménagé à coup de milliards, soit près de 150 milliards, prévoit d'avoir une capacité de croisière de sa production halieutique de 8 000 tonnes par an, contre 700 tonnes réalisées actuellement. Au moment où les armateurs algériens de la pêche côtière mettent à l'index le tonnage pêché, en révélant que «l'Algérie pêche en fait un maximum de 72 000 tonnes de poissons par an et pas plus. Nous importons 400 000 tonnes de poissons congelés. C'est ça la réalité algérienne», affirmait il y a de cela quelques mois, le représentant des syndicats des pêcheurs, Hocine Bellout, dans le cadre du forum des journalistes de Tipasa, voilà que Gouraya (w. de Tipasa) un ancien abri de pêche inauguré en 2003 par le président Bouteflika, se trouve promu pour devenir l'un des plus importants ports de pêche de la côte algérienne après Béni-Saf. En effet, ce port aménagé à coup de milliards, soit près de 150 milliards, est prévu d'avoir une capacité de croisière de sa production halieutique de 8 000 tonnes par an, contre 700 tonnes réalisées actuellement. Quoiqu'impressionnant, ce tonnage du port de Gouraya, ne peut-il pas être concurrencé par les autres ports de pêche côtière ? S'interrogent certains spécialistes ? Hocine Bellout, le président du Comité national des marins-pêcheurs, qui affiche son scepticisme , révèle les raisons de cette contre-performance algérienne ; «la pollution des côtes et des fonds marins constitue le principal fléau maritime ; le non-respect des périodes de reproduction, le non-respect des tailles marchandes, l'extraction frénétique des sables qui dénature la côte et enfin le non-respect des lois maritimes. Telles sont les raisons des contre-performances de notre pêche», affirme ce vieux loup de la mer, qui maîtrise les secrets et les arcanes de la mer et de la pêche qui, en marge du forum des journalistes, révèle que le Maroc pêche plus d'un million de tonnes par an, la Tunisie 650 000 tonnes/an, tandis que l'Algérie ne dépasse pas les 270 000 tonnes de poissons officiellement déclarés. Mais les riverains qui utilisent ce port de pêche, à l'instar de Damous, Larhat, Hadjret Ennous et Messelmoun y croient dur comme fer que cette immense infrastructure qui dispose de cinq hectares de plan d'eau et de quatre hectares de terre plein, permettra à coup sûr dans un proche avenir un développement prodigieux de ce secteur. L. H. BLIDA 11 blessés graves dans une collision entre un bus de transport de voyageurs et un camion à la Chiffa Une collision entre un bus de transport de voyageurs et un camion de marque Berliet a fait, hier, onze blessés au lieudit El Qalaâ, sur la RN1 entre Blida et Médéa. Les blessés dont l'état est jugé critique ont été évacués en urgence à l'hôpital M'hamed-Yazid à Blida où ils ont reçu les soins nécessaires. Selon des informations, le bus qui roulait à vive allure a dérapé lorsqu'il a tenté d'engager un dédoublement dangereux. Dans sa folle course, il percuta le camion et une voiture légère de marque Mercedes. A noter que le bus, en provenance de Médéa, se dirigeait vers Blida. Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale. M. B. Un jeune homme de 18 ans retrouvé pendu à Mouzaïa Un jeune homme de 18 ans a été retrouvé pendu hier dans sa chambre, au domicile parental situé à la ferme agricole numéro 9 à Mouzaïa, commune distante de 14 kilomètres à l'ouest de Blida. Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale pour connaître s'il s'agit d'un suicide ou d'un assassinat surtout que la victime a été découverte accrochée au plafond à l'aide d'un drap. La Protection civile de l'unité de Chiffa a transféré le corps du jeune homme à la morgue de l'hôpital d'El Affroun. M. B.
TIZI-OUZOU Intégration du citoyen dans la problématique de l'environnement Devenue affaire d'Etat, la recherche de solutions aux décharges sauvages, exhibées tels des trophées à l'entrée de chaque agglomération, qui enlaidissent le paysage de nos montagnes et menacent sérieusement la santé des populations, est au centre des préoccupations des pouvoirs publics de la wilaya deTizi-Ouzou, qui se sont réveillés à cette réalité que rien ne peut se faire sans l'implication directe des citoyens dans la recherche de solutions, à même d'endiguer ce fléau. Ce sujet fait l'objet d'une série de réunions à Bouzeguène entre l'administration, les APC, les services concernés par la question environnementale et la société civile, représentée par les comités de villages et les associations de protection de l'environnement qui ont exposé leurs points de vue et esquissé des propositions de solutions. A cet effet, le chef de daïra a expliqué que la mobilisation de moyens et la création de décharges ne suffisent si l'on ne tient pas compte de la vraie problématique de l'environnement, qui passe par une réelle prise de conscience individuelle et collective sur cette question, dont les solutions sautent aux yeux pour peu qu'on y soit sensible. Se débarrasser des déchets ou multiplier les décharges publiques ne suffit pas, il faut d'abord trouver un moyen pour mettre en pratique une démarche pour réduire, récupérer et recycler les déchets. La voie est montrée par l'association de protection de l'environnement d'Ibèkarene qui est passée de la phase de sensibilisation à la phase de recyclage des déchets ménagers dont le plastique et les métaux ferreux sont vendus à des entreprises. Du point de vue répressif, le représentant de la police explique que les citoyens ne considèrent pas les dépassements comme un délit. Mais avant de verbaliser, il faut donner les moyens, note-t-il. Des moyens qui, s'ils existent, ne sont pas souvent utilisés à bon escient ... S. Hammoum Un réseau de trafiquants de fausse monnaie démantelé à Tizi-Ouzou Un réseau de trafiquants de fausse monnaie a été démantelé, cette semaine, par des enquêteurs de la police judiciaire de Tigzirt, au nord de Tizi-Ouzou. Selon la cellule de communication de la Sûreté de wilaya de Tizi-Ouzou, ces contrefacteurs s'étaient spécialisés dans la fabrication des coupures de 200 et 500 dinars.Selon la même source, l'opération destinée à mettre fin à ce très lucratif business a permis l'arrestation de 14 personnes, dont une femme et un mineur, âgées de 17 à 47 ans, originaires de Draâ-Ben- Khedda et Béni-Douala. L'intervention des policiers a également permis la récupération d'une somme de près de 27 millions de centimes en fausse monnaie ainsi que du matériel informatique. A l'issue de leur présentation devant le parquet, avant-hier, 12 membres du groupe ont été mis en détention préventive pour association de malfaiteurs, contrefaçon de billets de banque ayant cours légal sur le territoire national, mise en circulation de fausse monnaie et, pour couronner le tout, détention et consommation de stupéfiants.